Par ordre Chronologique 1916

Taggart préfère la joie spirituelle à la vie terrestre

Hugh Taggart - reçu par James Padgett le 4 Novembre 1916, Washington, USA.

Eh bien, mon vieux, comment allez-vous ?

Je ne vous dirai pas qui je suis jusqu’à la fin, mais je veux vous dire que j’ai écouté ce soir les écrits et aussi les commentaires que vous avez faits, et vous avez beaucoup de chance d’avoir de telles preuves, car vous avez beaucoup de témoins, et il n’y en a aucun pour contester, sauf un drôle de type qui a essayé de dire à M. Morgan qu’un de ses témoins était quelqu’un d’autre, mais il n’a pas réussi, car un autre témoin l’a entendu et l’a mis hors de combat, (l’a neutralisé) comme le dit le Français.

Mais je sais que ce qui vous a été écrit ce soir est vrai et a été écrit par les personnes qui ont prétendu écrire. Même cet Indien qui prétendait être le guide terrestre du père de M. Morgan lorsqu’il était sur terre était un vrai, un vrai témoin. Dans ce cas, la légitimité de la demande formulée par M. Morgan est établie, il doit croire ce qui lui a été écrit, et il doit vraiment être reconnaissant que cela soit vrai.

Si seulement j’avais pu bénéficier d’une si grande bénédiction alors que j’étais un mortel, combien d’heures d’obscurité et de souffrance épuisantes j’aurais évitées en venant dans le monde des esprits. Il doit croire et, en croyant, réaliser qu’il a ce que des milliers d’esprits dans les ténèbres donneraient tout pour avoir, comme nous l’avons dit sur terre.

Eh bien, j’ai beaucoup progressé, et je continue à progresser, et je suis dans la troisième sphère. Et quel bonheur et quelle gloire sont les miens. Jamais, lorsque j’étais sur terre, je n’ai conçu une telle beauté et magnificence, et la paix et le repos dans l’action. La vie d’un octogénaire ne me permettrait pas de décrire les merveilles et les beautés de cet endroit, et je pense que vous devriez en savoir quelque chose, mais je n’essaierai pas ce soir car il est tard. Mais laissez-moi vous dire que je n’échangerais pas un petit moment de la béatitude que j’ai ici contre une vie entière de bonheur terrestre. Je sais maintenant ce que signifie l’Amour Divin et ce qu’est la Nouvelle Naissance dont vous me parliez, et lorsque je pensais que ces choses étaient les créatures de l’imagination ou des spéculations de prêtres, de prédicateurs et de maniaques religieux, je ne me rendais pas compte qu’elles allaient devenir miennes et des choses d’une réalité plus grande que le soleil qui brillait dans les fenêtres de mon bureau.

Un jour, je viendrai vous écrire une longue lettre décrivant mes progrès – dont vous êtes largement responsables et que je ne cesserai jamais d’être éternellement remerciant.

Je me souviens de votre ami et je suis très heureux qu’il ait une partie de l’Amour dans son âme et qu’il n’ait pas attendu d’être venu dans le monde des esprits pour le recevoir et qu’il n’ait pas à subir les ténèbres et les tourments comme je les ai subis. C’est un homme chanceux, et si quelqu’un doit remercier Dieu et les bons esprits, c’est bien lui, et vous aussi. Eh bien, je n’écrirai pas plus ce soir. Ainsi, avec mon amour et mes meilleurs vœux pour votre bien-être et votre bonheur, je peux signer, comme je ne l’ai jamais cru possible durant toutes ces longues années d’expérience terrestre.

Votre frère dans le Christ, Hugh T. Taggart.