Par ordre Chronologique 1917
Emmanuel Swedenborg ne veut pas que M. Padgett échoue comme lui a échoué dans son travail pour le royaume
Emmanuel Swedenborg - reçu par James Padgett le 23 Décembre 1917, Washington, USA.
C’est moi, Swedenborg. 1
J’ai entendu les messages que vous venez de recevoir et je désire vous faire comprendre la nécessité et l’importance de vous efforcer de suivre les conseils qui y sont donnés, car si vous ne parvenez pas à accomplir maintenant le travail dans lequel vous êtes engagés, vos regrets, lorsque vous viendrez dans le monde des esprits, seront si grands qu’il vous sera presque impossible de vous en débarrasser, même si vous progressez vers les sphères de l’âme où l’Amour est si abondant.
Je sais que ce que j’écris, c’est mon expérience et il m’a semblé que partout où je me tournais en cherchant à progresser, je voyais devant moi le mot « échec » et, pendant de longues années, ce souvenir m’a hanté. Comme vous le savez peut-être, l’échec est relatif, les hommes peuvent échouer dans leurs ambitions et leurs désirs de gloire, de richesse et de position, et pourtant, lorsqu’ils arrivent dans le monde des esprits, ils se rendent compte que de tels échecs ont relativement peu de sens et, suite à leur progression dans la vérité, ils oublient vite leurs échecs et les laissent derrière eux. Mais lorsqu’à un mortel il a été conféré une œuvre qui n’a pas pour objet l’accumulation de richesses ou l’obtention de la gloire ou d’une position, mais la grande et vitale finalité de montrer aux hommes le chemin par lequel ils peuvent se réconcilier avec Dieu et participer à Sa Nature même dans l’Amour et obtenir l’immortalité, et lorsqu’il lui a été donné le privilège de recevoir les Grandes Vérités de Dieu en relation avec le salut des hommes, alors je dis qu’un échec signifie une grande catastrophe pour lui et une plus grande calamité pour l’humanité, et que l’homme est dans un état mental et de mémoire indescriptible.
Très peu d’hommes se sont vu conférer ce grand privilège, ce pouvoir et cette responsabilité. Je fus l’un d’entre eux et j’ai échoué, non pas parce que je n’ai pas essayé de recevoir et de délivrer la vérité, mais parce que j’ai empêché, suite à mes idées préconçues sur ce que devrait être la vérité, la vérité réelle et pure, de venir à moi et, de là, à l’humanité. D’une certaine manière, je fus inconscient de mon échec ou de l’existence en moi de conditions qui ont causé l’échec. Cependant, lorsque je suis arrivé dans le monde des esprits et que j’ai réalisé l’échec que j’avais commis, alors tout, dans ma conscience, était un échec.
Dans votre cas, vous n’avez pas de telles idées préconçues pour vous gêner ou vous empêcher de recevoir la vérité, car vous n’êtes utilisé que comme un instrument pour que ces vérités soient transcrites et elles sont délivrées dans la langue même des écrivains, et votre échec, s’il y en a un, sera entièrement dû à votre indifférence ou à votre manque d’effort pour vous mettre dans une condition qui permettra d’écrire les messages. Vous devez voir votre responsabilité et votre devoir, et je peux dire votre amour, qui doit vous pousser à travailler et vous ne devez pas échouer.
Je suis votre ami, votre frère et votre collaborateur pour faire connaître ces vérités et je n’écris que parce qu’en tant qu’échec, je peux parler d’expérience. Mon frère oriente donc davantage ta pensée vers ce travail et, si nécessaire, sacrifie toute considération mondaine pour poursuivre ton travail et perfectionner tes efforts pour remplir la grande mission dont tu as été béni.
Je n’en écrirai pas plus maintenant. Que le Père vous bénisse de Son Amour.
Votre frère dans le Christ, Swedenborg.
Les précédents messages, publiés, de Swedenborg datent du 17 Décembre 1915 et du 8 Avril 1917.↩