Par ordre Chronologique 1917
Jean donne des conseils sur la manière de tirer le meilleur parti de la lecture de ces messages 1
Saint Jean - reçu par James Padgett le 19 Janvier 1917, Washington, USA.
C’est moi, Jean. Je suis ici ce soir pour dire quelques mots sur votre condition spirituelle et pour vous montrer que vous devez faire un effort pour sortir de votre indifférence quant à notre écriture. Je sais que vous pensez que vous n’êtes pas en état d’écrire et que le fait d’être ainsi ne vous permet pas de faire l’effort et le succès ne peut pas venir dans les communications.
Il est vrai que vous devez être dans un certain état de réceptivité pour que nous puissions avoir de bons rapports avec vous et que nous puissions ainsi exercer nos pouvoirs en contrôlant votre cerveau et votre main dans l’exécution de notre travail, mais bien souvent, lorsque vous pensez que vous n’êtes pas dans cet état, vous vous trompez vous-même et provoquez ainsi en réalité l’état que vous imaginez exister en vous à ce moment-là.
Nous ne souhaitons pas vous imposer un fardeau qui pourrait vous opprimer ou vous mettre mal à l’aise et nous faisons attention, plus que vous ne pouvez le faire vous-même, à éviter tout état de tension qui pourrait vous nuire ou vous être préjudiciable de quelque manière que ce soit. Vous êtes le seul instrument que nous avons choisi pour faire notre travail, et vous pouvez facilement voir à quel point il est nécessaire que nous maintenions un rapport et une harmonie appropriés avec cet instrument.
Mais nous sommes également conscients que vous pouvez, par indifférence ou parce que vous pensez seulement que vous n’êtes pas en état de faire le travail, empêcher que les communications soient reçues par vous. Vous devez surmonter de tels sentiments et pensées et croire que vous êtes suffisamment autonome pour faire le travail.
Il reste encore beaucoup de messages à écrire sur ces grandes vérités que nous souhaitons que vous fassiez connaître au monde et le temps est court pour que vous puissiez faire le travail et permettre que les communications vous soient données.
Je pense, d’après ce que j’ai dit, que vous comprendrez l’importance de la nécessité de vous débarrasser de l’indifférence ou de l’attitude que vous avez récemment manifestée et de vous efforcer de toutes vos forces de vous mettre dans cette croyance et cette condition spirituelle qui vous permettront de consacrer plus de temps au travail.
Je remarque qu’à des moments où vous devriez écrire, le désir vous vient de lire un livre sur la nature de celui que vous avez lu ce soir et que vous exercez ce désir au détriment de notre cause. De tels livres ne vous font aucun bien car les vérités qu’ils contiennent vous seront révélées dans nos écrits et les nombreuses contrevérités qu’ils contiennent ne sont que nuisibles. Ces livres ne vous présentent que les spéculations de leurs auteurs et ces spéculations sont si variées et contradictoires que lorsque vous avez terminé votre lecture vous n’êtes en possession d’aucune nouvelle vérité et en fait cela rend la question de la vérité plus difficile à répondre qu’avant que vous ne commenciez la lecture. Mon conseil est donc de laisser ces livres sur les sujets qui concernent l’âme et le destin de l’humanité et apprendre seulement les vérités que nous pouvons vous déclarer et les assimiler et les arranger de manière à vous permettre de réaliser pleinement ce qu’est en réalité la vérité. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire que je dise quoi que ce soit de plus sur ce sujet ce soir.
Eh bien, votre femme vous a expliqué comment et pourquoi cette ingérence se produit et nous sommes disposés, et vous devriez l’être aussi, à ce que de telles interruptions viennent pour le bien que vous faites, vous ne pouvez pas le concevoir. Mais vous devez croire ce que nous disons lorsque vous êtes informé que les choses que vous faites en de telles occasions font partie du travail.
Je viendrai bientôt vous écrire une lettre sur un sujet important et il en sera de même pour beaucoup d’autres qui sont ici impatients d’écrire.
Oui, vous ne saisissez pas tout le sens des vérités ou de ce que vous lisez au moment où vous le faites. Vous passez en revue les écrits et vous vous faites une idée générale, puis en peu de temps, le souvenir de ces mêmes écrits vous quitte. Je vous conseille de lire plus lentement et de réfléchir à ce que vous lisez et de faire en sorte que cela trouve un logement dans votre mental. Vous feriez mieux de consacrer toute une soirée à la lecture d’une page et d’en saisir tout le sens plutôt que de lire une douzaine de pages de la manière superficielle dont je parle. Votre mémoire peut être améliorée afin que vous n’ayez aucune difficulté à vous souvenir de ce que vous avez pu lire. Essayez le plan dont je vous parle et, en peu de temps, vous vous rendrez compte des résultats. Prenez l’habitude, dans toutes vos lectures, de lire lentement et de saisir et digérer ce que vous lisez.
Cela fait longtemps que nous n’avons pas vécu sur terre et la question est une à laquelle nous n’avons jamais réfléchi pendant tous ces siècles, de sorte qu’il est un peu difficile de s’en souvenir, mais mon meilleur souvenir est que Judas était le plus jeune de tous les apôtres et celui qui était le plus impulsif et manifestait une certaine impatience sous la contrainte.
Eh bien, je vais maintenant m’arrêter et, ce faisant, je dirai que je suis souvent avec vous dans mon amour, essayant d’ouvrir votre âme à un grand afflux de l’amour du Père et à la réalisation qu’il est pour vous dans toute son abondance.
Nous vous aimons tous, nous essayons de vous aider et nous sommes si impatients que vous ayez l’environnement dans lequel vous désirez tant faire ce travail. Et vous les aurez prochainement comme nous vous l’avons promis.
Non, cela n’interférerait pas et, le moment venu, nous vous conseillerons tous de vous faire accompagner. Il est naturel et nécessaire que vous ayez une telle compagne et la seule réalité à prendre en considération est qu’en faisant votre choix, vous choisissez une personne qui peut être en harmonie avec vous pour ces questions spirituelles. Cela sera absolument nécessaire à votre bonheur et à la réussite de votre travail et nous vous aiderons à faire ce choix.
Je vous souhaite une bonne nuit.
Votre frère dans le Christ, Jean.
Ce message ne figure pas dans les volumes publiés. Il a été extrait des archives par Geoff Cutler et préparé par Catherine Whiteside en mai 2019.↩