Par ordre Chronologique 1917
La loi de compensation 1
John Bunyan - reçu par James Padgett le 9 Janvier 1917, Washington, USA.
Je veux seulement écrire quelques lignes. Je m’intéresse beaucoup à vous et à votre travail et je veux faire tout ce que je peux pour aider. J’ai entendu le message de votre grand-mère, elle est magnifiquement encourageante et remplie de beaucoup de vérités profondes qui, si vous les saisissez et les appliquez, vous seront bénéfiques.
J’ai eu mes ennuis lorsque je vivais sur la terre, je n’ai pas bénéficié de cet Amour Divin dont elle parle et j’ai donc vécu ma vie au mieux avec seulement l’aide des pouvoirs naturels et une disposition plutôt joyeuse. Si j’avais possédé cet amour, je sais maintenant que j’aurais économisé de nombreuses heures d’inquiétude et apprécié les nombreuses heures de bonheur qui ne furent pas les miennes. Il semble que cela soit le sort ou le destin des mortels d’éprouver des difficultés ; comme quelqu’un l’a dit, l’homme est né pour les problèmes, mais cela n’est pas simplement vrai. En effet les hommes, dans une large mesure, créent leurs propres ennuis, cependant lorsque les hommes auront la connaissance de la grande loi de compensation, ils réaliseront que ce que je dis est vrai. Cependant grâce à Dieu, même si l’homme est responsable de ses propres problèmes et la Loi de compensation travaille avec impartialité, le Père aimant peut le libérer de ses ennuis et le rendre heureux. Et ce faisant, je veux dire, les demandes de la présente loi ne sont pas insatisfaites. Cette loi, elle-même, est soumise à une autre loi qui est, qu’à moins que la cause existe elle ne peut exiger quoi que ce soit du mortel ; et le Père en aidant ses enfants ne dit pas à la Loi : vous ne devez pas exiger une pénalité de cet enfant que j’ai envie d’aider, mais Il dit à l’enfant, reçois mon Amour et mon aide, et les causes de la demande de la présente loi cesseront d’exister.
Si les mortels pouvaient seulement comprendre cette vérité, ils ne continueraient pas à croire que le Père ne peut pas aider ses enfants, et ils verraient également que, pour conférer à cette aide, il n’est pas nécessaire d’annuler ou de suspendre cette grande loi dans ses opérations. Le Père n’accorde jamais une dispense spéciale pour soulager les mortels de payer les pénalités de la présente loi, mais il leur donne Son Grand Amour et, lorsqu’ils le possèdent, les causes qui entraînent les sanctions cessent d’exister.
La Loi de l’Amour Divin est la plus grande loi et supplante toutes les autres lois lors de leurs fonctionnements sur les âmes et les esprits des mortels. Eh bien, mon ami, je ne dois pas écrire plus et donc avec mon amour, je vais vous dire bonne nuit.
Votre frère en Christ, John Bunyan.
Ce message est publié dans le Volume 1, deuxième édition française, à la page 343 et dans le volUme III à la page 461. . Pour plus de détails vous pouvez consulter, en anglais, cette page.↩