Par ordre Chronologique 1916

Les péchés des parents sont transmis aux enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération

St Luc - reçu par James Padgett le 9 Avril 1916, Washington, USA.

C’est moi Luc.

Je désire ce soir vous entretenir un court instant sur le texte: Les péchés des parents sont transmis aux enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération.

Je sais que, généralement, l’explication donnée pour ce texte est que les péchés matériels ou plutôt que les péchés qui se traduisent par un préjudice physique important, ou par la maladie, sont transmis aux enfants et, dans une très large mesure, cela est vrai. Mais cette explication n’est pas en accord avec le vai sens de la déclaration.

L’homme est non seulement un être matériel ou physique, mais est plus largement un être spirituel, ayant une âme et un esprit qui ne cessent d’exister, et qui sont tout autant une partie de lui durant sa vie terrestre, que lorsqu’il devient un esprit, c’est à dire après avoir quitté les habits de chair et de sang.

Ces parties réelles de l’homme sont plus importantes pour lui et son existence réelle que ce qui est la partie physique, et les péchés que l’homme commet ne sont pas les résultats de toute action physique primaire, mais le résultat d’influences qui se forment ou ont leur réel siège dans la partie spirituelle de son être.

La partie physique de l’homme n’est pas à l’origine du péché, mais elle manifeste simplement ses effets, et il (le péché) se manifeste presque toujours sur et dans le corps physique, et laisse ses cicatrices apparentes à la conscience des hommes sur cet organe. Par conséquent, comme l’homme est capable, dans son état ordinaire, de percevoir clairement les effets sur ce corps, il pense que le sens du texte doit se référer aux péchés qui affectent et s’expriment sur son corps, mais en même temps il ne tient pas compte, ou n’est pas sensible au fait, que le péché affecte le plus gravement la partie spirituelle de l’homme. Alors que le corps physique est affecté par les effets de ces péchés commis, la partie spirituelle de l’homme est beaucoup plus affectée par le fait que ces péchés ont leur origine dans cette partie spirituelle de l’homme.

On peut se demander de quelle manière le péché qui affecte l’homme, et particulièrement son âme et esprit, peut avoir un effet préjudiciable sur l’esprit et l’âme de son enfant, de sorte que l’enfant souffre du péché de ses parents.

Eh bien, lorsqu’un enfant est conçu, est en gestation et naît, il partage non seulement la nature physique de ses parents, mais aussi les qualités et la condition d’esprit et d’âme des parents. Cela peut paraître improbable, mais c’est un fait que l’esprit et l’âme qui entrent dans l’enfant lors de sa conception proviennent du grand univers d’âmes et d’esprits, totalement indépendant des parents et il n’est pas, dans sa nature ou qualité, une partie des parents comme c’est le cas pour la chair et le sang qui construisent et constituent le corps physique de l’enfant. Cependant, bien que ceci soit vrai, il est aussi vrai que l’esprit et l’âme de l’enfant sont sensibles et d’une certaine manière absorbent les influences de l’esprit et de l’âme des parents, non seulement au moment de la conception mais également au cours de la période de gestation et même au cours des années qui suivent, et à tel point que cette influence se poursuit, au-delà de la simple existence terrestre des parents, dans la vie des descendants de la troisième et quatrième génération, comme le texte le dit.

La partie spirituelle de l’enfant est plus vulnérable à l’influence et aux mauvais effets de ces péchés que cela ne l’est pour son corps physique, parce que, comme je l’ai dit, la partie spirituelle est l’initiatrice et la responsable des péchés, si je peux l’exprimer ainsi, tandis que le corps est simplement le bénéficiaire de l’exercice des péchés et les objets de leur manifestation.

L’influence de l’esprit sur l’esprit est plus étendue que les mortels peuvent éventuellement l’envisager. Les résultats de cette influence ne sont pas très apparents ou connus de la conscience des futurs enfants, ou aux parents respectifs, comme le supposent les hommes, et, en fait, ils ne comprennent pas et ne prennent pas conscience du fait que cette influence s’exerce sur les éléments spirituels de leurs enfants. Ils voient et se rendent compte que les effets de tels péchés se manifestent dans le corps physique, et comme leurs sens naturels ordinaires ne peuvent percevoir la condition de l’esprit, ils concluent que le texte signifie seulement que ces péchés sont infligés aux corps matériels de leurs enfants.

Mais je dois leur dire que, bien que des blessures grandes et déplorables sont infligées à ces corps matériels, encore plus grandes, plus durables et plus graves – dans leurs manifestations – sont les blessures infligées à la nature spirituelle des enfants; non seulement parce que cette nature continue à vivre, mais parce que les hommes, ne réalisant pas que cette nature a été blessée, n’essaient pas de trouver et d’appliquer un remède comme ils le font si souvent dans le cas où ces péchés se manifestent dans le corps physique.

De plus, il y a beaucoup de péchés qui n’affectent pas le simple corps matériel, mais qui causent cependant un grand tort à la nature spirituelle, tout en restant imperceptibles aux sens des hommes.

