Par ordre Chronologique 1916
Comment l’Amour Divin entre dans l’âme de l’homme
Jésus - reçu par James Padgett le 23 Mars 1916, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Je suis ici afin de tenir ma promesse et avec le désir de vous écrire sur un sujet que tous les hommes devraient connaître : « Comment l’Amour Divin entre dans l’âme d’un homme. »
Comme je vous l’ai déjà dit, l’homme est une créature de Dieu, ayant un corps, un esprit et une âme ; et tout cela est nécessaire pour rendre l’homme parfait. Mais ces trois parties de l’homme sont différentes, dans leurs caractéristiques et fonctions, sont séparées et distinctes, et ont des qualités qui diffèrent, dans leur composition, ainsi que dans la durée de leur existence.
Le corps, comme vous et tous les hommes le savez, a une existence limitée à la vie du mortel sur terre, et, après la fin de cette vie, il se dissout dans ses éléments qui ne peuvent plus former le même corps, ni dans le monde mortel ni dans le monde spirituel. En effet, ces éléments sont simplement matériels et ils peuvent être et sont utilisés pour former d’autres corps et manifestations de la matière naturelle ; pas nécessairement sous la forme des êtres humains, car ils entrent dans les autres formes animales ou végétales et sont tellement diffusés qu’ils ne redeviennent plus des parties de corps réincorporés. Vos orthodoxes n’enseignent pas cette vérité, mais pensent d’une manière mystérieuse que le corps mortel ressuscitera un jour.
Non, le corps, lorsqu’il a rempli sa fonction de maintien et de protection de l’âme et de l’esprit de l’homme pendant sa vie terrestre, n’est plus et ne peut plus faire partie de cet homme, et peut être considéré comme quelque chose qui ne fait plus partie de lui.
Cependant, et à vrai dire, ce corps, même pendant la vie du mortel, ne reste pas le même corps tout au long de cette vie. En effet, il y a continuellement des changements dans les éléments qui le composent. Un élément, ou ensemble d’éléments, donne place aux autres, se perd ou est absorbé dans la grande mer des éléments qui aident à former ou constituent l’univers de Dieu.
Par l’action des lois d’attraction et de répulsion, ces éléments, en se substituant aux autres qui disparaissent, se conforment à l’apparence générale ou au contour du corps parent, afin que l’identité du corps, ainsi que de son apparence, soit préservée. Alors que l’homme vieillit, les lois qui rendent conformes ces nouveaux éléments à ses changements d’apparence font que, même si le corps matériel continue à entourer l’esprit pendant le court temps de vie, ce corps matériel ne reste jamais identique au court du temps. Je fais cette déclaration préliminaire simplement pour montrer que la partie matérielle de l’homme n’est pas du tout liée à l’homme réel, en ce qui concerne sa nature intrinsèque, et cette matière ne doit pas être prise en considération dans le sujet sur lequel je désire écrire.
La partie spirituelle de l’homme est la partie qui contient ce que l’on peut appeler les fonctions de la vie ainsi que la force et la puissance qui existent en lui et qui le contrôle en permanence dans sa conduite et sa vie. Ce principe de vie, réel et existant, contrairement au corps, ne meurt jamais, mais continue à vivre après que l’esprit a laissé tomber son enveloppe de chair. Cette partie spirituelle de l’homme contient le siège des facultés mentales et des pouvoirs de raisonnement, et utilise les organes du corps matériel pour manifester ces attributs. Ces facultés vivent et existent, même si le corps physique peut être dans une condition si imparfaite que l’esprit peut ne pas être capable de se manifester d’une manière telle que le mortel puisse percevoir ou sentir les choses matérielles de la nature, comme on les appelle. Pour être spécifique, même si les organes matériels de la vue peuvent être altérés ou détruits, cependant, à l’intérieur de ce corps spirituel, qui est au-dedans du corps physique, la vue réelle existe aussi parfaitement et complètement que si ces organes altérés ou détruits fonctionnaient ; de même pour ce que nous avons appelé l’audition et les autres des cinq sens de l’homme.
