Par ordre Chronologique 1917
Luc, l’ange gardien de M. Eugène Morgan parle de son grand travail parmi les sombres esprits Catholiques
St Luc - reçu par James Padgett le 14 Mai 1917, Washington, USA.
C’est moi, Luc.
Je veux profiter de l’occasion pour écrire en présence de cette chère personne dont j’ai la charge (Eugène Morgan). Comme il le sait, j’ai été très présent à ses côtés, faisant pour lui ce qui me procure un grand plaisir, et je l’aide également dans son travail qui consiste à essayer de convertir certains des esprits obscurs qui vivent et souffrent dans les croyances très erronées qu’ils avaient lorsqu’ils étaient sur terre, et qui, si on les laisse seuls, les feront rester dans leur obscurité pendant un ou des temps qui ne peuvent être déterminés. Je tiens également à dire qu’il ne peut pas apprécier le travail qu’il accomplit, ni ses résultats sur ces esprits qui viennent à lui. En effet, ils ne viennent pas dans un but bienveillant, mais pour proclamer sur lui les anathèmes (une interdiction, une malédiction ou une excommunication ecclésiastique formelle) de l’église qu’ils ont utilisés, lorsqu’ils étaient sur terre, pour effrayer les croyants indisciplinés de leurs congrégations. Bien sûr, je fais référence aux prêtres de l’Église Catholique, car ce sont eux, parmi tous les esprits du monde des esprits, qui déploient les plus grands efforts pour garder leurs fidèles ensemble. Et avec les plus grands sentiments de haine et d’indignation, ils s’opposent à toute tentative d’intrusion et de changement des croyances de ces fidèles.
Mais je suis heureux que ma charge ne soit pas effrayé et qu’il ne permette pas à ces prêtres de l’empêcher de faire son travail, car c’est un travail merveilleux. Jamais auparavant, dans toute l’histoire du Catholicisme et de leurs chefs trompés dans le monde des esprits, des mortels ont tenté d’empiéter sur l’autorité et la domination de ces prêtres. Par conséquent, il ne doit pas être surpris de savoir que sa croisade, car je dois appeler ses efforts ainsi, a déclenché une agitation considérable parmi ces adeptes aveugles et leurs chefs aveugles. C’est plus particulièrement le cas lorsqu’on sait que beaucoup de ces Catholiques se sont vu montrer le chemin de la lumière et ont ainsi saisi l’occasion de suivre les instructions et les enseignements qui leur ont été donnés et de sortir de leur obscurité et de s’éloigner des sillages de ces prêtres.
Il accomplit une grande œuvre et doit persévérer, car s’il a permis de sauver un seul de ces pauvres esprits bienveillants, il a accompli une œuvre plus grande que celle de conquérir une ville, comme le dit la Bible. Mais il n’a pas seulement montré la lumière et à la vérité à un seul, mais à plusieurs, et ceux qui ont ainsi été sauvés de leurs ténèbres et de leurs souffrances ont enseigné la voie aux autres, et l’œuvre qu’il a ainsi commencée se poursuit dans une progression presque géométrique. Aucun homme auparavant n’a fait ce travail parmi les esprits de cette foi, et lorsqu’on considère qu’il y en a des myriades, on peut apprécier les possibilités qu’a un travailleur sérieux de transformer une âme pécheresse, ignorante et satisfaite dans le péché, en un esprit de lumière et de bonheur.
Et je tiens à lui dire que son œuvre est de plus en plus connue (de faire connaître quelque chose de général) par toute la foule des fidèles Catholiques. Beaucoup s’interrogent sur ses effets sur les congrégations de fidèles, et beaucoup, étant également devenus insatisfaits de leur condition, ont commencé à douter de la vérité des enseignements des prêtres et de leurs promesses de salut par les prières et les messes, et commencent à se demander où ce mortel peut être trouvé et comment il peut être atteint. Maintenant, ce que je vous ai écrit est un fait, car je visite ces sphères où vivent ces esprits et j’entends ce qui se dit parmi eux, et je sais que les efforts, que ma charge a déployés pour aider ces sombres esprits Catholiques qui sont venus à lui, ont fait beaucoup de bien.
Eh bien, je pourrais continuer bien plus longtemps ma description de l’effet que son travail a eu sur ces esprits des ténèbres et de l’illusion, mais je ne le ferai pas ce soir. Maintenant, je voudrais lui dire quelques mots personnels. Comme il le sait, je prie pour lui et je m’intéresse à toutes ses pensées en matière spirituelle, et je suis avec lui dans les moments de doute et de perte de foi, en essayant de l’encourager. Et je veux dire qu’il ne doit pas perdre la foi ou douter de ce que nous lui avons écrit ou de la vérité qu’il a reçu, dans son âme, l’Amour Divin à un grand degré, et que, s’il continue à prier, deviendra de plus en plus fort. Après un certain temps, sa foi deviendra si forte qu’il lui sera presque impossible de douter et il réalisera alors le sens de la foi telle que le Maître l’a définie ; toutes les aspirations de son âme deviendront des réalités.
Il est béni parmi les mortels, car il y a très peu de gens qui ont avec eux l’association et les rapports des esprits élevés, comme lui. Lorsqu’on comprendra ce que cela signifie, on verra qu’il jouit de ce pour quoi le monde civilisé, parmi ses membres d’église, prie continuellement et pourtant ne réalise jamais, comme il le fait, de façon palpable et indéniable, la présence de ces esprits élevés et la présence sensible de leur amour, et même celle du plus haut et du plus grand de tous les esprits – le Maître.
Je suis si anxieux qu’il réalise tous les privilèges et les bénédictions qui lui ont été accordés, car je veux qu’il développe son âme et me permette d’entrer dans une relation plus élevée et plus étroite, que seul le plus grand développement de son âme pourra provoquer.
Je n’écrirai pas plus ce soir, car je vois que vous êtes quelque peu fatigué mais, pour conclure, permettez-moi de dire que je désire ardemment qu’il réalise qui et ce que je suis, et combien je veux qu’il comprenne que je suis son propre Ange Gardien, et que seul mon amour me permet de remplir mon devoir avec plaisir. Tant qu’il vivra comme un mortel, je serai avec lui, et au fur et à mesure que le temps passera, je me rapprocherai de lui, ce qui aura pour effet d’accroître de plus en plus ses pouvoirs jusqu’à ce que, avant que le moment ne soit venu pour lui d’accomplir la grande tâche qui lui a été confiée, il soit dans cette condition qui lui permettra de la mener à bien à la gloire du Père et au salut de l’humanité.
Vous vous étonnerez peut-être que j’écrive avec tant d’enthousiasme ce soir, mais lorsque vous réaliserez le grand travail qui doit être accompli et que je sais parfaitement ce qu’il signifie, et que, de plus, j’ai dans mon âme le Grand Amour Divin du Père à un degré que peu d’Esprits Célestes ont, vous ne vous étonnerez pas.
Alors, croyez-moi et faites-moi confiance, et sachez sans aucun doute que je vous aime tous les deux d’un amour plus que fraternel. Que le Père vous bénisse et vous garde tous les deux sous sa garde. Priez, priez et croyez. Bonne nuit, votre frère dans le Christ, Luc.