Par ordre Chronologique 1916
M. Padgett est un ancien élève du professeur Salyards et maintenant, les rôles sont inversés
Professeur Salyards - reçu par James Padgett le 8 Février 1916, Washington, USA.
C’est moi, votre ancien professeur.
Je veux simplement dire que je désire terminer mon discours d’il y a quelques semaines et que je suis prêt à tout moment qui vous conviendra.
Eh bien, je viendrai un soir cette semaine et j’essaierai de le terminer. Je vois que vous êtes en très bonne condition maintenant, car votre cereau fonctionne très bien. Le message que vous avez reçu de Paul est un message extrêmement profond sur l’existence de la résurrection, et, comme je l’ai compris, et expérimenté, la résurrection est une véritable explication de sa signification.
Paul est un écrivain très logique et clair, et je suis heureux qu’il éprouve si peu de difficultés à faire usage de vos facultés. Il est très heureux du succès de l’expérience et il a une très grande estime pour vous, comme l’ont tous les esprits supérieurs qui écrivent.
Eh bien, mon cher garçon, je pense souvent à la merveille de toute cette expérience, et, parfois, je laisse mon esprit revenir à l’époque où vous étiez mon cher élève ; et je pense à quel point nous ne pouvions imaginer qu’une telle chose soit possible. Et je ne saurais vous dire à quel point je suis heureux et reconnaissant que nous soyons entrés en relation, l’un avec l’autre, car je dirai, franchement et sûrement, que si je ne vous avais jamais rencontré, je doute que j’aurais jamais eu le privilège de rencontrer des esprits comme votre grand-mère et votre mère, et de pouvoir bénéficier de leurs conseils, de l’influence de leur amour, ainsi que de la compagnie de votre père et M. Riddle.
Je pense souvent à la façon dont un simple accident comme votre venue à mon école a engendré des résultats si importants, et, pensant à cela, je suis si reconnaissant envers notre Père Céleste. Alors, mon garçon, continuez votre bon travail et vous éprouverez un bonheur merveilleux lorsque vous passerez.
Les esprits ténébreux que vous aidez vous sont si reconnaissants et sont tous amoureux de vous et vos amis sont prêts à tout moment à vous protéger du mal qui pourrait venir à vous à cause des influences des nombreux mauvais esprits qui ont leurs habitations si proches de votre terre. Oui, plus que vous ne pouvez l’imaginer, je tiens à dire encore ceci, à savoir que de très nombreux esprits qui n’ont pas l’occasion de vous écrire sont très influencés par ce qu’ils vous entendent dire aux autres, et ils agissent selon les conseils que vous donnez à ceux qui écrivent. Et rien d’étonnant à la confiance que ces esprits ont en vous et à l’influence que vous avez sur eux. Tant de personnes reçoivent de l’aide, et notre travail est rendu beaucoup plus facile parce qu’elles nous écoutent et croient beaucoup plus facilement quand vous leur conseillez de le faire.
Eh bien, nous sommes très heureux et nous progressons tout le temps. Oh, j’aimerais pouvoir vous dire à quel point elle est belle, aimante et combien elle pense à vous. Elle est avec vous assez souvent et essaie, avec le reste d’entre nous, de vous aider de toutes les façons possibles. Nous savons quand vous priez pour nous, et cela nous aide plus que vous ne pouvez le concevoir, car vos prières sont sincères, et, je le sais, montent vers le Père, qui répond aux prières des personnes sincères et confiantes.
C’est pourquoi je vous dis que nous vous aimons tous beaucoup et que nous sentons que nous ne pouvons pas faire pour vous tout ce que nous voudrions ; cependant vous devez croire en nous et savoir que nous sommes avec vous et que nous avons plus de pouvoir que vous ne le pensez pour vous aider.
J’ai déjà trop écrit et votre femme me dit : « Professeur, je n’aime pas être impolie, mais je vous suggère de vous arrêter et de laisser ce petit garçon aller au lit, sinon il va rester assis toute la nuit si vous continuez à écrire ». Quelle belle et aimante épouse vous avez, et combien nous l’aimons tous pour sa bonté.
Alors mon cher garçon, je vous souhaite une bonne nuit.
Votre frère en Christ, Prof. Salyards.