Par ordre Chronologique 1917

Un esprit écrit une très belle lettre d’amour à son âme sœur

Mme Horner - reçu par James Padgett le 16 Décembre 1917, Washington, USA.

Je suis Mme Horner. 1

Permettez-moi de ne dire que quelques mots, car j’ai tellement hâte d’écrire quelques lignes, et ce depuis un certain temps. J’ai souvent été avec vous (Dr. Stone) et mon mari lorsque vous parliez de choses concernant le monde spirituel et j’avais grand espoir qu’il croirait ce que vous lui disiez et qu’il tournerait ses pensées vers une enquête sur les vérités qu’il trouverait sûrement, et me donnerait ainsi l’occasion de venir à lui oralement, au moins, et de lui dire que je ne suis pas morte, mais très heureuse et de veiller toujours sur lui pour le réconforter.

Je sais que j’ai été loin de lui, comme il l’a pensé, pendant longtemps, et que d’autres choses sont intervenues dans sa vie pour que, plus ou moins, il m’oublie, et qu’il pense que c’était toute la vie de vivre sur terre et d’y trouver son bonheur. Cela, bien sûr, était tout à fait naturel, et je n’ai pas été blessée, comme vous le dites, vous les mortels, par le fait qu’il avait, comme il le pensait, donné son affection à une autre ; car je connaissais les conditions de son cœur mieux que lui-même ne le connaissait et je voyais que j’étais son véritable amour, et qu’aucun autre ne pouvait me le prendre ou, comme il peut être surpris de l’entendre, il ne pouvait pas le donner à un autre.

Je vous ai entendu lui parler de l’amour de l’âme-sœur et il en a une certaine conception, et je veux lui dire que c’est cet amour qui nous lie ensemble ; et rien dans tout l’univers de Dieu ne peut rompre ce lien. J’aimerais lui dire ce que signifie ce lien et un jour, si vous me le permettez, je le ferai, mais ce soir je ne prendrai pas votre temps.

Mais dites-lui ceci : que j’ai pensé, lorsque j’étais sur terre, que je l’aimais, et c’est ce que j’ai fait, mais que maintenant je me rends compte à quel point cet amour était faible par rapport à ce que j’éprouve maintenant pour lui, et à ce que j’éprouverai toujours. Il peut ne pas croire que je lui écris ou que mon amour pour lui est tel que je l’écris, mais aussi certain que son amie, la mort, viendra un jour à lui, aussi certain est-il que, lorsqu’il viendra dans le monde des esprits, il trouvera cet amour qui l’attend, et aussi son âme-sœur, juste à l’entrée de son vrai foyer.

Eh bien, je ne dois pas écrire davantage, mais dites-lui gentiment que je suis un esprit très heureux, avec ma maison dans la cinquième sphère, et que je suis brillante et belle en apparence, comme il me l’est dit. Lorsque j’ai quitté le plan terrestre, toute l’obscurité de la race 2 m’a quitté et je suis devenue très brillantes. Chaque esprit associé que j’ai eu était, et est, mon vrai frère et ma vraie sœur, et le Père est mon Père, et je suis son enfant. Au fur et à mesure que mon âme progressait et se développait dans l’Amour, je suis devenue plus proche du Père, et mon corps et mon apparence spirituels ont montré la pureté de mon âme. Et telle sera sa destinée si seulement il suit la voie que le Père lui a tracée pour obtenir l’une des belles demeures de ces sphères.

Je ne lui dirai plus qu’une chose avant d’arrêter d’écrire ; c’est que, comme mon âme s’est développée dans l’Amour, mon intellect et ma connaissance se sont également développés, et je suis devenue très sage sans avoir à étudier comme vous, les mortels, le faites sur terre ; et je vois maintenant que beaucoup de vos soi-disant sages sont, dans leur sagesse, très insensés, et dans leur compréhension très ignorants. J’écris ceci parce qu’il peut penser que je suis maintenant la même personne dans mon intellect et mes connaissances que j’étais lorsque nous étions heureux ensemble. Et nous avons été heureux pendant un court moment, car je l’aimais avec toute la ferveur de ma jeune vie et la confiance, et j’ai été si triste lorsque j’ai dû le quitter ; mais Dieu savait que c’était mieux, et maintenant je sais que c’était mieux ainsi. Comme je l’ai dit, je l’aime toujours, mais d’un amour plus grand et plus fervent que jamais ; et parfois je l’aime si intensément que je l’attire vers moi et que je jouis, avec lui, d’une communion d’esprit, même s’il ne le réalise pas.

Pardonnez-moi d’avoir écrit si longtemps. Avec mon amour pour lui, je vais lui souhaiter une bonne nuit. Je fus Mme Horner, pour une courte période, lors de ma vie sur terre, lorsqu’il m’a donné le bel amour de sa jeunesse, et je serai sienne pour l’éternité.

Mme Horner.

  1. Le Dr Stone connaissait son mari. (Jean Paul Gibsons)

  2. Mme Horner était une Afro-Américaine. (Jean Paul Gibsons)