Par ordre Chronologique 1916
Fut Premier Ministre de Grande Bretagne. Est profondément horrifié devant la guerre qui fait rage
William E Gladstone - reçu par James Padgett le 6 Novembre 1916, Washington, USA.
Je suis Gladstone 1
Oui, je fus premier ministre de Grande-Bretagne et je veux simplement dire que je souhaite venir vous voir un jour pour vous écrire un message sur mes points de vue sur la guerre qui sévit actuellement dans les pays qui sont censés être Chrétiens. Oh, quelle horreur ! Et comme les dirigeants sont aveugles au bien-être de l’humanité !
Mais je ne dois pas écrire ce soir, car je n’ai pas suffisamment de rapport avec vous et mes commentaires et mes sentiments intenses sur le sujet sont si grands que je doute que je puisse actuellement les transmettre. Mais, si vous le voulez bien, je reviendrai bientôt vous écrire. Je suis dans le plan terrestre, mais pas dans les ténèbres. J’étais, comme vous le savez peut-être, un homme d’église et un défenseur de la foi et je le suis toujours, et je crois aux doctrines de mon église, mais il est étrange, comme je pense parfois, que je ne sois pas plus avancé et que je n’aie pas progressé vers les hautes sphères. Mais je suppose que je dois me développer et c’est ce que je m’efforce de faire. Je m’occupe des affaires de mon église et du culte comme je l’ai fait sur terre, et j’ai la même confiance dans le sacrifice de Jésus et l’efficacité de son expiation. Je me repose dans ses promesses et je suis avec beaucoup de mes amis de la terre qui l’adoraient avec moi alors qu’ils étaient mortels. Je crois encore en Jésus, mon Seigneur, et je sens que, dans son temps favorable, j’irai vers lui dans son ciel de félicité.
Je serai heureux de vous écouter, car j’ai toujours trouvé que l’on peut apprendre quelque chose des autres, quels que soient leur statut ou leur condition.
Eh bien, je suis heureux que cette voie m’ait été ouverte pour communiquer, car mon pays a besoin de mes conseils, car je constate que de nombreuses erreurs de jugement ont été commises par les autorités. Alors merci, je vous souhaite une bonne nuit.
Votre ami, Wm. E. Gladstone.
William Ewart Gladstone (29 Décembre 1809 – 19 Mai 1898), fut un homme politique libéral britannique. Au cours d’une carrière de plus de soixante ans, il a été premier ministre à quatre reprises (1868-1874, 1880-1885, Février-Juillet 1886 et 1892-94), plus que toute autre personne, et quatre fois Chancelier de l’Échiquier. Gladstone fut également le Premier Ministre Britannique le plus âgé, il a démissionné pour la dernière fois à l’âge de 84 ans. Gladstone est entré au Parlement pour la première fois en 1832. D’abord conservateur de haut rang, Gladstone a fait partie du Cabinet de Sir Robert Peel. Après la scission des Conservateurs, Gladstone était un Peelite – en 1859, les Peelites ont fusionné avec les Whigs et les Radicaux pour former le Parti libéral. Lorsque le chancelier Gladstone s’est engagé à réduire les dépenses publiques et à réformer le système électoral, il a mérité le sobriquet « le William du peuple ». Gladstone est célèbre pour son éloquence, sa religiosité, son libéralisme, sa rivalité avec le chef conservateur Benjamin Disraeli, et pour ses pauvres relations avec la reine Victoria, qui se plaignit un jour : « Il s’adresse toujours à moi comme si j’étais une réunion publique ». Gladstone était connu affectueusement par ses partisans sous le nom de « The People’s William » ou le « G.O.M. » (« Grand Old Man », ou, selon Disraeli, « la seule erreur de Dieu » – God’s Only Mistake). Gladstone est régulièrement classé parmi les plus grands Premiers Ministres Britanniques. (Source : Wikipédia)↩