Par ordre Chronologique 1917
La vérité de la Bible relativement aux faits contenus dans l’Ancien Testament
Élie - reçu par James Padgett le 18 Mars 1917, Washington, USA.
C’est moi, Élie.
Je viens ce soir pour écrire un court message sur le sujet de « La vérité de la Bible quant aux choses qui sont contenues dans l’Ancien Testament ». Par cela, je ne veux pas dire que je vais développer l’ensemble de cette partie de la Bible, mais seulement de la partie qui est relative à la période dans laquelle je suis supposé avoir vécu.
En premier lieu, mon entrée sur la scène de la vie Juive, et de l’histoire, fut très abrupte et peu de choses ont été écrites sur ma vie antérieure et rien d’autre si ce n’est que j’étais un Tishbite vivant dans cette partie de la Palestine où les faits, les actes des prophètes et des hommes de la race hébraïque sont très rarement mentionnés, et on ne connaît que peu de choses sur ces gens.
Quand je me suis fait remarquer, je n’étais pas très connu et, pour les auteurs des Écritures, il semblait que j’étais sorti de l’inconnu où Dieu avait pris soin de m’instruire et de me communiquer les vérités de Ses lois, ainsi que les actes de désobéissance de ces Juifs parmi lesquels j’étais apparu. Mais une grande partie des récits au sujet de mon apparition et des choses que j’ai déclarées et faites sont imaginaires. Elles ne sont que le résultat du fonctionnement de l’esprit de ceux qui ont écrit les histoires de la vie des Juifs à cette époque et de la manière dont elles été écrites dans la Bible.
J’ai réellement vécu et appartenu à la catégorie des prophètes et j’ai mis en garde les rois, et les dirigeants, de la colère de Dieu qui était imminente et de leur manière incorrecte de vivre. J’ai été écouté par ces rois qui ont parfois tenu compte de mes avertissements. Ils sont subi certaines des conséquences d’une manière semblable à celle décrite dans la Bible.
Mais je n’ai jamais prétendu avoir une communication directe avec Dieu, ni communiquer des messages qu’Il m’avait ordonné de délivrer par sa propre parole, ou que j’avais jamais vu Dieu, ou que je savais qui ou qu’est-ce qu’Il était.
J’étais un homme qui vivait de façon plutôt isolée et qui connaissait les enseignements et les croyances des Israélites tels qu’ils étaient connus à l’époque. Je méditais et je priais également beaucoup, possédant une grande partie de l’instinct religieux. En fait, je croyais vraiment que les pensées et les perceptions de la vérité qui m’arrivaient étaient en réalité les messages du monde invisible. Possédant la connaissance des vérités morales, telle que déclarée dans le Décalogue et enseignée par les prêtres du temple, je pouvais facilement ainsi discerner et comprendre que les actes et les actions des rois et du peuple étaient une violation de ces vérités morales. Et donc, lorsque j’ai eu connaissance de ces violations, je suis allé vers ces dirigeants et ces gens, j’ai dénoncé leurs actes et leurs actions et les ai menacé de la colère de Dieu, à moins qu’ils ne cessent leurs actes de désobéissance et retournent au culte du seul vrai Dieu que la race Hébraïque, distinctement, reconnaissait et adorait. Quelquefois je fus reçu comme le vrai prophète de Dieu et parfois je ne le fus pas et, par conséquent, mes messages ont parfois été reçus et crus, et d’autres fois ils ne le furent pas.
J’ai surtout insisté sur le fait qu’il n’y avait qu’un seul Dieu et qu’Il était le Dieu des Hébreux et que tous les autres dieux qui étaient adorés par une partie des Juifs et par les Gentils, étaient de faux dieux que les hommes ne devraient pas adorer. Et lorsque je parus à Achab et que je dénonçai les dieux de Belial, je faisais, comme je le croyais, les devoirs que mon Dieu m’avait imposés et qui étaient si nécessaires pour détourner le peuple de ses fausses croyances pour célébrer une reconnaissance en un seul vrai Dieu.
Eh bien, il y a beaucoup de choses liées à ces écrits qui ne se sont jamais produites et qui sont souvent mentionnées et acceptées comme preuve du pouvoir supérieur de mon Dieu sur le dieu Baal. La consommation, sur l’autel, par le feu, des offrandes par la puissance de Dieu, après que les prêtres aient appelé leurs faux dieux pour répondre à leurs prières sans toutefois recevoir de réponse, n’a jamais eu lieu. Elle est le résultat des efforts d’un écrivain Juif pour démontrer, à son peuple, le pouvoir, l’activité, et la proximité de ce Dieu avec Ses prophètes. Un tel incident n’a jamais eu lieu, et il y a beaucoup d’autres événements liés aux pouvoirs que je possédais en tant que prophète de Dieu, qui n’ont jamais eu lieu.
