Par ordre Chronologique 1916
La relation de l’homme à la création du monde et l’origine de vie (Suite)
Jésus - reçu par James Padgett le 6 Février 1916, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Je viens ce soir afin de continuer le message commencé il y a plusieurs nuits. Comme je le disais, l’homme est la créature de Dieu, créée parfaite et instantanément, n’ayant pas connu une croissance lente par l’intermédiaire d’autres créations et, lorsqu’il fut créé, il n’a eu besoin d’aucune évolution ou attribut additionnel pour faire de lui l’homme parfait. Son corps physique était parfait, tout comme l’était son corps spirituel et son âme.
Il avait, outre ces trois constituants, un don qui, par sa désobéissance, lui fut confisqué, et qui ne lui fut pas rendu jusqu’à ma venue, et qui, lorsqu’il en prit possession, le rendit plus qu’un simple homme. Quant aux éléments qui le constituaient, ils étaient parfaits, et aucune évolution n’était nécessaire pour accroître leur perfection. L’homme était alors un être plus parfait qu’il ne l’est maintenant, ou n’a jamais été depuis sa chute de son état de perfection.
La désobéissance de l’homme ne lui a plus donné la possibilité de prendre part à la Nature Divine du Père qui est le don mentionné ci-dessus, l’homme a été laissé dans un état où il dépendait exclusivement des qualités qu’il possédait pour son bonheur futur, et la liberté de ces choses qui lui feraient perdre l’harmonie qui existait alors entre lui et les lois régissant son existence.
La plus grande de toutes les qualités qui lui furent conférées était celle du pouvoir d’exercer sa volonté qui était totalement illimitée. Toutefois, lorsqu’il était exercé d’une manière qui mettait cette volonté en conflit avec les lois régissant cette harmonie, l’homme devait souffrir et payer les pénalités de telles violations. Mais, bien que ces perversions de l’exercice de la volonté aient apporté les péchés et les erreurs qui existent maintenant sur la terre, Dieu n’a pas imposé de limites à cet exercice.
L’homme, lors de sa création, avait été assujetti aux appétits et aux désirs relatifs à sa nature physique, ainsi qu’aux désirs de sa nature supérieure ou spirituelle, et ils étaient tous destinés à travailler en harmonie et non en antagonisme. Ainsi, l’homme a été maintenu pur et libre du péché qui est simplement la violation des lois d’harmonie de Dieu. Mais, après la première désobéissance, qui est la plus grande manifestation du pouvoir de l’homme d’exercer cette volonté, même quand Dieu l’interdisait, et après que l’homme eut perdu cette grande potentialité dont je parle, les désobéissances suivantes sont devenues plus faciles. Comme ces désobéissances se produisaient, l’homme perdait en grande partie les désirs pour les choses spirituelles, et la partie animale, ou physique, de sa nature s’affirmait. Plutôt que de maîtriser ces appétits, qui appartenaient à la nature physique, l’homme les a utilisées au-delà de leurs fonctions propres. Alors qu’il multipliait ces transgressions, il a commencé à trouver plus de plaisir, dans une telle transgression, que dans les pensées et l’exercice de sa nature supérieure et les aspirations qui lui étaient liées.
Cette détérioration de l’homme n’a pas été soudaine mais graduelle jusqu’à ce que, à un certain moment, il se trouve dans un état ou une condition proche de celle des animaux inférieurs. En fait, et à cause de son incapacité à contrôler ses appétits, il a fini par se comporter comme un animal. Cependant, il est resté homme, un être créé à l’image de son Créateur.
Et de cette position de basse dégradation ou de dégénérescence, l’homme a lentement commencé à progresser vers la réalisation de son état d’origine avant la chute. Jamais, pendant tout ce temps, sa liberté d’exercer sa volonté ne lui a été enlevée, ni tentée d’être contrôlée par Dieu. Cependant, les lois de compensation ont toujours fonctionné, et l’homme a souffert alors qu’il continuait à créer le péché et le mal.
Alors que l’homme, sur la terre, continuait à dégénérer, et à permettre à ce qu’on appelle parfois sa nature animale de dominer sa nature spirituelle, beaucoup d’hommes moururent et continuèrent à mourir. Leurs corps physiques sont retournés à la poussière dont ils étaient issus. Leurs êtres spirituels sont devenus des habitants du monde des esprits où ils ont été libérés, après un temps plus ou moins long, du désir de maîtriser enfin ses bas instincts. La partie spirituelle de l’homme s’est à nouveau affirmée jusqu’à ce que beaucoup de ces esprits soient libérés du péché et du mal et soient en harmonie avec les lois de Dieu, en contrôlant leurs natures et conditions comme elles existaient avant leur dégénérescence et avant que la désobéissance ne commence.
