Par ordre Chronologique 1916
L’évêque Newman : confirme le message de Luc
John P Newman - reçu par James Padgett le 5 Novembre 1916, Washington, USA.
Je dirai juste un mot pour dire que je suis très intéressé par les vérités contenues dans le message que Luc vient de vous écrire ; j’étais présent lors du service à l’église (église protestante de Metropolitan, Washington D.C.) où le pasteur a donné un sermon sur le thème du Paradis; Luc était aussi présent. J’ai réalisé que certains propos exprimés par le prédicateur ont dû suggérer à Luc le sujet de son message. Comme je suis très intéressé par les membres de cette église dont j’ai été, à un moment donné, le pasteur, je désire ajouter quelques mots à ce que Luc a vraiment et clairement exprimé.
La doctrine que le prédicateur a proclamée ce soir, je l’ai souvent déclarée lorsque j’étais pasteur dans cette église, et comme j’ai, à ce moment là, cru ces doctrines, je sais que le prédicateur est tout aussi sincère dans ses convictions. Hélas, mes croyances étaient erronées, et il m’a fallu plusieurs années de souffrance et de déception pour reconnaître ces erreurs et apprendre la vérité. Le prédicateur devra passer par la même expérience, à moins que, avant l’heure de son départ du corps physique, il apprenne la vérité.
Et il en est de même de nombreux paroissiens qui sont des chercheurs, sérieux et honnêtes, de la vérité, beaucoup d’entre eux ayant, dans leur âme, l’Amour Divin du Père. Ce qui est triste, c’est qu’il n’existe aucun moyen de parvenir à lui ou eux avec la vérité car je sais qu’ils ne prêteraient pas attention à ce que vous pourriez leur dire et ils vous regarderaient comme un imposteur ou un excentrique. Néanmoins, à l’avenir, un chemin pourra s’ouvrir afin que ces vérités puissent atteindre ces personnes, et, comme j’ai tellement leurs intérêts à cœur et la sensation que l’influence de mes enseignements s’attarde encore dans cette Congrégation et que ces derniers sont encore la cause des erreurs et croyances dans ce qui n’est pas vrai, je désire donc apporter ma confirmation aux propos de Luc, et, si son message les atteint, j’espère également que mon message leur parviendra. Cela fait partie de ma peine, pour avoir enseigné des doctrines erronées, de devoir travailler pour que mon peuple désapprenne leurs enseignements d’erreurs. Réussir à les atteindre de cette manière me procurerait non seulement beaucoup de bonheur, mais apporterait également un soulagement à ma peine et à mes regrets.
Je ne vais pas essayer de reprendre ce que Luc a dit, car je ne pourrais être plus clair. Cependant, je désire dire à mon peuple que ce qu’il dit est vrai et qu’ils doivent le croire. Dans le futur, j’aimerais revenir et vous écrire un long message sur un sujet qui a été l’objet de ma considération pendant une longue période, et qui, pour moi et pour beaucoup, est une question très vitale dans la vie terrestre. Je ne vais pas écrire plus ce soir et je vous remercie pour votre gentillesse pour m’avoir permis d’écrire. Eh bien, je suis dans la septième sphère et suis très heureux dans mon amour et mes environnements, mais je me rends compte que si j’avais su la vérité que je connais maintenant, je serais beaucoup plus avancé. Oh, je vous dis l’entrave des progrès de l’âme due aux conséquences d’une vie de croyances erronées est une chose terrible. Je vous souhaite une bonne nuit et que Dieu vous bénisse.
Votre frère en Christ, L’évêque Newman.
Note : Cet esprit est John Philip Newman – (1826 -1899) - évêque de l’église Méthodiste Episcopale.