Par ordre Chronologique 1916
Pourquoi les églises refusent d’examiner le fait que les esprits peuvent et communiquent vraiment avec les mortels
St Jean - reçu par James Padgett le 23 Avril 1916, Washington, USA.
C’est moi, Saint-Jean, Apôtre de Jésus.
Oui, je viens vous dire que j’étais avec vous, aujourd’hui, lorsque vous avez assisté au service religieux et que les prédicateurs ont déclaré leurs idées au sujet de l’immortalité, et je vous ai suggéré les pensées montrant que leurs raisonnements et leurs conclusions étaient insatisfaisants. Bien entendu, ce que les prédicateurs matinaux ont dit, sur les raisons d’inférer que l’immortalité devait être le sort de l’homme, avaient une force considérable et ont apporté une consolation. Aussi, je suis heureux qu’ils aient traité la question comme il l’ont fait, cependant, quand tout fut dit, il ne reste qu’un simple espoir mais sans conviction car sans la connaissance, les hommes se sont rendus compte que leurs espoirs ne se sont pas réalisés.
C’est vraiment regrettable, mais bien que les hommes connaissent – et j’insiste sur connaissent – la vérité de l’immortalité s’ils la cherchent réellement, pourtant ils ne la chercheront pas, bien qu’elle soit ouverte à la recherche même sans les informations que nos messages vous donnent. Et en parlant de l’immortalité dans ce message, je veux parler de la continuation de la vie après la mort du corps physique.
Bien sûr l’immortalité, comme cela a été expliqué, peut seulement être comprise par nos enseignements et nos communications. Mais l’immortalité, dans son premier sens, c’est à dire la continuité de la vie, peut s’affirmer comme une connaissance et satisfaire ces prédicateurs orthodoxes s’ils la cherchent réellement avec des esprits ouverts, loin des croyances qui les empêchent d’accepter, comme vrai, tout ce qui ne figure pas dans la Bible.
Il a été établi comme un fait, depuis longtemps que les esprits ou les anges ont communiqué avec les hommes ; et la Bible comporte beaucoup de passages où de tels cas sont présentés. Mais, tandis que ces professeurs orthodoxes acceptent tous ces exemples comme vrais, cependant ils disent que les occurrences se sont produites à cause d’une interposition particulière de Dieu, et, dans une certaine mesure, cela est vrai. Mais cette cause s’applique à tous les exemples de communication d’esprits qui ont eu lieu depuis ces manifestations Bibliques.
Car, nous vous l’avons dit de nombreuses fois, la loi – loi inchangeable – régit tout l’univers de Dieu, et rien se produit par hasard ; chaque communion d’esprit est donc le résultat de la mise en œuvre d’une certaine loi fonctionnant d’une façon ordonnée. Aucun esprit ne peut communiquer, et aucun mortel ne peut recevoir de messages, à moins que la loi permettre ou cause cela. Et ici je dois dire que c’est la même loi qui permet à l’esprit mauvais de communiquer ou de se manifester et qui permet également à l’esprit plus élevé de faire de même. Il n’y a aucune loi particulière qui ne s’appliquerait que pour l’un et pas pour l’autre.
Votre terre est remplie de mortels qui ont développé en eux des pouvoirs tels qu’ils permettent aux esprits d’être en rapport avec eux et qui donc font connaître le fait que les supposés morts sont vivants et déclarent le fait aux mortels. Ces faits ont été établis à la satisfaction des hommes de toutes sortes et de tout caractère. Aux scientifiques, aux hommes d’intelligence ordinaire, et même moins, aux prédicateurs orthodoxes d’esprit ouvert ainsi qu’aux infidèles.
Et tous ces faits ne sont pas simplement l’expression de la chance mais sont conçus pour lui prouver qu’il est vivant, ne mourant jamais, autant qu’on le sache, que ce soit dans la chair ou en dehors d’elle, et, ce qui est ainsi conçu et donné pour la consolation de l’homme ne devrait pas être considéré avec le soupçon ou la crainte d’être contre la volonté de Dieu. Non, ce grand privilège est une partie de la bonté de Dieu envers l’homme, et il doit être ainsi compris, et, à son espoir et désir que la vie continue, ajouter la connaissance.
Ainsi je dis que ces chefs des fidèles des lieux saints, s’ils apprennent la vérité de cette immortalité ou la continuité de la vie après la mort du corps, s’assurent que ce qui n’était qu’un espoir, soutenu par leur foi dans ce que leur bible leur dit, est la vérité. Naturellement, ces espoirs et foi peuvent devenir si forts qu’ils combleront leurs doutes sur la question, alors même que la connaissance n’est pas là. Cette foi et espoir seront ravivés lorsque la mère, pleurant son bien-aimé récemment parti, entendra sa voix déclarant qu’il est toujours vivant et a tout son amour et désirs pour elle, et qu’il l’entoure avec tout son sentiment d’amour pour elle.
Mais ces enseignants ne chercheront pas, ou s’ils le font et sentent leur espoir et leur foi se tourner vers la connaissance, ils ne déclareront pas la vérité à leurs ouailles ; et pourquoi ne déclareront-ils pas la vérité à leurs ouailles ; pourquoi pas ? Parce que les croyances et les dogmes et les carcans des croyances erronées les empêcheront de le faire. Ils prêcheront au sujet de de la liberté et, si nécessaire, sacrifieront leur vie pour une cause, mais, cependant, lorsqu’ils devront traiter cette question d’intérêt suprême et vital, ils auront peur de chercher la vérité, ou, s’ils la cherchent, de parler et de déclarer la liberté de leurs convictions de l’esclavage de leurs croyances.
Quelle responsabilité et quelle réponse devront-ils apporter ! Ils enterrent l’opportunité qui leur est donné, et ils devront rendre des comptes douloureusement.
Mais un jour et bientôt, cette vérité s’imposera à eux avec une telle force écrasante, que leurs croyances vont s’écrouler et, avec l’espoir et la foi, il leur viendra la connaissance et avec la connaissance la liberté et avec la liberté, la perle de grande valeur qui leur a tellement longtemps été cachée dans la coquille de la peur et du sectarisme. Je n’écrirai pas plus ce soir.
J’ai senti que je devais vous dire ces choses pour vous encourager dans votre travail d’apporter la vérité à la lumière. Aussi, avec tout mon amour et bénédictions, votre frère en Christ, Jean.