Et ces esprits ainsi libérés ont, grâce à une position spirituelle dominante commencé à essayer d’aider les hommes vivant sur terre à diriger leur volonté de manière à se débarrasser de leur soumission à ces appétits et à redevenir un homme véritable, semblable à leur état de création, sans toutefois pouvoir bénéficier de la potentialité que j’ai mentionnée. Mais ces efforts de la part des esprits ont été lents dans leurs effets, et tandis que les hommes, en tant qu’individus, ont presque été régénérés, cependant, globalement, les progrès n’ont pas été aussi rapides que souhaités. Le péché et le mal existent encore dans le monde, et les appétits et les désirs pervers des hommes dominent encore dans une large mesure.
Bien sûr, des progrès pour sortir de la dégénérescence se sont réalisés, dans certaines parties de la terre, plus rapidement que dans d’autres et c’est ainsi que vous opérez votre distinction entre les races ou les nations civilisées et non civilisées. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que les peuples civilisés, en tant qu’individus, ont fait plus de progrès de la manière indiquée que les individus de certaines nations dites non civilisées. En effet, parmi certains hommes des premières nations, il existe des perversions et des manifestations de perversions de ces appétits qui n’existent pas dans ces dernières nations.
L’avancement dans les qualités intellectuelles n’est pas forcément synonyme de progrès dans l’affirmation spirituelle sur les perversions de ces appétits, car la volonté n’est pas totalement du domaine du mental, pas plus que ne le sont ces appétits et désirs. En effet, à l’arrière plan du mental se trouvent ce que l’on appelle les désirs du cœur, lequel est le siège de ces appétits et de qui surgissent ces désirs. Alors que ces désirs s’élèvent, ils influencent la volonté alors que la volonté est aussi influencée par des pensées et des actions positives.
Il n’est pas surprenant que vos scientifiques croient et prêchent la doctrine de l’évolution de l’homme à partir d’une espèce animale inférieure ou d’un atome ou de quelque chose qu’ils ne peuvent pas simplement comprendre ou nommer. En effet, dans leurs études de l’histoire de l’humanité et du monde créé, ils remarquent que l’homme s’est développé et a progressé, de façon incroyable, à partir de ce qui semble avoir été sa condition dans le passé.
Mais l’histoire ne s’étend pas au temps où l’homme était dans cette plus basse condition de dégénérescence, et par conséquent toutes les conclusions auxquelles ces scientifiques aboutissent sont basées sur des faits suffisants pour eux-mêmes, qui montrent le progrès de l’homme seulement après le tournant de sa dégénérescence. Ils n’ont aucune preuve et, bien entendu, lorsque le mot « preuves » est ici utilisé, il se réfère exclusivement aux choses matérielles de la nature – leur montrant le déclin graduel de l’homme de son état d’homme parfait à celui où sa régression ou dégénérescence a cessé, et son progrès pour le retour à son ancienne condition a commencé.
Donc, si les scientifiques croient et enseignent que l’homme, au lieu d’évoluer à partir d’un atome, d’un autre élément infinitésimal ou d’une espèce animale inférieure à l’homme, a évolué de son état ou de sa condition alors qu’il était au fond de sa dégénérescence, qu’il avait atteint suite à son abandon de sa condition d’homme parfait, alors ils croiront et enseigneront la vérité, et leur théorie de l’évolution 1 aura alors comme fondement ou base, un fait qui, actuellement, n’est seulement qu’une spéculation.
C’est en bref l’histoire et la vérité de la création de l’univers de l’homme – de la chute et de la dégénérescence de l’homme, de l’évolution et du progrès. Et à travers tout cela, la création et l’existence subséquente, dirigent la vie, l’imprègnent et sont toujours avec elle, et l’origine de la Vie est Dieu.
J’ai terminé. J’espère que vous trouverez des enseignements, ainsi que du divertissement, dans ce que j’ai écrit. Je reviendrai bientôt et je vous écrirai une autre vérité. Le fait d’avoir attendu que des phrases soient formulées pour exprimer mes pensées signifie simplement que je manipulais votre cerveau pour que l’expression ou l’idée appropriée puisse être transmise à votre main comme je l’écrivais.
Vous avez mon amour et mes bénédictions, et je m’intéresse de plus en plus à vous, et à votre travail, au fur et à mesure que le le temps passe. Gardez courage et vos désirs seront comblés.
Votre ami et frère, Jésus.