Par ordre Chronologique 1916

Comment un mortel peut obtenir le développement de son âme sans l’aide de l’Amour Divin

Jésus - reçu par James Padgett le 17 Juin 1916, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Je vois que vous êtes en meilleure condition ce soir, j’espère donc que nous allons pouvoir continuer le message.

Eh bien, comme je le disais, la seule façon pour un mortel d’obtenir le développement de sa condition d’âme, sans l’aide de l’Amour Divin, est de tenter d’exercer sa volonté de manière à ce que les pensées de péché et de perversité le quittent, et soient remplacées par des pensées qui mettent son âme en harmonie avec les lois de sa création comme un simple homme. Cela peut se faire par sa recherche de considérations morales supérieures, et par la subordination, en tant que mortel, de ses désirs et appétits purement animaux et de leur substituer des aspirations et des désirs de la partie supérieure et plus noble de sa nature.

Comme je vous l’ai déjà dit, l’homme était pur et bon jusqu’à ce que, par l’exercice de sa volonté, suivant les suggestions des désirs animaux, il se permette de dégénérer de la condition élevée et parfaite de sa création. Ces péchés et désirs n’appartiennent pas à sa nature originelle, car sa vraie nature était pure et en harmonie avec les lois de Dieu. Et bien qu’il l’ait perdue par l’exercice excessif et injuste de sa volonté, obéissant aux désirs de sa nature animale, il peut recouvrer sa condition de pureté et d’harmonie originelle s’il se débarrasse de ces péchés et fautes, afin que sa nature redevienne libre de toute souillure, ou la place en dehors des lois qui l’ont créé.

Ainsi, vous voyez, il n’est pas nécessaire que l’homme obtienne, ou ajoute à sa condition originelle, des qualités qui n’étaient originellement les siennes au début, mais simplement de se débarrasser ou d’éradiquer de cette condition les excroissances ou parasites – et de retrouver ainsi sa nature dans une condition identique à celle de sa création, et état d’homme parfait.

La nature ou la condition de la nature de l’homme est dans cet état de souillure et d’aliénation par rapport à la véritable condition de sa création depuis tellement longtemps que l’effort de restauration sera alors nécessairement important et l’homme devra faire usage de toute sa volonté pour concrétiser cet objectif tout en étant confronté, dans ces efforts, à deux forces opposées, luttant toujours pour les maîtriser.

Le fait qu’il croit que sa condition actuelle est naturelle et qu’il n’est pas, naturellement, dans un état de pureté et d’indépendance vis à vis du péché et de l’erreur, mais que cet état doit être acquis en ajoutant quelque chose à ce qu’il a maintenant et a toujours possédé, rendra le combat plus inégal.

Par conséquent, la première chose que l’homme doit croire, c’est que sa condition actuelle n’est pas sa condition naturelle, et qu’il n’a rien de plus à accomplir que de se débarrasser de ce qui l’empêche de retrouver sa condition originelle d’homme parfait. S’il parvient à fixer fermement cette croyance dans son esprit et à affirmer qu’il a été créé par Dieu, et que Dieu n’a jamais rien créé d’impur ou de contraire à ses lois, l’homme aura accompli le premier pas vers sa régénération et vers le succès dans son effort.

Il ne doit pas se considérer comme une créature faible, basse et indigne de Dieu, n’ayant pas droit aux conditions de pureté et de grandeur qui l’ont établi enfant bien aimé du Père. Bien sûr, l’estime de soi, l’orgueil et tout ce qui est de cette nature doivent être éliminés de la considération qu’il doit avoir de lui-même, mais il ne doit pas non plus croire qu’il est dégénéré et totalement désemparé. De telles pensées ne sont pas plaisantes et agréables à Dieu, comme il lui a été enseigné qu’elles le sont, mais le rendent seulement soumis à ses maîtres – le péché et l’erreur – et l’empêchent d’affirmer sa propre supériorité à tout cela, ce qui est nécessaire pour exister dans sa conception de sa vraie condition, afin de pouvoir obtenir son autorité sur ces maîtres.

Quand il aura assumé cette position, alors il se rendra compte que ces appétits et désirs animaux, et les mauvaises pensées qui en découlent, et la croyance qu’il est par nature dégradé et indigne d’une condition naturelle meilleure et supérieure, sont vraiment sa propre création, et soumis à sa volonté et à sa maîtrise de soi – et à la destruction totale. Et avec une telle prise de conscience viendra la conviction qu’elles ne font pas partie de sa nature, mais qu’elles lui sont étrangères ; et, afin que sa nature puisse s’en séparer, il doit les considérer comme des ennemis et les traiter comme tels, les détruire et les éliminer complètement, et ne jamais plus les prendre dans son sein ni les aimer comme des parties inaliénables et dominantes de sa nature.

