Par ordre Chronologique 1917

Jacques – Les faiblesses de l’esprit humain et les qualités morales

St Jacques - reçu par James Padgett le 24 Mai 1917, Washington, USA.

C’est moi, Jacques, je suis venu écrire sur le sujet : « Les faiblesses de l’esprit humain et les qualités morales. »

Je vous ai entendu lire le message du Maître, et je crois qu’en lui, vous trouverez beaucoup de vérité sur laquelle réfléchir, et je désire compléter un peu ce qui y a été dit. Et ici, je veux ajouter que, bien que ce message vous ait été destiné personnellement, la vérité et les conseils qui y sont donnés peuvent s’appliquer à tout mortel, et les bons résultats suivront, peu importe qui est ce mortel.

Comme vous le savez, je suis dans le monde des esprits depuis de très nombreux siècles, comme vous concevez le temps, et j’ai été, pendant cette longue période, très proche des mortels dans toutes les parties de la terre et de toutes les nationalités et croyances, et dans mon expérience avec ces mortels, j’ai observé la nature et les tentations et les diverses manières dont les mortels ont été assaillis par ces tentations, ainsi que leurs efforts pour surmonter celles-ci, ainsi que leurs réussites et leurs échecs.

Maintenant, permettez-moi d’abord de dire que la nature de l’homme est, aujourd’hui, la même que lorsque je vivais sur terre, et que les perversions et les péchés des âmes des hommes sont tout aussi nombreux et de même nature qu’à l’époque où je vivais dans la chair. Les tentations, tant extérieures qu’intérieures, sont aussi difficiles à surmonter que lorsque les bonnes nouvelles d’amour et de rachat furent annoncées par le Maître ; si ce n’est qu’avant cette époque, l’homme n’avait pas l’Amour Divin pour l’aider à surmonter et à maîtriser ces tentations, comme il l’a maintenant. Et le regret est que, tandis que ce Grand Sauveur, Régénérateur, Conquérant du péché et de la tentation est maintenant dans le monde des mortels, et soumis à leur appel, si peu d’entre eux font appel à lui, ou réalisent que cet assistant est toujours en attente pour leur permettre de surmonter les tentations.

Avant cette époque de la venue de l’Amour Divin, les vérités morales étaient enseignées aux hommes telles qu’elles le sont aujourd’hui, et beaucoup d’hommes, et pas nécessairement parmi les Juifs, comprenaient et essayaient d’appliquer ces vérités à leur vie quotidienne, s’efforçaient de surmonter les tentations découlant des péchés qui faisaient constamment partie de leur existence et qui provenaient également de l’influence des mauvais esprits. Il est tout à fait faux de supposer qu’en ces temps primitifs et parmi ces premières races de la terre, les perceptions morales n’étaient pas développées et enseignées. Les hommes luttaient également pour surmonter les tentations et devenir de bons et nobles êtres, dans la mesure où ces vérités et principes moraux étaient alors compris et utilisés par les hommes.

A tous les âges, depuis la chute des premiers parents, les hommes ont, à un degré plus ou moins grand, eu connaissance de ce qu’on appelle les vérités morales, et l’amour naturel de l’homme a existé dans un état plus ou moins imparfait. Les hommes ont été bons, aimants et vrais, et ont, dans une certaine mesure, contrôlé leur appétit et leurs tendances au mal. Supposer que les hommes d’aujourd’hui ne sont pas soumis à de si grandes tentations, et qu’ils sont par eux-mêmes mieux à même d’y résister, est une erreur. La grande guerre actuelle le prouve, car les hommes n’ont jamais été – je veux dire ceux qui prétendent à la culture et à la civilisation – aussi brutaux dans leurs actes, et si apparemment dépourvus de toute conception du bien et du mal et de miséricorde, comme le sont beaucoup de ceux qui sont engagés dans le conflit actuel.

Je dis donc que les hommes d’aujourd’hui ne peuvent revendiquer de plus grandes qualités morales que celles de l’époque où ils étaient censés être païens et peu développés dans ces qualités morales.

Bien sûr, il y a aujourd’hui dans le monde plus d’éducation et de convenances, mais derrière ces choses, qui sont en grande partie le résultat d’un simple développement intellectuel, les hommes ont les mêmes âmes perverties, ou plutôt les mêmes appétits et désirs, et sont soumis aux mêmes tentations que celles des anciens, et si l’humanité était rendue dépendante de la culture et du perfectionnement de ces seules forces morales, je crains que la tentation ne continue à exercer sur elle tout son pouvoir et sa nocivité, comme par le passé. Je sais, dit-on, « que le monde s’améliore », mais la question est de savoir si cette affirmation est vraie, et si oui, quelle en est la cause ?

Allez en Inde, en Chine et dans d’autres pays où les enseignements des lois morales sont supposés obtenir des résultats, et vérifiez s’il y a eu une amélioration dans la condition des âmes des hommes, et s’ils ont réussi à surmonter, dans une certaine mesure, les tentations auxquelles la race humaine est soumise. Vous découvrirez alors que, sauf pour quelques-uns d’entre eux, les conditions de leur esprit et de leur âme sont aussi perverties qu’elles l’étaient au cours des siècles passés, et que c’est seulement dans les pays où l’influence des nations chrétiennes exerce un certain contrôle, que ces gens peuvent réprimer les influences des esprits pervers qui les incitent à commettre des actes qui découlent du manque d’exercice des préceptes ou des connaissances morales.

C’est le constat de ce que de simples enseignements moraux ont accompli là où seules les simples vérités morales, comme on le suppose, sont enseignées. Les tentations sont avec les hommes, et seront toujours avec eux, à moins qu’elles ne soient contrôlées ou surmontées par quelque chose de plus grand ou de plus certain que ce que les hommes conçoivent comme étant des vérités morales. Maintenant, vous verrez par là que des concepts purement moraux ne pourront pas nécessairement, ou du moins pas pour longtemps encore, entraîner la disparition des forces de tentation qui résultent de la nature pervertie des mortels.

Je dois arrêter maintenant, et ce faisant, je vous laisserai mon amour et mes bénédictions. Bonne nuit.

Votre frère en Christ, Jacques, frère de Jean.