Quant aux facultés de raisonnement et aux qualités mentales, elles existent en parfait état, que le cerveau soit sain ou non, qu’il accomplisse ou non son travail. Ces qualités ne dépendent pas de la solidité ou du fonctionnement parfait des organes du corps physique afin que ces qualités spirituelles puissent exister dans un état parfait, mais le bon fonctionnement des organes physiques, ou plutôt les mouvements et manifestations propres et naturels du cerveau, et le fonctionnement conscient des facultés mentales, dépendent de la capacité des facultés spirituelles à utiliser correctement ces organes physiques et selon l’harmonie de la création des parties relatives et corrélatives de l’homme.
Ces facultés spirituelles, que l’homme appelle l’intellect et les cinq sens, font partie du corps spirituel qui est enfermé dans le corps matériel, lequel, à son tour, enferme l’âme. Lorsque le corps matériel meurt, le corps spirituel continue d’exister et de vivre dans le monde de l’esprit, et avec lui et en tant que parties perpétuelles de celui-ci, ces facultés intellectuelles, accomplissant toutes leurs fonctions sans les limitations que les organes physiques leur imposent. Lorsque ce changement se produit, ces qualités mentales, bien qu’elles ne possèdent pas les organes matériels par lesquels elles fonctionnaient lorsqu’elles se trouvaient dans le cadre mortel, peuvent concevoir les pensées des choses matérielles et entendre et voir les choses matérielles comme elles le faisaient, et encore plus parfaitement, que lorsqu’elles étaient entourées par l’enveloppe de chair et de sang.
Vous voyez donc que, lorsque le mortel meurt, la seule chose qui meurt et qui reste derrière lui est le simple corps physique, et avec le corps spirituel survit toutes ces choses qui, l’on peut dire, constituent le vrai homme, en ce qui concerne le mental. Ainsi, l’homme ne cesse jamais de se souvenir, de progresser et de savoir qu’il est un être que la mort ne peut détruire ou transformer en quelque chose qu’il n’était pas avant que la mort ne vienne à lui. Et ainsi je réponds à la question : « Quand un homme mourra, revivra-t-il ? » Il ne cesse jamais de vivre, et sa vie n’est pas une nouvelle vie, mais simplement la continuation de l’ancienne vie avec l’esprit et la conscience qui étaient les siennes dans l’ancienne vie.
Dans la vie purement spirituelle, le corps spirituel continue à contenir l’âme et en sera le protecteur et le manteau aussi longtemps que ce corps spirituel durera. Mais ce corps peut commencer à se transformer et à se désintégrer en ce que nous pouvons appeler des éléments spirituels, et à former de nouveaux éléments pour remplacer ceux qui disparaissent. Cette transformation dans ce corps n’est pas causé par les mêmes lois qui opéraient pour transformer, désintégrer et remplacer le corps physique, mais par la loi qui contrôle le développement de l’âme que le corps spirituel contient.
L’âme est l’homme réel parce que c’est la seule chose ou portion de l’homme qui peut devenir immortelle, la seule partie de l’homme qui a été faite à l’image de son Créateur, et la seule partie de l’homme qui peut devenir une composante de la substance de son créateur et partager sa nature Divine. Je dis peut-être, car c’est un élément important de cette grande éventualité. Je sais que cette perspective, que l’âme devienne immortelle, en participant à la nature Divine de Dieu, est vraie, car c’est un fait prouvé dans le cas de nombreuses âmes qui sont maintenant dans les Cieux Célestes. Je sais aussi qu’il y a beaucoup d’âmes dans le monde des esprits, qui sont là depuis des siècles, qui n’ont jamais reçu cette nature Divine et cette conscience d’immortalité. Il n’a jamais été démontré si de telles âmes, qui n’ont pas reçu cette nature Divine, deviendront ou seront immortelles. Je sais que, dans l’économie du plan de Dieu pour la formation de Son Royaume, à un moment donné – quand, je ne sais pas – ce privilège de participer à Sa nature Divine et la certitude de l’immortalité seront retirés des âmes des hommes et des esprits. Nul esprit ne sait alors si ces âmes, qui souffrent de cette condamnation, seront immortelles. Dieu seul le sait.
Parmi les autres choses que je sais, et que je désire partager, il y a ceci : tant que l’âme ne reçoit pas cette nature Divine, l’esprit que j’ai décrit comme faisant partie du corps spirituel, continue d’exister et domine l’âme et le corps; Dans son progrès il peut atteindre une condition de pureté et de perfection identique à celle des premiers êtres vivants créés – nos premiers parents. Beaucoup d’esprits sont maintenant dans cette condition, mais sont pourtant de simples hommes, et leurs âmes restent seulement à l’image de Dieu – rien de plus.
