Par ordre Chronologique 1917
William B. Cornelies était également présent durant la conversation au sujet de l’Amour Divin et de la transformation de l’Âme dans ce qui est appelé l’Essence du Père
William Cornelies - reçu par James Padgett le 24 Janvier 1917, Washington, USA.
Je suis William B. Cornelies.
Laissez-moi écrire et vous dire que j’ai écouté votre conversation de ce soir, et que j’ai été très intéressé par ce qui a été dit, et surtout par la partie de votre exposé où vous avez parlé de l’Amour Divin et de la transformation de l’âme en ce que vous avez appelé l’Essence du Père.
Eh bien, je tiens à dire que je me suis longuement penché sur les questions spirituelles ou religieuses et que les idées que vous avez exprimées sont nouvelles pour moi, et ouvrent à mon enquête un nouveau champ des possibilités de l’âme dans sa progression. Il peut vous sembler étrange que moi, qui suis dans le monde des esprits depuis de nombreuses années et qui m’intéresse à l’investigation de ce que je considère comme des vérités spirituelles, je n’aie pas entendu parler de cette doctrine de la transformation de l’âme en l’Essence de Dieu, mais c’est un fait. Bien sûr, j’ai été en contact avec une grande variété d’esprits, et certains prétendent posséder cet Amour Divin, mais je n’ai jamais eu de conversation ou de discussion avec eux sur cette question. J’étais en effet convaincu qu’il s’agissait d’esprits qui avaient été imprégné sur terre des croyances Chrétiennes orthodoxes, qui en étaient toujours dotés. Leurs prétentions à ce qu’ils appelaient cet amour, étaient fondées sur ce que l’on pourrait appeler leurs croyances en un objet imaginaire, sans substance, qui les satisfaisait. Cela, cependant, n’était pas digne de la considération de la part d’esprits qui avaient consacré leur vie entière, dans le monde des esprits, à l’étude des vérités spirituelles, basées sur les lois du monde des esprits telles qu’elles furent connues par l’intellect des hommes, capables d’étudier et d’analyser ces lois, et les vérités qu’elles contenaient.
J’ai de nombreux associés qui consacrent leur temps et leur pensée à l’étude de ces lois et des vérités qui peuvent en être déduites, et qui sont des hommes, ou plutôt des esprits, qui n’acceptent rien ou aucune déclaration comme une vérité qui ne peut être prouvée par des principes et des tests scientifiques. Nous ne sommes bien sûr pas du genre sentimental ou transcendantal, mais nous nous limitons à l’étude pure et exacte des lois qui régissent ce que nous percevons comme étant la condition réelle des substances spirituelles. Mais votre conversation m’a impressionné, et j’ai perçu que vous, les hommes, êtes sérieux dans votre discussion, et semblez avoir une ferme conviction quant à la vérité du fait que les âmes des hommes et des esprits peuvent être transformées par cet amour, que je ne connais pas. J’ai alors commencé à penser qu’il peut y avoir certaines vérités spirituelles qui dépassent la portée des investigations que mes compagnons et moi-même avons pu donner aux vérités spirituelles. C’est pourquoi je voudrais vous poser quelques questions à ce sujet et, si possible, savoir si, en tant que vérité, il existe une réalité telle que cet Amour Divin qui se distingue plus ou moins de l’amour que nous possédons tous. Donc, si vous êtes enclins à répondre à mes questions, je voudrais vous en proposer quelques-unes.
J’ai entendu ce que vous avez dit, et j’ai demandé si le professeur Salyards était présent. Un bel esprit intellectuel vient me voir et me dit qu’il est le professeur et qu’il connaît ce que vous avez dit et qu’il prendra un grand plaisir à répondre à mes questions et de me donner une explication complète de ce qu’est cet Amour Divin et de la manière dont il transforme l’âme en Essence du Père. Et il attire mon attention sur un certain nombre d’esprits brillants, et dit qu’ils sont des exemples vivants du fait de l’existence de cet Amour, et de l’effet qu’il a sur les âmes des esprits qui le possèdent. Il ajoute que l’apparence du corps de l’esprit révèle la condition de l’âme, et que si je regarde attentivement, je remarquerai dans tous ces esprits une apparence que je ne trouve pas chez les esprits qui ne prétendent pas posséder cet amour. Et après un examen attentif, je me rends compte que ce qu’il dit est vrai.
Il m’invite à une conversation, et je l’accompagne. Je vous remercie de votre attention et je vous souhaite une bonne nuit. Très respectueusement à vous, William B. Cornelies je fus un citoyen d’Angleterre.