Un homme n’est pas seulement le parent du corps matériel de l’enfant, mais d’une manière secondaire il est également le parent de sa nature spirituelle, et la condition de la nature spirituelle des parents influence et détermine dans une large mesure les qualités et les tendances des penchants naturels de l’enfant pour le bien ou le mal, non seulement en tant que mortel, mais fréquemment aussi après qu’il a cessé d’habiter le voile de la chair. Alors laissez les parents savoir qu’ils ne vivent pas simplement comme mortels, mais que leurs mauvaises pensées et leurs actes ont une influence plus ou moins grande sur la nature spirituelle de leurs enfants, en particulier au moment de la conception et pendant la gestation. Il est donc très important que tous les parents dans ces moments particuliers, mais aussi constamment, gardent leur natures spirituelles dans cet état de pureté et d’absence du péché, afin que leurs enfants puissent être conçus et naître dans un état de pureté d’âme, qui ne reflète aucun mal dont ils pourraient reprocher la cause à leurs parents.

Si les hommes pouvaient seulement se rendre compte de ces faits et vivre leur vie en conformité avec les vérités que je déclare ici, la race humaine serait plus rapidement en harmonie avec les lois de Dieu et l’âme des hommes libérée du péché et du mal.

Je sais qu’il est souvent dit que c’est injuste et non conforme à la justice d’un Dieu impartial que les péchés et les sanctions découlant de la désobéissance de nos premiers parents, soient infligées à l’humanité qui fut et à leur progéniture, parce que l’humanité n’a pas pris part à cette désobéissance. Mais quand on se souvient, et c’est un fait, que Dieu n’a pas créé le péché ou le mal ou ne l’a pas imposé aux premiers parents pour leur désobéissance, mais qu’ils ont eux-mêmes créé le mal et le péché et que les hommes ont depuis lors créé ces dysharmonies, on voit qu’un Dieu impartial, qui est notre seul Dieu, n’est pas responsable du péché ou du mal ainsi que des sanctions qui en résultent. Et, comme cela été écrit avant, l’abolition du péché et du mal et de ses peines est dans le pouvoir de l’homme et de sa volonté.

Comme ce sont les premiers parents qui ont créé ces maux, comme je vous l’ai expliqué et de la manière dont je vous l’ai indiqué, leurs péchés, par l’influence qu’ils ont sur la nature spirituelle au moment de la conception et de la naissance, se sont, en quelque sorte, matérialisés à travers les désirs spirituels, les tendances et les inclinaisons vers ce qui est mauvais (malade), et cette influence demeure avec l’enfant pendant des années après sa naissance, selon que l’enfant et les parents sont plus ou moins étroitement associés dans leur vie terrestre. Et comme chaque génération successive est responsable de cette matérialisation de son influence et des tendances pécheresses sur les générations suivantes, vous pouvez facilement voir comment les hommes, tous les hommes, sont devenus sujets aux péchés, aux maux et aux peines qui sont apparus dans le monde par les premiers parents.

Dieu n’est pas l’auteur des péchés et de leurs effets néfastes sur les enfants de l’homme, Il déclare que leur existence est contraire à l’harmonie de Sa création et doit être éliminée avant que l’homme puisse entrer dans cette harmonie et communion avec lui. Et comme il a donné à l’homme le grand pouvoir du libre arbitre, sans aucune restriction dans son application, si ce n’est dans la lim««ite de la compréhension de l’homme de l’harmonie des opérations des lois de Dieu qui peuvent l’influencer dans l’exercice de ce grand pouvoir; et comme l’homme, dans l’exercice erroné de ce pouvoir, a permis l’existence de ces mauvaises choses et du péché, ainsi l’homme, alors qu’il perçoit ce plan de l’harmonie de Dieu, doit exercer sa volonté de telle manière à se libérer lui-même de ces choses qui ne font pas partie de la création de Dieu et qui sont en désaccord avec ses plans pour la création et la préservation d’un univers parfait, et dont l’homme est sa création plus élevée.

Dieu ne change jamais. Ses lois ne changent jamais. Seul l’homme a dévié de la perfection de sa création; et l’homme doit changer avant qu’il n’atteigne de nouveau la perfection.

Maintenant, de tout cela il ne faut pas en déduire que l’homme est abandonné à ses propres efforts pour parvenir à cette grande restauration, parce que ce n’est pas vrai, parce que les instruments de Dieu sont en permanence à l’œuvre et exercent une influence sur l’homme pour qu’il retrouve son état originel et devienne ultimement l’homme parfait. (Je ne fais pas référence ici aux chantiers du grand Amour Divin lequel, lorsque l’homme le possède à un degré suffisant, rend l’homme plus que parfait.)

Ainsi la phrase « les péchés des parents sont transmis aux enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération », signifie que les tendances et les inclinaisons vers ce qui est mal (sont créées) non pas par Dieu, mais, uniquement et exclusivement, par l’homme lui-même.

Et oui, si vous pouviez voire les résultats de ces péchés sur la nature spirituelle de vos enfants, comme vous les voyez souvent sur leurs corps matériels, vous hésiteriez à pécher et vous penseriez que la grande tache sur le bonheur et le salut de l’humanité pourrait être supprimée et les progrès vers « l’homme parfait » seraient accélérés et assurés.

Eh bien, j’ai assez écrit pour ce soir. J’espère que ce que j’ai dit pourra être compris et médité par tous ceux qui pourront le lire ce message. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, et avec mon amour, et la bénédiction de celui qui est maintenant non seulement l’homme parfait mais un possesseur de la Nature Divine du Père et héritier de l’immortalité, je vous souhaite une bonne nuit.

Votre frère en Christ, Luc. 1

  1. Une clarification concernant ce message a été reçue, de Luc, le lendemain.