Par ordre Chronologique 1916

M. Padgett et le Dr Stone se rendent dans une église Presbytérienne pour le service de la veille du Nouvel An

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 31 Décembre 1916, Washington, USA.

C’est moi, Hélène.

Nous sommes ici en grand nombre et nous te souhaitons, ainsi qu’au Docteur (le Dr Stone), une très bonne année, une année qui t’apportera non seulement la prospérité et le bonheur dans tes affaires matérielles, mais aussi un grand et abondant afflux de l’Amour Divin du Père, qui t’apportera un bonheur qu’aucune prospérité terrestre ne peut t’apporter. Nous étions avec toi ce soir lors des services religieux (de la veille du Nouvel An) et nous avons essayé de diffuser autour de toi et du Docteur notre influence d’amour et de paix – la paix qui dépasse toute compréhension – et lorsque cette paix est venue à vous comme elle l’a fait dans une certaine mesure, nous nous sommes tous réjouis.

Le Maître était présent, car il y avait là de nombreuses âmes qui désiraient ardemment cet amour, bien qu’elles l’aient associé à Jésus de la manière dont elles croyaient qu’il venait de lui en tant que source ; mais, malgré cette erreur, leurs âmes avaient raison et l’Esprit Saint a répondu, et l’Amour était présent et de nombreux adorateurs ont ressenti son influence.

Je suppose que toi et le Docteur aimeriez savoir qui était présent, et j’aimerais te le dire, mais pour ce faire, il faudrait plus de papier et plus de temps que tu n’en as à ta disposition ce soir. Mais je te dirai qu’en plus du Maître, vos anges gardiens étaient présents. Je veux dire Jean et Jacques, ainsi que Mary, les parents et les sœurs du Docteur, tes parents et bien sûr moi-même. Nous avons tous senti que, comme c’est la nuit qui apporte dans vos vies une nouvelle année, avec les grandes possibilités qui seront les vôtres, nous devions devenir un peu humains et vous apporter notre amour et nos souhaits, et le fait qu’il y a autour de vous les esprits de ceux qui vous ont tant aimé autrefois lorsqu’ils vivaient sur terre et n’avaient rien d’autre que la foi. Maintenant, ils viennent à vous avec la connaissance, et avec certains d’entre eux la connaissance qu’ils sont des anges, et des enfants rachetés du Père, et des habitants de son royaume céleste – le royaume que Jésus a été et est en train d’établir pour les foyers éternels de tous ceux qui peuvent recevoir la nouvelle naissance.

Si vous aviez pu voir tous les esprits glorieux qui étaient présents, ainsi que l’amour et la beauté qui vous entouraient, vous auriez remercié Dieu de toutes les forces de votre âme d’être si béni, et nous avons tous dit et prié le Père – « Dieu vous bénisse », et ce que cela signifiait, nous étions les seuls à le savoir, bien que vous puissiez en recevoir les bienfaits.

Eh bien, je suis heureuse, Mary est heureuse et tous les esprits qui vous aiment tant sont heureux. Quelle bénédiction que l’amour du Père ! Comme l’a dit le prédicateur, cet Amour fait de votre âme une chose nouvelle, non seulement comme une nouvelle création, mais dans l’élément important d’être nouveau en qualité et en cohérence. J’espère que vous pourrez continuer à progresser dans votre réalisation de l’abondance de cet amour qui sera sûrement le vôtre, si vous continuez à prier le Père dans un désir sincère et ardent.

Je n’écrirai pas plus ce soir, sauf pour dire que Mary veut dire au Docteur qu’au fil des heures, elle sent qu’elle se rapproche de plus en plus de lui dans l’amour saint qui est le leur, et qui ne pourra jamais leur être enlevé. Elle a hâte qu’il ressente cet amour croissant et cette relation accrue, et qu’un jour elle devienne aussi réelle pour lui dans ses souvenirs conscients, qu’il l’est pour elle. Donc, en répétant notre souhait que vous puissiez tous deux passer une bonne année, avec un amour et une joie croissants au fur et à mesure que l’année avance, je vous souhaite de tout mon cœur, une bonne nuit. Nous vous embrassons tous les deux.

Ta vraie et bien aimée, Hélène.