Par ordre Chronologique 1916

Élie décrit les sentiments de la congrégation d’un pasteur orthodoxe, dont le sermon fut une illumination spirituelle et qui était perçu comme un vrai spiritualiste

Élie - reçu par James Padgett le 22 Octobre 1916, Washington, USA.

C’est moi, Élie.

Je viens ce soir pour partager quelques mots sur le sermon du prédicateur et aussi parce que je fus un des premiers spiritualistes et que tous les âges ont eu connaissance des communications entre les esprits et les mortels. Ce soir, à l’église, il y avait beaucoup d’esprits présents et, comme le prédicateur l’a dit, « chaque particule de l’espace dans le bâtiment était occupée par des esprits » – certains de l’ordre supérieur et d’autres des plans inférieurs où les conditions sont sombres, mais ils étaient nombreux et intéressés car presque chaque personne dans le public avait avec lui un ami spirituel ou ange gardien, et les (divers) membres nerveux de la communauté, différaient dans leur condition de développement spirituel ou de lumière spirituelle, attirant ainsi un nombre considérable d’esprits. Mais, en plus de ceux qui étaient attirés par leurs amis ou parents mortels respectifs, il y avait un certain nombre d’esprits des sphères supérieures qui étaient intéressés par cette opportunité. Car ce n’est pas souvent qu’une congrégation orthodoxe a l’occasion ou saisit l’opportunité d’écouter un sermon sur le thème que le prédicateur a traité ce soir, et si vous aviez pu voir la différence dans le comportement et la compréhension des esprits, l’influence des convictions des membres sur leurs idées reçues, vous auriez été pleinement surpris et auriez plus complètement compris la puissance que possède la foi dans la conscience des mortels.

Je n’ai pas l’intention d’analyser le sermon, mais je dois dire qu’il en fut de même pour beaucoup d’orthodoxes ainsi que pour certains spiritualistes. Le prédicateur déclara beaucoup de vérités qui répugnaient à plusieurs membres de sa congrégation parce que, dans leur croyance aveugle en leurs croyances et dogmes, ils estimaient qu’un vrai ministre orthodoxe ne pouvait pas croire et proclamer de telles doctrines comme le prédicateur l’a fait. C’est un vrai spiritualiste en ce qui concerne les propositions de continuation de la vie et d’inter-communication, mais il ose à peine formuler ses croyances dans le langage du spiritualisme et il peut avoir été sage de ne pas le faire car l’effet n’aurait pas été très bien accueilli par beaucoup de ses auditeurs.

Il n’est pas très versé dans les vérités du spiritualisme, dans les questions qui traitent de sa philosophie ou de sa religion et, par conséquent il ne comprend pas la grande importance de chercher et de trouver les vérités que ces moyens permettent de les apprendre. Mais les germes de la vérité sont dans son esprit et sa conviction, et il est dans cet état qui le rend susceptible de recevoir les vérités si elles lui sont présentées de manière à faire appel à ses croyances et à sa raison. Et comme il a une grande partie du développement de l’âme, en raison de sa possession de l’Amour Divin, les vérités supérieures qui vous ont été révélées feront appel plus particulièrement à son sens de l’âme qu’à son mental.

Je sais que ce serait d’abord un choc pour lui d’apprendre que sa croyance intellectuelle dans les doctrines de la trinité et de l’expiation par procuration et des parties apparentées du credo de son église sont toutes fausses et sans fondement, mais s’il apprenait les grandes vérités du plan de Dieu pour le salut de l’homme, il n’hésiterait pas à les embrasser et oserait même les annoncer.

D’une certaine manière, il s’avérera être une sorte de pionnier, dans le travail de diffusion de la vraie religion qui doit finalement être connue et reçue par l’humanité, et le sermon de ce soir peut amener beaucoup de ses auditeurs à considérer le spiritualisme sous un jour légèrement différent, non comme la créature des démons et des mauvais esprits, mais comme la manifestation du fonctionnement naturel, comme je peux le dire, des lois raisonnables de Dieu dans la relation actuelle et normale des esprits et mortels.

Le sermon du prédicateur fera beaucoup de bien à la cause de la vérité, parce qu’il aura tendance à ouvrir les esprits de beaucoup de personnes afin d’obtenir une écoute respectueuse à toute tentative qui pourrait être faite pour les éclairer sur la réalité des vérités du spiritualisme. Une chose qu’il a dite, c’est que très peu de médiums peuvent être utilisés, en raison des préjugés qui existent dans l’esprit des orthodoxes envers tout ce qui a la saveur du spiritualisme, et ils peuvent ainsi avoir tendance à empêcher ces personnes de se convertir à ses vérités ou même à tenter, même si la simple curiosité qui les inspire.

Nous sommes heureux que le prédicateur ait pris la position qu’il a prise en déclarant sa croyance que la communion spirituelle est un fait, et en donnant l’illustration de ses différentes phases, bien qu’il ait laissé les résultats, ou les causes de cette manifestation, à l’appréciation de chacun. Ses auditeurs peuvent en déduire qu’il voulait dire que Dieu, contrairement aux esprits, était la voix ou la cause des visions ou des manifestations auxquelles il faisait référence, d’une manière mystérieuse ou surnaturelle, dans l’exercice de Son omniscience.

Je voulais simplement écrire ces quelques lignes pour vous donner une idée de l’importance des enseignements du prédicateur pour l’ouverture d’esprit de beaucoup de ses auditeurs. Et comme je termine, permettez-moi de dire que le spiritualisme a existé et a été démontré à travers les âges et que des prophètes, des apôtres, des médiums et des hommes ont entendu les voix des esprits, ont vu les esprits matérialisés et ont reçu les inspirations des esprits du bien et du mal. Je n’écrirai pas plus ce soir et j’espère que vous n’êtes pas déçu que j’aie écrit à la place de Jean, car nous voulions que vous soyez quelque peu surpris par la personnalité de l’écrivain, car nous avons vu que vous attendiez plutôt que Jean vous écrive.

Beaucoup de vos amis esprits ont été avec vous ce soir et ils vous ont accompagné dans les salles, où vous et votre ami étiez assis, et ont discuté du sermon et du prédicateur et des choses liées à nous et à nos messages. Je n’écrirai pas plus ce soir. Avec notre amour et nos bénédictions, je dirai que nous sommes votre frère en Christ.

Élie.