Par ordre Chronologique 1916
M. Forrest commence à réaliser, avec l’aide de la femme et de la grand-mère de M. Padgett, qu’il doit y avoir un Dieu de miséricorde et d’amour 1
Edwin Forrest - reçu par James Padgett le 12 Octobre 1916, Washington, USA.
Je suis, Edwin Forrest. Eh bien, Ned, je veux t’écrire quelques lignes, et comme ta femme est ici, et dit que je peux écrire, je vais le faire.
Je suis heureux de dire que je suis en bien meilleure condition que la dernière fois que je t’ai écrit, grâce à l’aide que j’ai reçue d’elle et de ta grand-mère, qui sont venues me voir, il y a peu de temps, avec un amour si merveilleux et des paroles si convaincantes de joie et d’espoir. Elle est l’esprit le plus merveilleux que j’aie jamais vu, et, lorqu’elle me parle, c’est avec une telle autorité et une telle force convaincante que je n’ai qu’à croire et suivre ses conseils ou essayer de le faire.
Elle prie avec moi de temps en temps et, comme elle prie, des sensations si merveilleuses et si étranges entrent dans mon âme, que je sais que quelque chose vient à moi que je ne connais pas, que je me sens tellement mieux, et que tout devient plus léger. Les ténèbres semblent me quitter et je me sens comme un homme nouveau ; et je prie aussi, bien que je sache à peine ce que cela signifie. Mais je sais cela, qu’un changement s’est produit en moi, et que l’espoir vient à moi, et avec lui vient la croyance que je vais sortir de mes ténèbres et de ma souffrance.
Je commence à réaliser qu’il doit y avoir un Dieu de Miséricorde et d’Amour, et qu’Il ne m’inflige pas les souffrances que j’ai endurées ; et qu’Il répondra peut-être à mes prières pour être aidé et soulagé de mes ténèbres. Ta femme me dit qu’Il le fera et que si j’ai la foi et que je prie de tout mon cœur et de toute mon âme, je pourrai devenir beau et heureux comme elle. C’est difficile à croire, mais même si je ne peux jamais devenir comme elle, je pense parfois que je peux devenir plus beau et plus heureux que je le suis, et je fais l’effort.
Tu pries pour moi aussi. Je viens à toi lorsque les autres esprits ténébreux viennent, et je vois l’effet de ton aide. Je ne la comprends pas, mais je vois que ces esprits s’améliorent, et je dois croire qu’il y a quelque chose dans ce que les esprits brillants, vers qui ces esprits sombres vont, leur disent. Je suis si ravi de pouvoir t’écrire.
Non, je n’ai pas vu M. Miller et je ne sais pas où il est. Je suivrai tes conseils, j’essaierai de le trouver et je ferai ce que tu me dis, car, même si je ne suis pas un esprit brillant, si je peux l’aider, je le ferai avec plaisir. Je le chercherai et la prochaine fois que j’écrirai, je te dirai quel est son état. Alors merci, je te souhaite une bonne nuit.
Ton vieil ami partenaire, Edwin Forrest.
Ce message est publié dans le Volume III page 501 et dans le Volume IV page 444. Pour plus de détails, vous pouvez consulter, en anglais, cette page.↩