Par ordre Chronologique 1916
Maurice Smith un collègue juriste est dans les ténèbres et se demande s’il pouvait recevoir la même aide que celle apportée par M. Padgett à un autre esprit sombre
Maurice Smith - reçu par James Padgett le 19 Mars 1916, Washington, USA.
Je suis Maurice Smith.
Laissez-moi vous adresser un mot aussi. Comme Hay a eu l’occasion d’écrire, j’aimerais le faire aussi. Je ne vous retiendrai pas longtemps, car je veux simplement vous faire savoir que je suis vivant. Je ne suis pas très heureux, je suis dans l’obscurité et la souffrance et je ne vois aucune perspective de soulagement.
J’ai remarqué que, lorsqu’il vous a quitté, il était beaucoup plus heureux que lorsqu’il a commencé à vous parler, et j’ai pensé que vous aviez peut-être dit avait pu l’aider, et que vous pourriez m’aider aussi. Je sais que vous le ferez, si vous le pouvez.
J’ai vu un esprit qui était très brillant, mais je ne pouvais pas le voir distinctement ou le reconnaître, et je suppose que c’était une connaissance de Hay, que vous aviez quelque chose à voir avec sa rencontre. Eh bien, vous me surprenez car je ne savais pas que M. Riddle était ce genre d’esprit. Je pensais qu’il était comme nous autres avocats, qui semblions tous être regroupés dans les ténèbres et la souffrance, et certains disent l’enfer ; mais je n’aime pas ce mot et j’insisterai sur le fait que je ne suis que dans les ténèbres, et que, d’ailleurs, si c’était l’enfer, je verrais le diable et les feux, etc.
Il y a longtemps, me semble-t-il, j’ai vu Taggart, ce devait être quand il est venu pour la première fois ; mais je ne l’ai pas vu depuis un certain temps, car il semble nous avoir quittés.
Eh bien, vous m’étonnez un peu car je n’ai jamais pensé que vous pourriez aider un esprit, et en fait je suis tellement étonné de savoir que je peux vous communiquer comme je le fais, que je suis prêt à croire n’importe quoi, et je vous assure que je suis tout à fait disposé à suivre vos conseils s’il y a un espoir que je change ma condition pour une meilleure.
Oui, je vois certains esprits, et ils sont certainement brillants et beaux – ils doivent appartenir à une autre sphère, car je ne vois pas souvent d’esprits de ce genre, et lorsque j’en vois, ils ne semblent pas tout à fait naturels. Mais, comme vous avez attiré mon attention sur eux, je vois qu’ils sont réels et qu’ils semblent avoir un air d’amour et de bonté. Et maintenant, j’en vois un qui n’est pas aussi brillant ou beau que les autres ; mais il semble être heureux et n’a pas l’obscurité qui l’entoure, et il vient me voir et me dit : « Bonjour, Maurice, je suis heureux de te voir », et voilà, c’est Taggart. Eh bien, que cela ne batte pas le diable ! Qui aurait cru qu’il pouvait ressembler à cela ? Et il dit qu’il est très heureux, qu’il veut m’aider, et qu’il me dira comment acquérir un état semblable au sien, et que si je veux discuter de la question, il est prêt à le faire.
Le même vieux Taggart, prêt pour une discussion. Je me demande ce qu’il a à dire ? Il me dit de venir avec lui et il me le dira, et je dois y aller.
Alors, en vous remerciant, je vous souhaite une bonne nuit.
Votre vieil ami et collègue avocat, Maurice Smith.