Bien que Dieu soit esprit, l’esprit n’est pas Dieu, et aussi, bien que Dieu soit esprit, l’esprit n’est pas Dieu. Ainsi, lorsque les hommes enseignent que l’esprit est Dieu, et que les hommes doivent chercher à atteindre cet esprit, et ainsi devenir comme Dieu, ils sont loin de la vérité. L’esprit n’est qu’un attribut de Dieu, et au-delà et en arrière de cet esprit se trouve le vrai Dieu – la personnalité, et cela est l’âme d’où émanent tous ces attributs et manifestations dont les mortels, comme les esprits, peuvent être conscients.
Mais bien que Dieu soit Âme, cette Âme est une chose substantielle de sa nature Divine, et le siège, et la source, de tous les grands attributs qui Lui appartiennent, comme l’amour, la puissance, la vie , l’omniscience et la miséricorde. Et ici, je dois énoncer un fait qui peut surprendre ceux qui croient et enseignent que l’esprit est Dieu. Ce qui est appelé l’esprit humain ne fait pas partie de l’esprit de Dieu, car cet esprit humain, et toutes ses facultés et qualités merveilleuses, sont de simples créatures particulières comme le sont le corps spirituel et matériel de l’homme. Comme je l’ai dit, l’homme n’a été créé à l’image de Dieu qu’en ce qui concerne l’âme ; et ici, il vous faut toujours vous souvenir que la création fut seulement une image.
L’esprit de l’homme fut une création particulière, tout comme l’esprit des animaux inférieurs, n’en différant que par le degré. Et si Dieu n’avait pas donné à l’homme une âme et un corps d’esprit pour l’envelopper, et dans lequel il a placé cet esprit de l’homme, lorsque l’homme aurait connu la mort du corps physique, cela aurait été la fin ; parce qu’une telle mort est celle du corps qui ne fait pas partie de cette image d’âme de Dieu.
Comme je vous l’ai déjà écrit, lorsque Dieu a créé l’homme et l’a fait à son image quant à l’âme, il a aussi donné à l’homme la possibilité d’obtenir la Substance du Père, c’est-à-dire que l’âme, qui était une simple image, devienne cette âme qui est de la Substance du Créateur. Je vous ai aussi expliqué comment l’homme, par sa désobéissance, a perdu cette possibilité, et, pendant de longs siècles, a été privé de ce grand privilège, et comment il ce privilège lui a été de nouveau rendu lors de ma venue sur terre, de sorte qu’il a maintenant, et qu’il a eu, pendant dix-neuf siècles passés 1, la possession de ce grand don, ou privilège, de participer à la Substance du Père.
Eh bien, lorsque l’homme, par le chemin qui lui a été indiqué, devient possédé de la Substance de la nature Divine du Père, même dans un premier degré, son âme commence à se transformer, à perdre son caractère de simple image, et à progresser vers la réalisation de cette condition lorsque cette image disparaît pour laisser la place à la Substance Divine. Alors que le progrès continue il reçoit tellement de la Substance que son âme reçoit la nature Divine du Père. Sa communion avec le Père devient si parfaite qu’il devient un habitant du Royaume du Père. Cela se produit lorsqu’il devient apte à entrer dans la première Sphère Céleste. Et à ce moment se produit une autre chose qui peut surprendre ceux qui enseignent que l’esprit est l’essence de Dieu, c’est que le mental que l’homme, en tant que mortel et esprit, possède jusqu’à ce que, au cours du progrès de l’âme, la transformation en la nature Divine est lieu, disparaît ou plutôt est absorbé dans l’esprit de l’âme, qui est le véritable esprit du Père. Et alors, et même après, seul cet esprit de l’âme est celui qui permet au véritable homme Divin de comprendre les choses de Dieu, de l’aider dans son progrès.
Je continuerai plus tard. Vous êtes fatigué. Mais souvenez-vous que vous aime et que je suis toujours avec vous pour vous aider, vous soutenir et vous réconforter.
Bonne nuit, mon cher frère, votre ami et frère, Jésus.
Note : Jésus s’est exprimé, au sujet de l’Amour Divin, dans plusieurs autres messages :
Il faut prendre en considération que ce message a été communiqué au début du 20ème siècle.↩