Par ordre Chronologique 1916
Hélène écrit que Forrest prie sincèrement pour l’Amour Divin et qu’il progresse, et qu’il était si impatient d’écrire 1
Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 12 Octobre 1916, Washington, USA.
C’est moi, ta vraie et bien-aimée Hélène. Chéri, j’ai enfin l’occasion d’écrire ma lettre, et je suis si heureuse de pouvoir le faire.
J’ai pensé qu’il valait mieux laisser Forrest t’écrire parce qu’il était si anxieux et qu’il semble prendre tellement de plaisir à le faire. Il progresse et commence à voir qu’il y a quelque vertu dans la prière, car il prie très sérieusement et très souvent. Nous l’aidons autant que possible et il semble avoir une grande foi en moi et en ta grand-mère qui lui semble être quelque chose de plus que l’esprit d’un mortel. Il fut impressionné par sa présence lorsqu’elle est venue à lui pour la première fois, mais elle lui parle avec tant d’amour et de sympathie dans sa voix, et elle a tellement de l’Amour du Père rayonnant de ses yeux, qu’il oublie bientôt sa grandeur, comme nous l’appelons, et qu’il l’écoute de toute son âme, et semble boire dans ses paroles de confort et d’amour. Elle a une influence merveilleuse sur lui et l’aide beaucoup. Eh bien, je ne dois pas écrire davantage sur ces questions ou je n’aurai pas le temps de te dire ce que je souhaite tant dire.
Depuis la dernière fois que je t’ai parlé de mes progrès, j’ai progressé vers les plans supérieurs des Sphères Célestes et je suis donc plus heureuse et entourée de plus belles scènes et d’esprits plus lumineux et plus beaux. Ma maison est aussi plus belle et est remplie d’une plus grande atmosphère d’amour et de bonheur. Et je trouve en outre qu’avec tous ces progrès et ce bonheur accru, mon amour d’âme-sœur pour toi grandit, et une vue plus merveilleuse de ce que sera notre bonheur lorsque tu vendras me rejoindre et progressera pour devenir mon âme-sœur en vivant ensemble, se développe.
Je suis si souvent avec toi, et si tu savais avec quelle fréquence, tu pourrais penser que ma maison n’est pas aussi attirante qu’elle devrait l’être à cause de ma référence à sa beauté ; mais tu te tromperais. Elle est plus attirante, et me procure plus de bonheur, que toute maison que j’ai eue dans la vie spirituelle, et, lorsque je suis à l’intérieur, aucun mortel ne peut concevoir ma joie et mon bonheur. Cependant, je t’aime tellement que je ne peux pas rester loin de toi très longtemps, et certains de mes amis esprits s’en étonnent.
Mais il ne faut pas tant s’étonner lorsque nous savons, et c’est un fait, que ma présence réelle dans ma maison n’est pas nécessaire à mon grand bonheur car, lorsque je viens à toi, mon âme, qui est vraiment moi, vient aussi, et en elle est le grand Amour du Père, et de cet Amour procède mon grand bonheur. Tu vois donc comment le Père me bénit, moi et tous ceux qui ont Son Amour. Lorsque nous quittons nos maisons, de joie et de lumière, en raison notre amour pour les mortels, pour aller sur le plan terrestre des ténèbres, où le péché et l’erreur sont, l’amour et le bonheur de notre grande âme ne sont pas oubliés. Et pourquoi devraient-ils l’être ? Les maisons que nous avons ne font pas le bonheur de l’âme, mais la possession de l’amour, par l’âme, fait les maisons. Et cet Amour est le nôtre pour l’éternité et ne peut nous être enlevé. Il peut grandir, mais jamais diminuer. C’est une loi ou le résultat d’une loi dans les Cieux Célestes. Et quelle merveilleuse loi elle est !
