Par ordre Chronologique 1917

Hélène écrit que la séance à laquelle M. Padgett et Dr Stone ont pris part fut au détriment de leur propre progression spirituelle et Mary dit qu’elle n’aurait pas permis à aucun de ces esprits de s’approcher de son âme sœur

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 15 Mars 1917, Washington, USA.

C’est moi, Hélène.

Mon cher, j’étais avec toi, bien sûr, à la séance, et ce qui t’a été dit est vrai, et je n’ai pas besoin de répéter ce qui a été dit, mais j’ajouterai seulement que toi et le Docteur devez suivre les conseils qui vous ont été donnés. C’est absolument nécessaire.

Votre travail est différent, et vous seul pouvez le faire. Aucun autre médium ne peut le faire, et si vous étiez comme eux, vous ne pourriez pas le faire non plus. Toi et le Docteur devez donc vous rappeler que vous avez été sélectionnés pour un travail plus important que celui d’aider à rassembler les esprits et les mortels dans des communications, comme celles que les médiums de ce soir sont censés apporter aux personnes présentes.

Les esprits qui, selon le médium, étaient tes grands-parents, ne l’étaient pas, mais étaient simplement des esprits qui assistent à ses séances et qui se plaisent à faire croire aux visiteurs qui attendent qu’ils sont en réalité les esprits de leurs amis ou parents décédés. J’ai vu que toute cette réalité ne t’a pas impressionné, si ce n’est de la pitié pour le médium, car elle a été soumise à une telle pression et à de mauvaises influences.

Lorsque les Indiens hurlants, comme le médium les a décrits, sont venus voir le docteur, il a dû être surpris d’apprendre qu’il avait une nouvelle bande d’esprits aussi vifs pour l’aider dans son travail d’amour qui consiste à guérir les malades, et Mary a dit qu’elle ne laisserait pas de tels esprits entrer en relation avec son bien-aimé, même si elle devait faire appel à tous ses guides, et aux tiens également, pour les tenir à l’écart. Elle a dit que le Docteur n’avait rien qui puisse attirer de tels êtres vers lui, et qu’elle le plaindrait s’il devait avoir de tels compagnons autour de lui.

Eh bien, il y avait toutes sortes d’esprits présents, mais aucun de ceux que la médium supposait avoir vu ou entendu parler, n’appartenaient ni à toi ni au Docteur, et nous avons plutôt apprécié les pensées qu’il a eues quand ses nouveaux amis lui ont été présentés.

Mais, mon cher, ces séances ne te font aucun bien, et ce n’est qu’une perte de temps d’y assister, et je veux te conseiller de ne pas le faire. Je veux également dire, que les messages que le Docteur lit ne font aucun bien, car les gens qui l’entendent les considèrent comme de simples histoires d’imagination, intéressantes, mais sans effet sur la compréhension spirituelle. Ils ne sont pas en mesure d’en saisir la signification, et leur principal intérêt est de recevoir un message que le médium peut leur transmettre de la part de leurs amis spirituels. Ces messages ne sont donc pas utiles dans de tels endroits. Ils sont comme les enseignements de Jésus qui sont tombés sur un sol pierreux, ils ne prendront pas racine.

Je ne pense donc pas qu’il soit préférable de les lire à ces personnes. Le Docteur fait un bon travail lorsqu’il les partage dans le cadre d’une conversation privée, et que les personnes présentes l’écoutent avec le désir d’apprendre la vérité, ou même lorsqu’elles n’ont pas ce désir, parce que par cette écoute certaines des vérités peuvent trouver un logement, et germer.

Alors, avec mon amour, je te souhaite une bonne nuit, ta vraie et affectueuse, Hélène.