Par ordre Chronologique 1916

Constantin nie avoir accepté le Christianisme alors qu’il vivait sur la terre. Est maintenant un Esprit Céleste

Constantin - reçu par James Padgett le 5 Septembre 1916, Washington, USA.

C’est moi, Constantin. 1

Je fus un Empereur Romain et je suis décédé comme le leader de l’Église Chrétienne. Je n’étais pas vraiment Chrétien et je ne comprenais pas les vrais principes de l’enseignement Chrétien, mais j’ai adopté le Christianisme comme une religion d’État pour des raisons politiques car cela me permettait d’assouvir mon désir de détruire les pouvoirs de mes opposants qui étaient des croyants et des adorateurs des dieux du paganisme. Je fus un homme qui ne s’est absolument pas soucié de savoir si la croix ou le symbole des oracles étaient le véritable signe de la religion, ou si les adeptes des croyances religieuses appartenaient à l’église Chrétienne ou du culte des dieux que notre pays avait adopté et suivi pendant tant d’années.

Mon grand désir, lorsque j’ai proclamé le Christianisme religion d’État, était d’obtenir la puissance et l’allégeance de la majorité de la population de l’empire. Les Chrétiens étaient très nombreux et étaient des personnes de conviction intense – si intense que même la mort ne pouvait supprimer ou modifier leurs convictions – je savais donc que lorsqu’ils m’auraient donné leur allégeance, j’aurais des supporters qui ne pourraient pas être détrônés par ceux qui étaient des adorateurs des dieux anciens. Ces derniers n’étaient pas tellement, individuellement, attachés à leurs croyances religieuses ; leurs convictions ne devraient donc pas interférer avec n’importe quelle religion que je pourrais établir aussi longtemps que leurs intérêts matériels ne seraient pas menacés et ils reconnaîtraient alors officiellement cette religion comme religion d’État. Leurs croyances n’étaient pas les résultats d’une conviction, mais seulement celles que leurs ancêtres avaient acceptées et leur avaient transmis comme une sorte d’héritage. Ils croyaient aux dieux et oracles comme une chose qui allait de soi, sans jamais remettre en cause leurs croyances ni se demander si ces croyances étaient fondées ou non. La vérité n’était pas recherchée, leur conviction ne reposait que sur un simple et peu profond consentement.

Pendant toute la durée de mon mandat comme empereur, je n’ai jamais changé mes convictions et je n’ai jamais accepté les enseignements des Chrétiens comme la révélation de la vérité, et, en fait, je n’ai jamais considéré la religion, comme étant quelque chose digne d’être sérieusement considéré. Plusieurs doctrines ont été proposées et discutées par les enseignants ecclésiastiques et les dirigeants de cette religion, les doctrines que j’ai approuvées avaient été adoptées par une majorité de ces dirigeants comme étant la vérité et les déclarations correctes contenues dans les écritures des Chrétiens. J’ai laissé ces dirigeants mener leurs propres batailles de doctrines et de vérités, et lorsqu’ils avaient décidé ce qui devait être accepté et promulgué par l’église comme étant les vraies doctrines, je les ai de même approuvées et promulguées comme obligatoires pour tous les adeptes de la foi chrétienne.

Donc je n’ai pas, même si cela a souvent été dit, établi la canonicité de la Bible, ou déterminé et légalisé les doctrines qui avaient été déclarées et rendues obligatoires par les conventions des dirigeants de l’église. Bien sûr, je les ai validées et leur ai données mon approbation officielle, mais ce n’était pas mes idées, il ne faut donc pas dire que je les ai mises en place, car, si la doctrine des Ariens avait été acceptée et déclarée, par une majorité de ces ecclésiastiques, comme l’enseignement véridique des écritures Chrétiennes, je l’aurais validée et donnée l’autorité de l’État. Comme je l’ai dit, je n’étais pas de mon vivant un chrétien, et je ne suis pas mort comme un chrétien, malgré toutes les choses fantastiques et miraculeuses qui ont été écrites sur moi et ma conversion au Christianisme.

