Par ordre Chronologique 1917
Edwin Forrest écrit qu’il progresse et est capable de voir la lumière
Edwin Forrest - reçu par James Padgett le 10 Mars 1917, Washington, USA.
C’est moi, Edwin Forrest.
Eh bien, Ned, je reviens 1, mais je ne te retiendrai pas longtemps, car je souhaite simplement te dire que je progresse et que je commence à voir la lumière et un peu de bonheur, et mon espoir s’est tellement accru que je sens déjà que je serai bientôt dans la condition où mon bonheur deviendra si grand que toutes mes souffrances me quitteront. Ta femme me dit qu’il est certain que mon espoir se réalisera, si seulement je continue à prier et à ouvrir mon âme à l’afflux de l’Amour, et j’essaie de toutes mes forces de suivre ses conseils.
Je suis allé voir ma mère et elle a certainement été surprise de voir ma brillante condition. Je veux dire brillante par rapport à la sienne, et à celle de ceux qui l’entourent, et elle s’est demandée ce qui en était la cause. Et lorsque je lui ai dit, et que je l’ai suppliée de suivre mon exemple et de prier pour cet Amour et de laisser tomber les croyances en son credo et en l’enseignement des prêtres. Elle a dit qu’elle n’était pas prête à le faire, mais qu’elle était obligée de croire ce que ces prêtres lui avaient dit de la volonté de Dieu et de la manière de sortir de ses ténèbres. Ce que je lui disais pouvait être vrai quant à mon expérience, mais elle était certaine que les messes et les prières que les prêtres offraient pour elle auraient bientôt leur effet et qu’elle sortirait bientôt du purgatoire et passerait dans les cieux de paix et de lumière. J’ai insisté sur le fait qu’elle se trompait et je lui ai demandé pourquoi, alors qu’elle était dans le monde des esprits depuis bien plus longtemps que moi et que pendant toutes ces années de son existence d’esprit, en dépit de leurs messes et leurs prières offertes pour elle, elle n’est toujours pas dans une meilleure condition que lorsqu’elle est devenue esprit pour la première fois, alors que moi, qui étais si méchant et pécheur sur terre, j’étais dans la condition dans laquelle elle m’a vu. Eh bien, elle n’a pas pu s’expliquer, et a dit qu’elle réfléchirait à la question et demanderait à certains de ses prêtres pourquoi il en est ainsi. Je l’ai quittée, et je l’ai suppliée afin qu’elle réfléchisse à la question et je lui ai dit que je reviendrais la voir, et que je continuerais à le faire jusqu’à ce qu’elle soit convaincue de la vérité de ce que je lui avais dit.
Eh bien, je crois que bientôt je pourrai la convaincre qu’elle est dans l’erreur et qu’elle ne trouvera jamais de soulagement aussi longtemps qu’elle continuera à croire que les prêtres et son zèle pour son église, pendant son séjour sur terre, peuvent lui venir en aide.
Je crois ce que tu dis, et je suivrai tes conseils. Je vais maintenant m’arrêter et, avec mon amour, je vais te souhaiter une bonne nuit.
Ton vieil ami, Forrest.
Edwin Forrest avait prédemment écrit quelques jours plus tôt le 04 Mars 1917.↩