Par ordre Chronologique 1916
La sœur d’Eugène Morgan est heureuse qu’Eugène ait reçu le Grand Amour du Père
La soeur d’Eugène Morgan - reçu par James Padgett le 4 Novembre 1916, Washington, USA.
Je suis votre chère et affectueuse sœur (d’Eugène).
Je n’ai jamais écrit auparavant. Je veux juste écrire brièvement pour lui dire combien je suis heureuse, en grande partie parce que je me rends compte qu’il a reçu le Grand Amour du Père dans son âme. Oh, je ne peux pas exprimer mes sentiments, car j’écris maintenant pour la première fois, mais il doit essayer de comprendre ce que je voudrais dire si j’avais la capacité de m’exprimer.
Nous sommes tous très heureux, et surtout maman et, en écoutant Jean écrire son message, elle a été tellement envahie par ses émotions qu’elle pouvait à peine respirer, comme vous diriez. Elle était si heureuse, et louait le Père de toute son âme, et pleurait de grandes larmes de bonheur et d’amour. Et nous étions tous si heureuses.
Nous progressons tous très rapidement, et notre cousine qui est venue nous voir si récemment, et auquel Eugène s’intéresse tant et qu’il a tant aidée, progresse également, et se trouve dans la troisième sphère – une merveilleuse preuve de progrès en si peu de temps. Elle est très sérieuse dans sa recherche et, comme je le lui dis parfois en plaisantant, de peur que ses amis Catholiques la reprennent pour réciter le chapelet, adorer les saints, et croire ce que les prêtres lui disent, qu’elle semble ne jamais se lasser de prier et de rechercher dans les aspirations de son âme les grandes choses qui l’attendent, comme certains esprits supérieurs lui ont dit.
C’est merveilleux, et si mon cher frère pouvait seulement voir combien il l’a aidée, il ne douterait jamais, un seul instant, de la réalité de cet Amour dont il lui a si souvent parlé, même si, apparemment, à l’époque, il n’a fait aucune impression. Nous lui envoyons tous notre amour et nous voulons qu’il sache que nous sommes avec lui, que nous essayons de l’aider de toutes les façons, spirituellement et matériellement, et lorsque je dis cela, je parle au nom de toute la famille.
Comme c’est ma première tentative d’écriture, je suis un peu fatiguée et je dois m’arrêter ; mais comme j’ai fait un premier effort, j’aimerais venir un jour lui écrire une lettre plus longue. Alors, en vous remerciant, je vous souhaite une bonne nuit. Je suis la sœur qu’il croyait si chère à son cœur et attentive à ses désirs.
La sœur d’Eugène Morgan.