Par ordre Chronologique 1916
César est remerciant envers M. Padgett pour sa prière et son introduction auprès de sa grand-mère et sa progression vers la lumière
Jules César - reçu par James Padgett le 20 Décembre 1916, Washington, USA.
Je suis César.
Pardonnez-moi de venir si rapidement après mon message d’il y a quelques nuits, mais je suis un esprit reconnaissant même si je fus un horrible pécheur. Je tiens à vous dire que j’ai suivi votre conseil, j’ai suivi votre grand-mère qui m’a ouvert à tout un monde d’amour et de vérité. Oh, quel esprit sage et magnifique elle est et quel amour elle a ; elle m’a traité avec tant de gentillesse et fut même comme Brutus de jadis. Car dans sa gentillesse, elle m’a donné un coup de couteau qui a tué toutes mes anciennes croyances et mes sentiments de grandeur et a fait de moi en vérité un simple rien et en même temps l’être le plus grand que j’avais même été dans toute mon existence, car elle m’a montré que j’étais un véritable enfant de Dieu et l’objet de Son Amour et de Son attention, et que j’avais toute la possibilité de devenir, dans mon âme même, semblable à Dieu. Elle est ma véritable amie et lorsqu’elle vient à moi, il semble que mon âme, qui était restée morte et froide pendant tant de siècles, s’ouvre avec une flamme de vie que son influence m’apporte.
Je ne vais pas écrire plus longuement maintenant. Je pensais que vous vous intéressiez tellement à moi que vous vous réjouiriez de savoir que maintenant j’ai commencé à atteindre ce dont vous m’avez parlé. Je viendrai un jour, lorsque j’aurai reçu plus d’amour, vous écrire une longue lettre qui, je l’espère, sera intéressante, car il est vrai qu’à une certaine époque, César a écrit des lettres intéressantes.
Alors, mon ami, priez pour moi et envoyez-moi vos bonnes pensées, et croyez qu’elles ne seront pas mal placées, car maintenant je cherche avec tant d’anxiété ce qui n’était pas en moi pendant tant de siècles. Bonne nuit, votre ami, Jules César.