Par ordre Chronologique 1917
Hélène confirme que Blaine et Bismarck ont écrit sur la guerre et que leurs propos étaient très sérieux
Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 1 Février 1917, Washington, USA.
C’est moi, Hélène.
Eh bien, mon cher, tu as reçu des lettres très intéressantes ce soir, et les deux esprits qui ont prétendu écrire l’ont réellement fait. Blaine s’intéresse à la crise qui a surgi, il procure ses conseils avec beaucoup d’enthousiasme et il souhaite que le président prenne immédiatement des mesures pour protéger les droits des États-Unis. Bismarck était très sérieux et pas du tout exaspéré quand il écrit, mais a déclaré très calmement ce qui était pour lui un droit pour son pays.
Eh bien, tout cela est très triste, et nous les Esprits, ainsi que vous les mortels, serons très heureux quand cette guerre cruelle sera terminée, car je dois te dire que beaucoup d’esprits arrivent des champs de bataille dans un très mauvais état, et que les esprits qui les reçoivent ont beaucoup de travail à faire pour les aider. J’ai visité certains des champs de bataille pendant les affrontements et j’ai vu des scènes terribles. Un jour je t’écrirai les résultats de mes observations et ce que les esprits des soldats ont dit et fait après être restés un certain temps dans le monde spirituel. La paix viendra, mais elle ne sera jamais une paix certaine et durable, jusqu’à ce que les hommes éprouvent, dans leur cœur, le véritable amour pour leurs frères mortels. Les réformes doivent venir de l’individu, et la victoire des nations en tant que telle n’apportera pas cette paix.
Tu es fatigué et je ne dois pas écrire plus. Mais je dois dire que tu es dans une bien meilleure condition d’esprit et d’âme, et si tu continues à prier le Père, tu seras bientôt en condition pour que les esprits supérieurs puissent écrire leurs messages, ce qu’ils souhaitent tant faire. Nous envoyons tous de l’amour et des bénédictions et nous désirons que tu sois heureux. Tu sais combien je t’aime et désire que tu sois heureux, et comme mes prières vont au Père pour ton bonheur et l’afflux de l’amour. Pense donc à moi et aime-moi, et aie foi et courage, et tu seras béni. Embrasse-moi et souhaite-moi une bonne nuit.
Ta vraie et bien-aimée, Hélène. 1
L’ensemble des messages relatifs à la première guerre mondiale sont disponibles par l’intermédiaire de ce lien.↩