Par ordre Chronologique 1916
Mary Kennedy réprimande Dr Stone à propos de son amour pour elle. Elle parle également du voyage de M. Padgett et de Dr Stone
Mary Kennedy - reçu par James Padgett le 28 Décembre 1916, Washington, USA.
C’est moi, Mary Kennedy.
S’il avait pensé à moi autant qu’il aurait dû, il l’aurait deviné sans difficulté. Cela vous montre à quel point vous ne pouvez pas compter sur les hommes qui prétendent vous aimer. C’est ce que je pourrais dire si j’étais une mortelle, mais étant un esprit et capable de voir dans son cœur, je sais qu’il m’aime comme je l’aime.
J’ai attendu que ces autres esprits écrivent avant d’essayer de dire quelques mots et, au fait, laissez-moi vous dire que tous ceux qui ont écrit ce soir étaient les esprits qu’ils ont prétendus être. S’il n’était pas si tard, et si vous n’étiez pas si fatigué, je vous écrirais une longue lettre et je vous raconterais nos ébats de la veille de Noël, lorsque vous êtes venus avec nous, chez nous, dans le monde des esprits pour le moment, et que vous avez pris part à tout l’amour et aux salutations qui vous attendaient.
Comme l’a écrit M. Stone, de nombreux esprits étaient présents, et tous étaient très heureux de vous avoir tous les deux avec nous. Le juge, en particulier, a apprécié cette expérience après avoir surmonté sa peur, si je puis dire, après vous avoir vu tous les deux naviguer dans les airs dans nos bras, car vous devez savoir que nous vous avions dans nos bras, et que nous ne vous avons pas laissés partir avant d’avoir atteint la sphère, où nous avons trouvé un beau jardin de verdure pour nous reposer.
Je dois cesser d’écrire une description de tout cela, sinon je risque de m’oublier et de continuer plus longtemps que je ne le devrais ; ayez un peu de patience et je viendrai bientôt vous donner une description complète. Nous commencerons à écrire plus tôt dans la soirée et nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas d’interférence de la part d’autres esprits.
Dites à mon cher que je l’aime beaucoup, et que je retournerai à son domicile avec lui afin de lui faire sentir ma présence. Je n’écrirai donc plus maintenant, et après avoir reçu mes baisers, je lui dirai bonne nuit.
Marie, l’âme-sœur aimante.