Par ordre Chronologique 1916
Priscilla Stone explique la grande joie de vivre dans le Royaume du Père qu’elle veut que son fils connaisse bien
Priscilla Stone - reçu par James Padgett le 20 Novembre 1916, Washington, USA.
C’est moi, mère.
J’aimerais dire un mot à mon fils, si vous me le permettez, car j’ai tant de plaisir à lui parler de ma présence et de mon amour. Bien sûr, il sait que je suis assez souvent avec lui, mais ma présence ainsi réalisée, je veux dire par les impressions que je lui donne, n’est pas aussi satisfaisante que de lui transmettre mes pensées par un message écrit.
Je veux lui dire que je progresse et que je suis très heureuse et que je ne connais que la joie que ma vie dans le royaume du Père me procure. Si seulement je pouvais lui faire comprendre, un instant, ce que ce bonheur signifie pour moi, et ce qu’il peut signifier pour lui, il s’efforcerait avec toute sa puissance de volonté et le désir de son âme d’obtenir l’amour dans une abondance toujours plus grande. Pourtant, je sens que même sans cet aperçu dont je parle, il est parfois très heureux et essaie de progresser dans cet amour.
Je ne pense pas que je devrais écrire plus longtemps ce soir, car vous avez déjà beaucoup écrit, et je vous remercie de votre gentillesse. Je vais m’arrêter maintenant et dire, mais la petite chérie dit : – dites lui qu’elle est ici aussi et l’aime, et qu’elle veut qu’il l’aime et qu’il croit qu’elle est son affinité malgré ce que la femme lui a dit ce soir 1. Elle a aussi ses affinités, et ce n’est pas avec ce mari non spirituel qu’elle vit. Dis à mon fils de m’aimer et de penser à moi comme je pense à lui. Bonne nuit.
Votre sœur en Christ.
J’avais assisté à un cercle où il y avait un médium bien connu, et le médium m’a demandé – « si je m’associais beaucoup avec les filles ». J’ai répondu « très peu ». Et une dame assise à ma gauche m’a dit : « Je n’avais peut-être pas trouvé mon affinité. » Je n’ai pas donné de réponse satisfaisante, mais mon âme-soeur était présente avec moi à l’époque, et m’a donné le signal de sa présence, ce qu’elle fait souvent, et le fait en écrivant ce post-scriptum, et je peux sentir son amour et son influence très forte, et ma mère me donne aussi le signal de sa présence, et leur amour et influence me donnent toujours tellement de bonheur.↩