Par ordre Chronologique 1916
Jean – Suite du message précédent
St Jean - reçu par James Padgett le 30 Septembre 1916, Washington, USA.
C’est moi, Jean.
Je désire terminer mon message et j’espère que vous êtes en mesure de le recevoir. Eh bien, alors que j’écrivais sur l’avenir ou la destinée de l’âme qui n’a pas connu la Nouvelle Naissance, je vais continuer là où je me suis arrêté.
Lorsque l’âme est entièrement purifiée et rétablie dans cet état de perfection que possédaient les premiers parents avant la chute, elle continue à vivre une vie de bonheur et de satiété, jusqu’à réaliser que ses possibilités de progrès, mental, moral ou spirituel, sont épuisées, qu’elle a atteint ses limites et que le bonheur dont elle peut alors bénéficier est le grand complément de celui qui lui est donné ou dont elle est capable de disposer. Cette condition satisfait la grande majorité de ceux qui ont atteint l’état d’homme pleinement restauré, et ils se contentent de vivre la vie d’une telle perfection, et de se reposer dans l’assurance qu’il n’existe pas de plus grand bonheur ou de condition plus enviable dans l’univers de Dieu.
Cependant, certaines de ces âmes ne sont pas complètement satisfaites, et elles continuent de désirer un progrès toujours plus grand. Mais elles se rendent compte qu’elles ont atteint la limite de leur progrès et qu’elles doivent continuer à vivre dans cet état qui leur procure le bonheur et le plaisir d’être parfaites et à l’égal du Père, comme Il en avait la volonté lorsque l’homme a été créé originellement l’être parfait. Mais nonobstant cette connaissance, lorsque l’âme se développe dans son amour naturel et dans ses facultés morales et mentales jusqu’à leur ultime limite, elle ne peut plus progresser. Elle éprouve alors une insatisfaction et, pour ainsi dire, un mal-être qui provoque un trouble et un désir conscient pour quelque chose qu’elle ne connait pas. Il se peut que ce soit le souvenir de quelque chose qu’elle a entendu au cours de sa progression à travers les sphères, ou une suggestion imparfaite d’une mémoire inconsciente, reproduite, dormante, héritée de leurs premiers parents, du grand don du progrès sans fin, potentiellement accordé aux premiers êtres créés par Dieu, et perdu, qui provoque le mécontentement et le désir pour quelque chose qui va bien au-delà de leur état parfait.
Quand cet état d’esprit et d’âme vient vers eux, alors ils sont sensibles aux enseignements et à l’aide de ces esprits qui possèdent l’Amour Divin dans leur âme, et réceptifs à la connaissance qu’il existe un chemin qui mène au progrès éternel et sans limite. Et beaucoup de ces âmes parfaites dans leur amour naturel ont suivi les conseils de ces esprits immortels, et ont quitté la haute sphère de leur perfection pour entrer dans les sphères inférieures de l’âme des cieux spirituels. Elles ont cherché, et trouvé, la Nouvelle Naissance de l’âme, ont progressé de sphère en sphère jusqu’à atteindre les Cieux Célestes, où elles continuent à progresser et à réaliser une satisfaction jamais entachée, mais toujours accompagnée par la connaissance qu’il existe des sphères supérieures qui sont des sphères du grand bonheur de la vérité et la connaissance. Mais, comme je l’ai dit, un plus grand, oui, un nombre beaucoup plus grand d’âmes humaines, trouveront et se reposeront, à l’avenir, dans l’état et le bonheur des premiers parents restaurés.
Il ne m’est pas nécessaire d’essayer d’appliquer les vérités que j’ai énoncées aux désirs et aux volontés des hommes, car l’importance vitale du choix entre l’avenir de l’Esprit divin et celui de l’homme parfait est si évidente que pratiquement tout mortel, qui n’a pas dénié dans son cœur l’existence de Dieu, a besoin d’aide afin de pouvoir appliquer la leçon enseignée. Et je dirai en terminant que cette leçon contient les vérités rendues certaines par l’observation et la connaissance réelles. La spéculation n’entre pas en ligne de compte et la possibilité d’erreurs ou de fautes est totalement éliminée. J’ai assez écrit et je vais m’arrêter pour ce soir.
Vous avez reçu le message de manière très satisfaisante et j’en suis heureux. Alors avec mon amour et mes bénédictions, je vous souhaite une bonne nuit, et que Dieu vous bénisse de Son Amour.
Votre frère en Christ, Jean.