Par ordre Chronologique 1916
Hélène affirme que Flavius Josèphe a écrit et commente les propos sur l’égalité des sexes
Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 3 Juin 1916, Washington, USA.
C’est moi, ta vraie Hélène.
Eh bien, mon cher, tu as reçu un message de Flavius Josèphe, qui peut être considéré comme un argument en faveur des droits des femmes, et je ne doute pas que les femmes seront d’accord avec lui, en particulier en ce qui concerne sa prédiction sur l’avenir des femmes.
Tout cela est peut-être vrai, et les prédictions pourront peut-être se réaliser. Je n’en sais rien. Mais ce que je sais, c’est qu’en ce qui concerne l’Amour divin du Père et les conditions dans les Cieux Célestes, il n’y a pas de distinction entre l’homme et la femme, si ce n’est que le développement individuel différent de l’âme. Et lorsque l’on considère en outre le fait que les deux parties de l’âme unique, représentées par l’homme et la femme, doivent, pour que l’âme soit parfaite, s’unir en parfaite harmonie, il est alors possible de comprendre que l’une ne sera pas supérieure à l’autre, mais que toutes deux doivent être égales, non seulement en amour et dans la nature du Divin, mais en toute autre qualité qui peut exister.
Donc, à mon avis, au lieu de penser aux droits des femmes et à d’autres questions de ce genre, les femmes et les hommes devraient consacrer leurs pensées et leurs aspirations à obtenir l’Amour Divin dans leur âme, avec la certitude qu’en l’obtenant à des degrés égaux, ils deviendront non seulement égaux les uns aux autres, mais deviendront si égaux qu’ils existeront comme un seul être, bien que sous deux formes et personnalités individuelles.
Mais, bien sûr, je reconnais l’importance que l’égalité des deux soit reconnue sur terre, pour les besoins de l’existence terrestre. Cependant, l’humanité constatera qu’à mesure que cet Amour du Père pénètre davantage dans l’âme des hommes, ou même que l’amour naturel devient plus pur, les droits des femmes sur les réalités matérielles seront reconnus sans qu’il soit nécessaire de promulguer des lois déclarant l’égalité des sexes. Car l’amour est un égalisateur plus puissant que toutes les lois que l’homme peut établir.
Mais je n’écrirai pas plus sur ce sujet car, lorsque l’amour viendra, il ne sera pas nécessaire que la loi déclare l’égalité, car cet amour, en lui-même, les rendra si harmonieux que l’inégalité ne pourra pas exister.
Eh bien, j’avais l’intention de t’écrire une longue lettre ce soir, mais comme d’autres ont écrit et qu’il est tard, je n’essaierai pas.
Ta vraie et bien-aimée Hélène.