Par ordre Chronologique 1917

Samuel Mills est étonné des progrès que Forrest a fait pour sortir des ténèbres, il va essayer de faire de même et de chercher l’Amour du Père

Samuel Mills - reçu par James Padgett le 3 Mars 1917, Washington, USA.

C’est moi, Samuel C. Mills.

J’ai entendu ce que Forrest a dit, et je suis certain qu’il croit que ce qu’il a dit est vrai, car je peux te dire qu’il est devenu un esprit merveilleusement brillant, et semble être tellement heureux et joyeux.

Eh bien, tout cela est vraiment étrange pour moi. Lorsqu’il est venu dans le monde des esprits et s’est retrouvé dans les enfers, l’obscurité et la souffrance, j’étais dans une certaine lumière et relativement heureux mais, maintenant, il est tout beau et heureux, et je suis toujours là où j’étais. C’est certainement merveilleux ! Mais comme je te l’ai dit dans ma dernière lettre, je ne peux pas me satisfaire de ma condition, et je vais chercher, et j’ai déjà commencé, à obtenir cet Amour qu’il me dit être la cause de son merveilleux changement ; et je ne cesserai de chercher jusqu’à ce que je réussisse à l’obtenir, car je sens que s’il a pu obtenir l’Amour, je le peux aussi.

Il m’a parlé, et bien qu’il n’ait pas pu m’expliquer comment le changement lui est venu, il dit pourtant qu’il a accepté ton conseil et l’aide de ta femme, et qu’il a commencé à prier, aveuglément et sans foi, et qu’il a continué jusqu’à ce qu’il commence à réaliser que quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant se passait dans son âme et qu’il continuait à travailler d’autant plus qu’il priait. Et il n’a pas cessé de prier jusqu’à ce que l’obscurité le quitte, et avec elle la plus grande partie de sa souffrance. C’est tout ce qu’il a pu me dire, alors je suis son exemple. J’espère que d’ici peu, je pourrai t’écrire comme il l’a fait. Ce sera une chose merveilleuse ! Je n’écrirai pas plus, mais je prierai et j’espère que tu prieras pour moi. Les esprits qui sont ici et qui semblent t’aimer tant, disent qu’ils prieront avec moi, et ils me disent qu’il n’y aura aucun doute quant aux résultats.

Alors, bonne nuit, ton vieil ami, Mills.