Par ordre Chronologique 1916

Le grand-père et le père d’Eugène Morgan ont contribué à son développement spirituel

Le grand père d’Eugène Morgan - reçu par James Padgett le 4 Novembre 1916, Washington, USA.

Je suis le grand-père d’Eugène.

Je fus le père de son père, et je suis mort il y a de nombreuses années. Je suis dans les Cieux Célestes, car il y a bien des années j’ai fait le chemin vers le Ciel de l’âme. Je me suis intéressé à l’expérience de mon petit-fils, et j’ai été avec lui à plusieurs reprises, essayant de l’influencer par mes prières et mon amour. Et dans le monde des esprits, j’ai été avec son père, essayant de lui montrer la Vérité, et dans une certaine mesure j’ai réussi ; mais aussi étrange que cela puisse vous paraître, cette influence dont je parle n’a jamais été aussi efficace que depuis le temps où le père d’Eugène est venu en relation avec lui pour afin d’écrire par lui et de lui parler à son for intérieur. Il y a quelque chose de très mystérieux dans l’effet que l’humain a sur la capacité d’aider l’esprit à progresser, que nous qui sommes des sphères supérieures ne pouvons pas le comprendre pleinement.

Mais il n’en reste pas moins que depuis que son père est entré en relation avec lui, il a plus développé son âme que durant toutes les années précédentes. L’influence de l’esprit sur l’esprit a semblé se renforcer, de sorte que celui qui était dans la condition inférieure écoutait, et s’efforçait de progresser. Ces choses sont merveilleuses, même pour nous, et je réalise plus clairement, depuis le début de l’expérience de mon petit-fils, le grand travail que les mortels peuvent faire parmi les esprits, lorsque le mortel a en lui ce qui peut éveiller l’esprit à une réalisation de sa vraie condition.

J’ai été avec toute la famille que j’ai laissée derrière moi, et j’ai vu, et je vois maintenant, la grande différence dans leur condition d’âme et de vie. Bien sûr, mon amour pour tous était le même et mon désir que tout le monde progresse également était impartial ; mais, pourtant, le fait est que des progrès égaux n’ont pas été faits.

Je fus très heureux lorsque j’ai entendu Jean délivrer le message que vous venez de recevoir. Bien sûr, je le sais, mais c’est si satisfaisant de voir mon petit-fils être informé de la vérité par un esprit d’entreprise et de développement aussi élevé que celui de Jean. Dites à mon garçon de lire le message et d’en comprendre toute la signification, et il possédera alors une connaissance qui l’aidera dans les nombreuses difficultés qu’il rencontrera dans sa vie terrestre.

Je suis souvent avec lui et avec ses sœurs qui sont dans le monde des esprits, et elles sont très heureuses, et il peut le devenir aussi, même sur terre. Bien sûr, ma maison est plus élevée que celle de ses sœurs ou de ses parents, et nos attirances sont quelque peu différentes et je ne suis pas avec eux aussi souvent qu’il le suppose ; mais je les aime beaucoup et je suis avec eux quand je vois que je peux les aider par mon amour ou mon influence. Notre amour pour nos enfants reste avec nous longtemps après que nous soyons devenus des esprits, et je n’ai pas encore réalisé qu’il m’a quitté. Cependant il faiblit à mesure que le fossé qui nous sépare dans notre développement spirituel augmente ; les lois d’attraction nous portent vers ceux qui nous ressemblent le plus dans notre évolution. On me dit que c’est l’expérience de beaucoup de ceux qui ont vécu longtemps dans la vie spirituelle et, dans une certaine mesure, je la ressens moi-même ; mais, aussi étrange que cela puisse paraître, cette loi ne semble pas s’appliquer entre l’esprit, aussi grand soit son développement, et un parent mortel. Et il doit en être ainsi.

Par conséquent, mon intérêt pour mon petit-fils est aussi grand qu’il peut l’être, et tout au long de ma progression, mon amour m’a attiré vers lui et m’a amené à veiller et à prier pour son bien-être.

J’écris cela ce soir, parce que je désire qu’il connaisse certains aspects des lois de l’esprit qu’il ne connaît peut-être pas, et pour l’assurer que même s’il ne se souvient pas de moi comme du grand-père terrestre, il m’est aussi cher que si j’avais quitté la terre et lui hier. Bien sûr, le temps viendra où nous n’aurons peut-être plus aucun souvenir de l’autre et notre amour deviendra un rêve brumeux, mais aussi longtemps qu’il vivra sur terre, il restera l’enfant de mes soins et de mon amour.

J’ai assez écrit et je dois arrêter. Alors, avec mon amour pour lui et les bénédictions de Dieu sur vous deux, je vous souhaite une bonne nuit.

Le grand-père d’Eugène Morgan.