Par ordre Chronologique 1916
L’enfer et la durée de le peine (suite)
St Paul - reçu par James Padgett le 20 Novembre 1916, Washington, USA.
C’est moi, St. Paul.
Je viens vous écrire sur le sujet que j’ai commenté la nuit dernière, à savoir : « L’enfer et la durée de la peine », et si vous sentez que vous êtes en état de recevoir le message, je vais commencer et terminer ce message. Eh bien, comme je l’ai dit hier soir, l’enfer des prédicateurs orthodoxes, comme autrefois enseigné, c’est un enfer de soufre et de feu, ce n’est pas le véritable enfer et n’a aucune existence dans le sens de salut dans l’esprit de ces croyants orthodoxes.
Le véritable enfer est un lieu et une condition, et l’un n’est pas séparé de l’autre ; et tandis que l’état de l’âme et les croyances des hommes créent les Enfers dans une très large mesure, cependant l’enfer est un lieu précis, conçu et établi de nature à convenir à l’habitant qui y réside selon la condition de son âme. C’est ainsi qu’une âme qui est moins vile et moins remplie de mauvaises pensées et de souvenirs de mauvaises actions et de fausses croyances, est dans un endroit très différent de l’âme qui a plus de ce mal en elle. La première âme ne demeurera pas au même endroit que l’âme de ce dernier, tout comme l’âme très développée ne demeurera pas au même endroit que l’âme qui est moins développée. Le ciel est un endroit ou beaucoup d’endroits adaptés au développement de l’âme, donc l’enfer est un lieu adapté aux âmes dégradées et de mauvaise condition. Je ne veux cependant pas que vous en déduisiez que le lieu et la condition d’âme sont des termes corrélatifs, l’habitation de l’âme est liée à son état d’âme. Comme ces enfers différents varient, ils conviennent donc aux âmes des esprits selon la souillure de l’âme.
Je vois que vous n’êtes pas en état d’écrire ou de recevoir mes pensées, et je ne vais donc pas écrire plus. Je reviendrai bientôt et écrirai pleinement sur ces sujets. Donc avec l’espoir que vous serez bientôt en mesure de prendre mon message. Je vais vous dire bonne nuit.
Paul.