Par ordre Chronologique 1917
Jules César partage ses expériences après avoir reçu l’aide d’un Esprit Divin
Jules César - reçu par James Padgett le 1 Mai 1917, Washington, USA.
C’est moi, Jules César.
Oui, je suis l’esprit de ce Romain qui se croyait si important, et qui s’est rendu compte qu’il était un esprit très insignifiant à sa place dans le monde des esprits.
Eh bien, je suis heureux de pouvoir vous écrire à nouveau, d’autant plus que je peux vous dire que depuis la dernière fois que je vous ai écrit, je suis sorti de mes enfers et de mes tourments, et je suis maintenant dans la troisième sphère où il y a tant d’amour et de bonheur.1 Cela peut vous paraître un peu surprenant, mais ce ne l’est pas vraiment, car vous vous souviendrez que la dernière fois que je vous ai écrit, je vous ai informé que j’allais aller avec le bel esprit qui était, selon votre suggestion, venu vers moi et que j’écouterais ses paroles de sagesse, comme je les connais maintenant, et que je prendrais au sérieux ce qu’il pourrait me dire. Eh bien, je suis allé avec lui et il était si aimant et patient, et semblait avoir une si grande connaissance des vérités de Dieu que je ne l’ai pas seulement écouté une fois mais plusieurs fois, et ai fait un grand effort pour suivre ses conseils.
J’ai commencé à prier le Père pour l’afflux de ce grand Amour Divin dont le bon esprit m’avait parlé, et j’ai continué à prier jusqu’à ce que je sente son afflux, et l’effet sur mon âme a été merveilleux car, lorsque j’ai reçu l’Amour, j’ai découvert que l’obscurité m’avait quitté ainsi que ma souffrance et, avec cet Amour, j’ai connu ces vérités dont on me parlai – j’ai acquis la conviction que ces choses étaient vraies. Lorsque j’ai commencé à avoir cette expérience, j’ai continué à prier plus fort et tous les désirs et attentes de mon âme et de mon esprit qui pouvaient me perturber m’ont quitté, et je n’ai cessé de sans cesse prier.
Comme vous le savez peut-être, lorsque je vivais sur terre, j’étais une personne très positive et pleine de vie, et ces caractéristiques je ne les ai pas perdues lorsque je suis devenu un esprit, malgré le fait que je suis resté tant de siècles dans un état de stagnation et de détresse, car pendant tout ce temps je n’avais aucun but vers lequel je pouvais aspirer, ni de paix meilleure que celle où je vivais les années mornes et longues de mon âme.
Mais dès que j’ai trouvé qu’il était possible que je connaisse un futur de lumière et de bonheur, je me suis déterminé avec toutes les énergies de mon âme de chercher ce bonheur. Et comme il m’a été dit que mon progrès dépendait très largement de mes propres efforts, j’ai fait en sorte de ne laisser personne s’opposer à ma recherche pour atteindre cet amour Divin. Et, grâce au Père, je fus finalement soulagé de tous mes supplices, et ait éprouvé l’amour dans toute son intensité ainsi que la joie et la communion de beaux et aimants esprits. Mais je ne dois pas négliger de dire qu’au delà de mes efforts personnels, j’ai reçu l’aide et le soutien des prières de beaucoup d’esprits aimants qui semblaient si anxieux que j’obtienne cet amour et devienne en harmonie avec le Père et Sa volonté. Et, maintenant, je ne suis plus Jules César, un être rancunier et méchant, mais un très humble enfant reconnaissant car je suis toujours un enfant dans la connaissance de la grande vérité dont j’ai entendu tant et de choses, et dans l’amour.
Même aujourd’hui, c’est si merveilleux pour moi que je peux à peine comprendre ce que tout cela signifie. Mais je sais que, alors que j’ai été pendant de longs siècles un esprit souffrant, mal-aimant et mal-aimé, ne cherchant que la solitude, cultivant mon ressentiment, je suis maintenant un esprit brillant, aimant et aimé, toujours à la recherche et ne me lassant jamais de l’association de ces esprits lumineux, avec lesquels je partage maintenant ma demeure. En outre, des esprits supérieurs et plus grands viennent vers moi, m’encouragent à me battre et à prier, et me parlent des merveilles qui sont devant moi et qui peuvent être les miennes.
Je fais partie des derniers, mais ces esprits me disent que je peux faire partie des premiers, et je sens qu’il n’y a aucun pouvoir dans tous les enfers qui peut, et aucun pouvoir dans tous les cieux qui m’empêchera de progresser et d’obtenir une maison dans les Cieux Célestes.
Je désire aussi vous dire que je suis venu vers vous à plusieurs reprises lorsque les esprits vous écrivaient les merveilleux messages de vérité, et j’ai appris d’eux beaucoup de vérités que j’ai essayé de m’approprier, et elles m’ont tant aidé et révélé certains des plans fournis par le Père pour le salut des hommes et des esprits.
Vous ne pouvez pas concevoir le grand nombre d’esprits qui sont avec vous lorsque ces messages sont délivrés, et combien beaucoup d’entre eux sont impatients d’apprendre la vérité et de recevoir l’aide que ces vérités apportent. Beaucoup ont trouvé la lumière et le bonheur par la connaissance qui leur a été transmise, et encore plus par l’aide que ces beaux esprits aimants leur donnent ; car il semble que chaque fois que ces esprits qui sont dans les ténèbres indiquent un désir d’apprendre la vérité, ces esprits élevés sont toujours prêts et désireux d’enseigner, d’aider et de consoler ceux qui sont dans l’obscurité.
Je ne peux pas vous expliquer à quel point tout cela m’a non seulement étonné, mais m’a surtout fait regretter d’avoir laissé passer tant d’années, sans avoir demandé l’aide de ces esprits qui sont souvent venus vers moi, avec leurs aides et conseils ; mais je les ai évités et je me suis détourné d’eux, ne croyant pas qu’ils pouvaient m’être d’un quelconque secours. Quelle grande erreur et j’ai payé un prix élevé pour avoir négliger ce chemin vers le salut.
Et je tiens à ajouter que si je n’étais pas venu à vous, par curiosité plus qu’autre chose, je ne serais pas maintenant dans l’état où je suis ; car ce n’est qu’après que vous m’ayez parlé et m’ayez parlé de la manière dont je pouvais être réconforté, et que vous m’ayez mis en relation avec ces esprits et m’ayez conseillé de les écouter, que j’ai pensé à la possibilité que je puisse être sauvé ou que je puisse trouver un soulagement à mes conditions alors difficiles. Je dois donc vous exprimer ma gratitude pour votre bonté et, comme vous me l’avez alors dit, votre amour envers moi.
Je suis un autre César maintenant. Je n’écrirai pas plus ce soir, mais comme je vous l’ai déjà dit, je reviendrai un jour prochain vous écrire une lettre sur certaines de mes expériences sur terre et dans le monde des esprits durant les premières années de ma vie d’esprit. Alors, en espérant que vous prierez pour moi et que vous m’accorderez vos bonnes pensées, je vous souhaite une bonne nuit.
Votre véritable ami, César (Jules). 1