Par ordre Chronologique 1916
Il connaît maintenant la différence entre l’esprit qui possède dans son âme l’Amour Divin et celui qui ne le possède pas
Esau (Fils d’Isaac) - reçu par James Padgett le 4 Décembre 1916, Washington, USA.
C’est moi, Esaü, fils d’Isaac.
Je fus le fils d’Isaac et le frère de Jacob, et celui que les Juifs considèrent comme ayant vendu son droit d’aînesse pour un plat de lentilles, mais j’ai été incompris ; je n’ai agi que par nécessité. Mais tout ceci est loin derrière nous et maintenant je suis un habitant des Cieux Célestes car, dans le monde des esprits, toutes les choses sont corrigées et je suis devenu un possesseur de l’Amour Divin après avoir reçu la connaissance de son réoctroi lors de la venue de Jésus.
Bon nombre de personnages de l’Ancien Testament n’ont encore jamais réalisé cette grande transformation car, dans leur autosatisfaction, ils se contentent de cette conception. Ils adorent Dieu comme ils le faisaient sur la terre, bien qu’ils aient cessé d’offrir des sacrifices d’animaux, parce qu’ils ne le peuvent pas dans la vie d’esprit. Cependant, ils ont encore la conviction que le sacrifice est nécessaire et, dans leur imagination, ils restent sur cette symbolique, d’offrir des offrandes qu’ils ont faites durant la vie sur la terre.
Oui, c’est tout à fait une supposition naturelle, mais vous devez savoir que le mental et les croyances des mortels continuent avec eux lorsqu’ils deviennent esprits. Ils ne se permettront pas de se laisser persuader des erreurs de leurs conceptions de la Divinité et bon nombre de ces esprits des temps anciens sont maintenant dans cette condition. Ils refusent de croire, ou même d’écouter, les vérités concernant l’Amour Divin et maintiennent leur relation à Dieu, comme ils le faisaient lorsqu’ils étaient sur la terre. Ils ont des yeux, mais ils ne voient pas et des oreilles, mais ils n’entendent pas, et ils sont enveloppés dans l’obscurité de leurs croyances. Ils refusent de laisser entrer la lumière, ou de permettre aux vérités 1 qui sont évidentes à d’autres d’éclairer leurs âmes. Un esprit qui est enfermé dans le fanatisme, et l’intolérance, persiste dans cette attitude même après que le mortel soit devenu un esprit, et même si un changement est survenu dans son environnement, dans ce qu’on pourrait appeler son existence physique et dans ses possibilités d’apprentissage de la vérité. Ainsi, bon nombre de ces esprits refusent absolument de reconnaître tout changement ou toute possibilité d’un changement de leur condition spirituelle.
Il n’est pas surprenant que vous ne pouvez pas comprendre comment il est possible que ces esprits de la nature mentionnée ont pu vivre toutes ces très longues années, comme vous mesurez le temps, dans cette condition, entourés d’esprits 2 qui ont trouvé la vérité et manifestent cette possession dans leur apparence et bonheur. C’est particulièrement surprenant qu’ils ne soient pas éclairés par certains de leurs anciens associés qui sont entrés dans la lumière et qu’ils ne soient pas influencés par l’apparence et les expériences de ces associés, mais, néanmoins, c’est vrai. La difficulté de la conversion de ces esprits sectaires semble devenir plus grande au fur et à mesure que ces esprits progressent dans leur mental et leur amour naturel. Ils sont relativement heureux, et confortés dans leurs croyances. Ils ne peuvent envisager aucune autre croyance ou cause de progrès qui pourraient leur apporter de la joie de vivre. Ils sont fermement convaincus qu’ils font la volonté de Dieu dans leur manière de célébrer le culte et pratiquer leurs sacrifices symboliques.
Ces esprits anciens, comme vous les appelez, mais qui sont jeunes comparativement à beaucoup dans les domaines de l’esprit, ont leurs synagogues, leurs temples de culte et leurs prêtres, serviteurs et adorateurs selon leurs anciennes croyances. Et les cérémonies, lors de leurs réunions de culte, sont très peu différentes de ce qu’elles étaient sur la terre. Ils ont tous leurs vêtements et tenues de ville et autres accompagnements qui, sur terre, les distinguaient du commun des mortels et ils disent leurs prières en public. Ils se plaisent à apparaître comme des esprits saints, particulièrement choisis de Dieu, juste comme ils le faisaient sur la terre. Alors qu’ils se développent dans leur amour naturel et se rapprochent de la perfection, au niveau de la perfection possédée par les premiers parents avant la chute, ils peuvent rester dans cet état de croyance quant à leur relation à Dieu, et quant à leur propre et seule façon de L’adorer tout au long de l’éternité.
Ils refusent de recevoir la connaissance de la vérité de la Nouvelle Naissance. C’est une chose qui est optionnelle pour eux et son rejet ne les empêche pas de devenir « l’homme parfait ». Comme il vous a été expliqué, ils pensent qu’il n’y a aucune nécessité absolue de naître de nouveau, afin de permettre une restauration de l’harmonie de cette condition et la relation qu’ils peuvent avoir au Père. Bien entendu, jusqu’au jour de la fermeture du Royaume des Sphères Célestes, ils auront la possibilité de bénéficier de l’Amour Divin et de la transformation en anges rachetés, mais il est peu probable que beaucoup d’entre eux choisissent d’accepter ce grand privilège.
Je suis heureux d’avoir pu vous écrire ce soir, car c’est une nouvelle expérience pour moi, et cela m’a procuré beaucoup de satisfaction. Si cela vous est agréable, je reviendrai pour écrire davantage. Je tiens à dire, en terminant, que je connais la différence entre l’esprit qui a dans son âme l’Amour Divin et celui qui ne l’a pas. La simple existence de l’esprit dans le monde des esprits, n’indique pas nécessairement que l’esprit possède l’Amour Divin. Comme Jésus l’a dit lorsqu’il était sur la terre, les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers et j’ajouterai que certains ne seront jamais premiers ou derniers, mais seulement les rachetés de ce qu’ils auraient pu être. Je ne vais pas écrire plus maintenant.
Votre frère en Christ, Esaü.
Il s’agit des esprits qui ont obtenu la Nouvelle Naissance.↩ Ceux qui ont reçu l’Amour Divin dans leurs âmes.↩