Par ordre Chronologique 1917
Hélène presse M. Padgett de suivre les conseils de Jean
Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 19 Janvier 1917, Washington, USA.
C’est moi, ta vraie et affectueuse Hélène.
Eh bien, mon cher, je vois que tu es fatigué et que tu ne dois pas écrire davantage ; mais je veux dire que tu dois penser au message que Jean t’a écrit, car il est très important et signifie beaucoup pour toi comme pour nous et notre travail. Il était tout en douceur et en amour lorsqu’il a écrit, et il veut tellement que tu suives ses conseils, et je sais que tu le feras.
Laura t’a écrit et t’a parlé de sa rencontre avec son âme-sœur. Tous deux sont très heureux et tous les deux cherchent un plus grand apport de l’Amour Divin, ce dont je suis très heureuse. Je ne l’ai pas vu et, par conséquent, de ma propre connaissance, je ne peux pas te le dire, mais elle doit le savoir, et bien sûr, elle ne t’écrirait que la vérité. Je ne vois pas comment elle pourrait se tromper.
Eh bien, le dernier esprit est très anxieux de rencontrer son âme-sœur, mais je pense que je vais le garder sur le banc des angoisses pendant un certain temps, car il n’est pas tout à fait dans la bonne condition ; et s’il doit avoir quelques soucis avant de la rencontrer, cela lui fera peut-être du bien. C’est un esprit très décent, et je ne doute pas qu’il aimera beaucoup son âme-sœur ; mais il faut que certaines de ses pensées changent avant que je ne le conduise à elle.
Oui, elle a fait des progrès considérables, et c’est un esprit très affectueux. Elle n’est pas encore entrée dans la Troisième Sphère, mais elle recherche l’Amour très sérieusement et elle y sera bientôt. Je me suis particulièrement intéressée à elle à cause de M. Colburn, et je lui ai parlé de lui et lui ai dit qu’il était son âme-sœur, et qu’elle était souvent avec lui. Et ayant vu la Mary du Docteur lui écrire, elle est très impatiente d’écrire à M. Colburn. Elle se rend compte maintenant que son mari terrestre n’est pas son âme-sœur et que l’amour qu’elle lui porte est d’un genre très différent de celui qu’elle éprouve pour M. Colburn. Ce dernier l’absorbe à présent et le premier n’est plus qu’un souvenir de bonnes pensées et de bons vœux pour le bonheur de son mari. Et ces pensées n’interfèrent en rien avec l’amour plus grand et unique qui lui est venu. Comme je l’ai dit, elle est impatiente de lui écrire, et très bientôt elle en aura l’occasion.
Je suppose qu’il aimerait connaître quel était son nom durant son séjour sur terre et je vais le lui donner maintenant, bien qu’elle me dise de ne donner que son nom de jeune fille, car elle dit que le seul vrai mariage pour elle est celui avec M. Colburn, et elle veut venir à lui avec tous les souvenirs de sa vie terrestre effacés. Eh bien, elle s’appelait Nellie Robinson, et elle vivait dans l’État de New York, près de la ville de Buffalo. Elle était une villageoise et n’a jamais connu la vie en ville ; et pour sa satisfaction, elle dit de lui dire que sa vie de mortelle était aussi pure et sans souillure comme le feraient des pensées pures et une nature plutôt spirituelle.
Mais je n’écrirai pas plus sur elle maintenant, et je la laisserai raconter sa propre histoire et construire son propre amour. Mais dis à M. Colburn qu’il a de la chance d’avoir une si belle fille pour épouse spirituelle, et je suis heureuse qu’il en soit ainsi. Je ne dois pas écrire plus maintenant. Mon cher Ned, je t’aime de tout mon cœur et de toute mon âme, et je te souhaite une bonne nuit. Donne-moi mon baiser et va bientôt te coucher.
Ta vraie et tendre Hélène.