Par ordre Chronologique 1917

Esprit qui a entendu les enseignements de Jésus quand il était sur terre

Elameros - reçu par James Padgett le 22 Janvier 1917, Washington, USA.

Je suis Elameros.

Je suis Grec, ou plutôt l’esprit d’un mortel qui était Grec, j’ai vécu à l’époque où Jésus marchait sur les collines et les plaines de Palestine, enseignant ses nouvelles doctrines de l’Amour Divin et du Royaume des Cieux. Je ne fus pas un de ses disciples ou un croyant en ses enseignements, car j’étais un disciple de Platon et de Socrate. J’étais satisfait de la vérité de leur philosophie, et je ne pensais pas qu’il puisse y avoir d’autres vérités que celles qu’elle contenait.

J’étais un voyageur et j’ai parfois visité la Palestine et, à plusieurs reprises, j’ai entendu Jésus enseigner aux multitudes qui semblaient si intéressées par ses discours. Je dois avouer que j’ai parfois été surpris par ses doctrines, et j’ai reconnu que, bien qu’elles traitent de sujets similaires à ceux contenus dans ma philosophie, elles étaient différentes, et donnaient à ces sujets une nouvelle et spirituelle signification à laquelle je n’avais jamais pensé antérieurement.

Je pouvais voir qu’il n’était pas un étudiant en philosophie, ou même un homme instruit, comme nous comprenions alors que les hommes devaient être instruits. Cependant la manière si éclairante et autoritaire de traiter ces questions m’a poussé à m’interroger quant à la source de son information, et lorsque, parfois, il disait qu’il ne parlait pas de sa propre connaissance, mais que son Père parlait par lui, je pensais que c’était un fait.

Vous devez savoir que je croyais en Dieu et aux dieux ou démons inférieurs qui exécutaient Sa volonté, et, lorsque Jésus a parlé de son Père, signifiant Dieu, il n’était pas, d’une certaine manière, contre nature pour moi d’accepter ce qu’il déclarait. Je me souviens alors que j’ai été impressionné par le fait qu’il ne parlait pas comme un esprit qui avait été développé par l’étude des philosophies, mais comme un esprit qui semblait avoir en lui ce qui avait été logé là par quelque grande intelligence extérieure. Il parlait, comme il l’a dit, en connaissance de cause, et les spéculations ne semblaient faire partie ni de ses conclusions ni de la cause de l’une quelconque de ses déductions. En dépit de ces impressions, j’étais trop confiant, et trop orgueilleux, que ma philosophie était la seule vraie, que ma connaissance de celle-ci était sans défaut, pour tenter de prendre sérieusement en considération ce que j’avais entendu Jésus dire, et, par conséquent, je n’ai pas pris en considération les vérités qu’il énonçait.

Je ne l’ai vu et entendu enseigner que quelques fois, j’ai alors entendu parler de sa crucifixion et de sa mort comme un malfaiteur, et je l’ai oublié. Quand je l’ai revu ensuite, j’étais dans le monde des esprits, et cela a continué après que je sois devenu un esprit. Il enseignait alors les mêmes doctrines que je l’avais entendu enseigner sur terre, mais il était un esprit merveilleusement brillant et glorieux. Je ne pense pas pouvoir écrire plus ce soir. Je reviendrai.

Votre frère en Christ, Elameros.