Par ordre Chronologique 1917
.Un prêtre Catholique qui a interdit à ses fidèles de parler avec M. Morgan
Rev Williams - reçu par James Padgett le 8 Novembre 1917, Washington, USA.
Je suis le père Williams.
Je suis le prêtre qui a rendu visite à votre ami 1 hier soir, et j’ai été très agressif et insultant ; mais maintenant je tiens à m’excuser, car j’ai appris qu’il en savait beaucoup plus sur les réalités du monde des esprits que je ne le croyais possible, et plus que je ne le savais moi-même.
Bien sûr, s’il considère un instant ma position et le fait que pendant de longues années j’ai entièrement cru ce que je professais, et que j’ai également ressenti, comme un devoir envers Dieu et envers mon église, de défendre les doctrines de l’église, il peut comprendre pourquoi j’ai été si véhément, que je le considérais comme un ennemi de la vérité et un homme dangereux pour les adeptes de l’église et pour tout ce en quoi nous croyions comme sacré et saint. Je dois maintenant avouer que je vois certaines réalités sous un jour un peu différent, et que je ne suis plus certain de certaines des positions adoptées par l’Église, dans ses enseignements 2 quant au destin des hommes dans le monde des esprits.
J’aimerais beaucoup lui parler à nouveau et lui poser quelques questions concernant la position qu’il a prise, et ce non pas dans un but de controverse, mais pour connaître ses explications sur certaines des réalités qu’il a affirmées. Donc, s’il me tolère pendant quelque temps, je lui en serai très reconnaissant.
Écrit maintenant par l’intermédiaire de M. Morgan.
Je voudrais vous poser une question, à savoir comment avez-vous pris connaissance des réalités que vous avez affirmées être les grandes vérités qu’il faut comprendre pour obtenir le salut ?
M. Morgan a permis au père Williams de visualiser un esprit brillant.
Je l’ai vu.
Je suis très surpris de votre déclaration. Vous êtes en effet chanceux. Je suis satisfait de votre explication et je m’efforcerai d’en tirer profit. Je ne suis pas aussi vicieux que vous pouvez le supposer, je pensais seulement que je ne faisais que mon devoir en essayant de protéger mon peuple de celui que je croyais être l’émissaire du diable. Je vois maintenant mon erreur, et je vous remercie d’avoir été assez patient pour supporter mes abus.
Je suis, comme je l’ai dit, satisfait de vos explications, et je m’efforcerai désormais de devenir comme l’esprit brillant avec lequel vous m’avez mis en contact. Vous ne devez pas penser du mal de moi, car je réalise maintenant quel grand service vous m’avez rendu. Je vais maintenant partir.
Votre ami, l’ancien père Williams.