Bien sûr, en les traitant comme de tels ennemis, il lui faudra faire preuve d’une grande vigilance, et d’une grande détermination, car ils sont très insidieux et tenteront à tout moment, et de toutes les manières possibles, lorsque l’occasion se présentera, de le convaincre qu’ils sont une partie intrinsèque et nécessaire de son être, indissociables de lui. Mais par l’exercice de cette croyance, basée sur une conception juste de ce qui est, et de ce qui ne fait pas partie de lui, en tant qu’homme parfait, et par l’exercice de sa volonté conformément à cette conception, il sera capable de se détacher de ces appétits et désirs contre nature et de ces pensées d’erreur et de péché.

Au fur et à mesure que cette croyance se renforce et que cette conception se précise, et que sa volonté s’exerce en harmonie plus étroite avec les deux (vérités (?)), ces excroissances s’éloignent graduellement, et une à une de lui, jusqu’à ce qu’il puisse redevenir – l’homme parfait, avec la nature pure et harmonieuse que Dieu lui a donnée au temps de sa création.

Mais ce processus sera lent et parfois à peine perceptible, à cause des longues années de croyance erronée dans l’existence du péché originel, et que Dieu a créé le mal et l’erreur dans le but de souiller la nature de l’homme et de faire de lui un démon désobéissant, sans aucune bonté inhérente ou la possibilité de se régénérer, sauf par quelque miracle. Il lui deviendra difficile de croire qui il est, quelle est sa nature, et de devenir le maître et non de rester le serviteur.

Dieu est le Père de tous, il aime tous ses enfants et, comme il l’a originellement fait pour leur bonheur, il désire maintenant que tous soient heureux, même s’ils ne cherchent pas cet Amour Divin qui a pour effet que les mortels et les esprits soient plus que le simple homme parfait.

Le pardon est, en effet, l’oubli ; et quand les hommes, dans leurs efforts, éliminent toutes ces créatures du mal et du péché de leur nature, et que seules des pensées de pureté et de droiture trouvent un refuge dans leur esprit, alors ces autres créatures sont oubliées et le pardon a pris place. L’homme n’est plus l’esclave des fausses croyances et de l’injustice, il n’est plus non plus leur associé, et même il oublie leur existence ; et quand il entre dans cette condition de pureté et de liberté et en harmonie avec les lois de sa création, il n’existe rien qui puisse être l’objet du pardon, et il est l’homme de la création parfaite.

Cependant l’homme doit se rendre compte qu’il n’existe pas seulement par et pour lui-même, car il est toujours entouré de mortels ou d’esprits ou des deux, exerçant sur lui leur influence dans une bonne ou mauvaise direction. Ceci lui permet de transformer ses pensées envers ces choses malsaines et coupables en choses supérieures qui sont sa vraie nature ou d’accueillir et favoriser ces mauvaises pensées avec davantage de force. Il ne peut se débarrasser de ces influences, quelque soit leur nature, et, par conséquent, il doit privilégier les influences positives qui désirent l’aider dans ses efforts vers le rétablissement de cette condition qui est la sienne par droit de naissance.

Parmi les lois de Dieu, qui sont immuables et fonctionnent de manière impartiale, il y a la grande loi de l’attraction ; et elle s’applique à tous les mortels et esprits, et ne se repose jamais. Et le grand principe de cette loi est que le semblable attire le semblable et le contraire repousse le contraire. L’homme doit donc savoir que, tel qu’il est – je veux dire dans son état d’esprit et dans son âme -, il sera nécessairement le compagnon de ceux qui désirent son association et, par conséquent, il doit réaliser cette vérité importante et tout ce qu’elle implique.

Si ses pensées et ses actions sont mauvaises, il attirera les esprits ou les mortels qui ont des pensées et des actions semblables, et qui ne l’aideront pas à progresser vers des choses plus élevées, mais retarderont son progrès vers son premier état. Si ses pensées et ses actions sont bonnes, alors ses associés seront seulement ceux de qualités semblables, qui peuvent et l’aideront dans sa progression.

Tout effort pour créer de bonnes pensées renforce les désirs et la volonté dans cette direction, et aide la venue d’autres bonnes pensées, car avec ces efforts vient l’aide de ces influences invisibles, et la répulsion des influences des forces retardatrices.

L’homme est un être merveilleux et la plus haute création du Père, et pourtant son plus grand maître est sa croyance dans le pouvoir et la suprématie des mauvaises pensées qu’il a lui-même crées. Mais au-delà de tout cela, il est possible de parvenir et de retrouver un état d’homme parfait avec le secours du Père, qui ne refuse jamais son aide lorsque l’homme le cherche dans la prière sincère (sic). Le Père est toujours prêt à répondre aux vraies prières de l’homme et, par ses instruments, il rendra les efforts de l’homme sûrs et efficaces, afin qu’il puisse acquérir cette condition qui le libère de tout péché, de toute erreur et de tout esclavage des fausses croyances,et de maîtriser ses mauvaises créatures.

L’homme doit croire en l’amour et en l’aide du Père, en la maturité et la grandeur de lui-même, et en sa croyance totalement erronée en la maîtrise de ses propres enfants du péché et de l’erreur. J’ai assez écrit et dois arrêter, parce que vous êtes fatigué.

Je vous assure donc de mon amour pour vous, de mes soins et de mon aide, je vous souhaite une bonne nuit.

Votre frère et ami, Jésus.