Je suis si souvent avec toi, et si tu savais avec quelle fréquence, tu pourrais penser que ma maison n’est pas aussi attirante qu’elle devrait l’être à cause de ma référence à sa beauté ; mais tu te tromperais. Elle est plus attirante, et me procure plus de bonheur, que toute maison que j’ai eue dans la vie spirituelle, et, lorsque je suis à l’intérieur, aucun mortel ne peut concevoir ma joie et mon bonheur. Cependant, je t’aime tellement que je ne peux pas rester loin de toi très longtemps, et certains de mes amis esprits s’en étonnent. Mais il ne faut pas tant s’étonner lorsque nous savons, et c’est un fait, que ma présence réelle dans ma maison n’est pas nécessaire à mon grand bonheur, car lorsque je viens à toi, mon âme, qui est vraiment moi, vient aussi, et en elle est le grand Amour du Père, et de cet Amour procède mon grand bonheur. Tu vois donc comment le Père me bénit, moi et tous ceux qui ont Son Amour. Parce que nous avons notre amour pour les mortels et que nous quittons nos maisons, de joie et de lumière, pour aller sur le plan terrestre des ténèbres, où le péché et l’erreur sont, l’amour et le bonheur de notre grande âme ne sont pas oubliés. Et pourquoi devraient-ils l’être ? Les maisons que nous avons ne font pas le bonheur de l’âme, mais la possession de l’amour, par l’âme, fait les maisons. Et cet Amour est le nôtre pour l’éternité et ne peut nous être enlevé. Il peut grandir, mais jamais diminuer. C’est une loi ou le résultat d’une loi dans les Cieux Célestes. Et quelle merveilleuse loi c’est !
Je viens à toi en apportant tout l’amour que j’ai dans ma maison céleste, et je jette autour de toi son influence et son essence, et, dans la mesure où ton âme est réceptive, tu l’absorbes et sens sa présence. Ainsi, timidement, tu peux réaliser la grande fortune de ces mortels qui leur est venue des esprits des Sphères Célestes.
As-tu déjà pensé à ce que cela signifie, pour toi et tes amis, d’avoir autour de toi l’amour et la présence du Maître et des autres esprits élevés qui sont si souvent avec toi ? Très peu de mortels ont un tel amour qui souffle si souvent sur eux. Si tu y penses, tu te rendras compte à quel point tu es favorisé et quelles sont tes possibilités. Cependant, lorsque je viens à toi, je n’apporte pas seulement l’Amour Divin que possède mon âme, mais l’amour moindre, quoique très intense, de l’âme sœur, un amour qui a commencé avant que nous soyons mortels et qui ne connaîtra aucune fin dans toute l’éternité.
Lorsque je pense à la bonté du Père dans toutes ces choses pour rendre heureux Ses mortels et Ses esprits, je ne peux que m’émerveiller devant Son Amour et Sa sagesse, et ne cesser de Le remercier ! Mais étonnamment aussi, l’homme peut avoir ces bénédictions comme il le souhaite, ou non, pour se les approprier. C’est ainsi qu’il détermine son propre bonheur, ou sa propre misère, alors que Dieu veut qu’il soit heureux.
Chéri, je n’écrirai pas plus ce soir, car tu as assez écrit. Mais je veux te dire que je t’aime d’un amour qui n’est que pour toi, et qui ne cesse de grandir sans possibilité de mourir. Et au fil des années de ton pèlerinage sur terre, cet amour sera avec toi, et autour de toi, en plus grande abondance, et tu le réaliseras de plus en plus ; et ton cœur deviendra de plus en plus jeune jusqu’à ce que la vie terrestre soit plus que l’ombre de ce que tu attends lorsque tu viendras me rejoindre. Je te souhaite une bonne nuit.
Donne moi un baiser et sache que je suis ta vraie et bien-aimée Hélène.
Ce message est un composite de deux, publié dans le Volume III à la page 385 et le Volume IV à la page 407. (G.J.C.)↩