Par ordre Chronologique 1916

Hélène dit que Mlle Barton est maintenant avec la mère de M. Padgett, qui lui explique le Grand Amour du Père

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 14 Avril 1916, Washington, USA.

C’est moi, Hélène.

Oui, c’est Hélène, et personne d’autre.

J’ai entendu ce que tu as dit à Aigle Blanc, et il était prêt et capable d’éloigner les esprits qui voulaient tant écrire, et un grand nombre étaient ici avec ce désir. Mais il leur a dit qu’ils ne seraient pas autorisés à écrire. Oui, Grand Ours est ici aussi, et il était avec Aigle Blanc pour faire savoir à ces esprits obscurs qu’ils ne seraient pas autorisés à écrire ce soir. Eh bien, je lui ai dit et il est heureux, et il dit qu’il t’écrira très prochainement, et il en sera très heureux. C’est un bon Indien et il semble t’aimer beaucoup.

Eh bien, en ce qui concerne les deux qui ont écrit, j’ai conseillé à Aigle Blanc de les laisser écrire car j’ai vu leur état, et j’ai vu qu’ils pourraient en tirer quelque bien s’ils avaient la chance de pouvoir écrire, et cela s’est vérifié pour le Français (soldat français, mentionné dans le journal de M. Padgett, message non retrouvé) qui est maintenant avec Monsieur Riddle et qui lui parle des vérités spirituelles, et pour Mlle Barton qui est avec ta mère qui lui explique le grand amour du Père, et la nécessité pour elle de le chercher et de le trouver.

Je n’écrirai pas plus ce soir, mais comme je l’ai promis il y a quelques temps, je viendrai très bientôt écrire ma longue lettre d’amour.

Eh bien, comme tu es si impatient de la recevoir, je viendrai dès que tu me le demanderas. Alors, est-ce que demain soir te conviendrait ? Oh, Ned, comme tu me rends heureuse ! Si seulement tu m’aimais ainsi tout le temps ! J’aimerais que tu puisses me voir et sentir mes bras autour de toi, et même sentir que tu m’arrêtes comme tu le dis. Tu ne sais peut-être pas, mais tu trouverais quelque chose de réel à gifler. (?) Cher vieux Ned, comme je t’aime et comme je te veux avec moi. Mais je dis à mes désirs, soyez patients, car bientôt il sera avec moi, dès que ton travail sera terminé.

Je t’aime, je prie pour toi et j’essaie de te rendre heureux. Chéri, quand tu te coucheras ce soir, pense à moi et aime-moi, et même rêve de moi, car je serai avec toi.

Alors mon cher cœur, embrassons-nous très fort. Je te souhaite une bonne nuit.

Ta vraie et bien-aimée, Hélène.