Bien que je me considérais et me croyais prophète de Dieu, je n’ai jamais eu aucun des pouvoirs surnaturels, et je n’en ai jamais fait la démonstration comme cela est rapporté dans l’histoire supposée de ma vie de mortel.
Il y a un autre exemple auquel je désire me référer. C’est ma supposée ascension au ciel, sur un char de feu, en présence d’Élisée. Ce n’est qu’un conte, comme je peux le dire, bien raconté, mais il ne s’est jamais produit. Je n’ai pas ascensionné dans mon corps physique, pas plus que ne l’a fait, à ma connaissance, aucun autre mortel, même pas le Maître, Cela serait contraire aux lois de Dieu qu’une telle chose se produise. Dieu ne viole jamais Ses lois dans le but de démontrer, aux mortels, son pouvoir, ou la grandeur de ses disciples ou pour n’importe quel autre but.
Non, je suis mort comme d’autres mortels, et ait été enterré comme il fallait que je sois enterré, ayant avec moi, au moment de ma mort, des amis et des parents. Depuis ce temps mon corps physique n’a jamais été ressuscité et ne le sera jamais.
Je suis » monté » dans le monde des esprits, avec mon corps spirituel, comme tout autre mortel le fait au moment de la mort de son corps physique depuis que le monde de l’existence humaine a commencé. Dans l’avenir, les esprits des hommes continueront à » monter » et leurs corps physiques retourneront aux éléments à partir desquels ils ont été composés.
On peut supposer que, parce que j’étais versé dans les enseignements des lois religieuses des Hébreux et des préceptes du décalogue, que je me croyais prophète et spécialement délégué par Dieu pour dénoncer les péchés et les maux des rois et des gens qui avaient abandonné les croyances et les pratiques de leurs pères, j’ai mérité ma place au ciel, dans le bonheur suprême avec lequel l’enfant obéissant entrerait, en parfaite harmonie avec les lois de Dieu. Eh bien, si j’avais été un tel enfant, j’aurais pu le faire, mais ne l’étant pas je suis simplement allé dans le monde des esprits et j’ai trouvé la place qui convenait à ma condition d’âme, en harmonie avec les lois de Dieu et Ses vérités, et qui devait déterminer où je devais aller.
La condition de l’âme détermine le destin de l’esprit. Aucune croyance en l’auto-justification, ou la conviction que moi – l’individu – ai été spécialement favorisé par Dieu pour faire son travail, ou que je suis plus proche de Dieu et mérite sa miséricorde et sa faveur particulière, ou une dispense spéciale exercée en ma faveur, ne peut jamais me placer dans des conditions, ou des degrés de bonheur, différents de ce que l’harmonie actuelle des qualités de mon âme avec les lois de Dieu et leurs fonctionnements, me donne droit.
La loi de l’adéquation fonctionne invariablement et en toutes circonstances, et les conditions et les qualités de l’âme, dans le monde des esprits, ne peuvent jamais être cachées ni contrefaites. Alors on se voit face à face. La loi dans son application et son effet ne se trompe jamais et ne permet jamais à l’âme, n’ayant pas la condition requise, d’entrer dans le Royaume des Cieux en pleurant Seigneur, Seigneur, n’ai-je pas prophétisé en Ton nom, etc.
Beaucoup de ces histoires de l’Ancien Testament peuvent être utilisées avec profit pour en tirer un récit moral, mais lorsque la question se pose de ce qui déterminera le destin de l’âme humaine, la vérité ne changera jamais et seule la vérité décidera de la réponse. Seule une âme pure et parfaite peut trouver sa demeure dans un ciel pur et parfait. Et seule une âme Divine peut trouver sa demeure dans un ciel Divin qui est la maison de l’âme qui possède l’essence Divine du Père, en relation avec cette plénitude, lorsque les qualités créées de l’âme ont disparu et ont été remplacées par la Substance Divine.
Ainsi, nous pouvons être des prophètes et des prédicateurs, sages dans la connaissance intellectuelle des vérités religieuses, des saints sur la terre, des apôtres et des disciples et, pourtant, n’ayant pas la purification de l’âme ou l’Essence Divine, nous ne pouvons entrer dans la maison qui nous conviendrait si nous avions l’une ou l’autre de ces possessions.
Laissez les prophètes de l’ancien temps, les sacrifices, le sang et l’expiation par procuration se reposer dans la mémoire de l’oubli et mettez vous à chercher et obtenir l’afflux de l’Amour Divin du Père. Alors la maison de l’âme sera vraiment et sûrement les Cieux Célestes où seules les choses Divines peuvent exister.
Eh bien, j’ai suffisamment écrit pour ce soir, et j’espère que vous trouverez mon message à la fois intéressant et utile. C’est vrai, et vous pouvez me croire que c’est dans cette vérité que repose la certitude de ce que le destin de votre propre âme peut être.
Je reviendrai bientôt, Je vous souhaite une bonne nuit.
Votre frère en Christ, Élie.