Quand je suis arrivé dans le monde des esprits, je me suis retrouvé dans une grande noirceur et souffrance, me rendant compte que je devais payer les pénalités pour les péchés que j’avais pensés et commis sur la terre ; et toutes les messes qui ont été dites dans l’intérêt de mon âme ne m’ont absolument jamais aidé à sortir de mon état malheureux.

Je ne savais rien de l’Amour Divin ou de la mission de Jésus en venant sur terre, et j’ai appris que mes péchés n’avaient pas été lavés comme les enseignants m’avaient souvent dit sur terre qu’ils le seraient. Pendant de longues années, je suis resté dans cet état d’obscurité et de malheur, sans trouver une délivrance par le fonctionnement mystique de l’expiation de Jésus dont les prêtres m’avaient parlé et à laquelle je ne croyais pas, ni grâce aux dieux auxquels j’avais appris à croire par nos philosophes et nos enseignants religieux. Non, j’ai ne trouvé aucun soulagement et mon état semblait être fixé, l’espoir du ciel Chrétien qui n’avait jamais été le mien, ou celui des champs Élyséens que je connaîtrais d’une manière voilée, ne m’ont pas permis d’envisager que mes souffrances connaîtraient une fin et que le visage heureux du bonheur apparaîtrait.

Mais après un certain temps, la lumière de la vérité que Jésus était venue enseignée s’est révélée à ma compréhension et à mon âme; L’Amour Divin du Père a alors commencé à couler dans mon âme et a continué à le faire jusqu’à ce que je le possède à un degré tel qu’il permette mon transport dans les Sphères Célestes, où je réside actuellement. Mon âme est une âme rachetée, pure et immortelle, ayant la connaissance et la conviction absolue que je possède, dans mon âme, l’Essence Divine du Père et la certitude de la vie éternelle dans le Royaume Céleste.

Je ne vous parlerai pas, ce soir, de mon expérience dans les plans de l’obscurité ou dans les sphères progressives successives, mais je reviendrai pour parler en détail de ces expériences. Mais, avant de terminer mon message, je souhaite dire, avec toute la force que j’ai, que seul l’Amour Divin du Père peut sauver une âme de ses péchés et la rendre une avec le Père dans sa Nature Divine.

Laissez les croyances et les dogmes et les doctrines humaines prendre soin d’elles-mêmes, apprenez la vérité et conformez vous à cette vérité, car la vérité est éternelle et inchangeable. Aucun décret de l’homme, aucun dogme de la tradition de l’église des premiers pères ou écrivains, aucune croyance des conventions ecclésiastiques, si solennellement adoptées et déclarées, ne peuvent transformer en vérité ce qui n’est pas une vérité. La vérité existait avant toutes ces choses et ne leur est pas assujettie, et elles ne peuvent rien y ajouter ou y retrancher.

Je ne dois pas écrire plus maintenant et je vous remercie pour m’avoir permis d’écrire.

Avec tout mon amour je vais vous dire bonne nuit.

Votre frère en Christ, Constantin. 2

  1. Constantin le grand (En latin : Flavius Valerius Aurelius Constantinus Augustus ; 27 Février 272 – 22 Mai 337), également connu sous le nom de Constantin I ou Saint Constantin, a été Empereur Romain de 306 à 337. Bien connu pour être le premier empereur Romain à se convertir au Christianisme, Constantin a publié l’édit de Milan en 313 qui a proclamé la tolérance religieuse envers toutes les religions dans tout l’empire. Il a convoqué en 325 le Concile de Nicée, le premier concile effectivement œcuménique (à moins que le Concile de Jérusalem ne soit ainsi classé). Le concile de Nicée a principalement traité de l’Arianisme. (Source : Wikipedia).

  2. L’Arianisme est l’enseignement théologique attribuée à Arius (AD 250 – 336), un prêtre Chrétien d’Alexandrie (Égypte), concernant la relation entre les entités de la Trinité (« Dieu le Père, » « Dieu le fils » et « l’Esprit Saint de Dieu ») et la nature précise du fils de Dieu comme une entité subalterne à Dieu le Père. Considéré comme hérétique par le premier Concile de Nicée de 325, Arius a été innocenté par la suite en 335 lors du premier synode de Tyr et puis, après sa mort, prononcé de nouveau hérétique lors du premier Concile de Constantinople en 381. (Source : Wikipedia).