Par ordre Chronologique 1916
Professeur Salyards écrit que la loi est le facteur immuable pour déterminer le statut des hommes sur terre et des esprits
Professeur Salyards - reçu par James Padgett le 21 Janvier 1916, Washington, USA.
C’est moi, professeur Salyards.
Je suis ici et j’ai attendu longtemps que vous me donniez l’occasion d’écrire, et maintenant je crains qu’il ne soit trop tard pour écrire comme je le voulais.
Je n’étais pas avec vous, et bien sûr je ne sais pas pourquoi vous n’êtes pas venu plus tôt, mais je suppose que vous aviez une bonne raison de ne pas le faire, et je ne me plains donc pas du retard.
Pensez-vous que nous ferions mieux d’essayer d’écrire ce soir ? C’est à cette condition que j’essaierai de vous faire part de mes idées sur un sujet que j’étudie depuis un certain temps, avec l’intention de vous donner les résultats à la première occasion, et j’espère que je pourrai le faire de manière intelligente. Je désire vous écrire sur l’importance d’apprendre que la Loi est le facteur immuable pour déterminer le statut des hommes sur terre et des esprits dans cette vie.
Et quand je parle de Loi, je veux dire la Loi établie par Dieu au moment de la création de l’homme, et qui, depuis ce temps, n’a jamais cessé d’exister, de fonctionner de la même manière à tout moment, de la même façon et produisant les mêmes résultats.
J’ai passé quelques années dans le monde des esprits et, après avoir consacré beaucoup de temps à l’étude de ces lois et de leurs influences et effets dominants sur les hommes dans leurs relations les uns avec les autres et avec Dieu, j’ai découvert de nombreuses vérités importantes que les hommes devraient connaître et essayer d’appliquer à eux-mêmes et à leurs relations mutuelles en tant que membres de la société.
Tout d’abord, permettez-moi de dire que, conformément à ces lois, les hommes doivent observer les droits et les devoirs que tous les hommes ont l’obligation d’accomplir les uns envers les autres, et de faire tout leur possible pour les comprendre.
Il y a beaucoup de ces lois qui s’appliquent à ces droits et devoirs des hommes, et, pour les connaître, les hommes sont obligés d’étudier d’abord les droits des autres et ensuite les droits d’eux-mêmes et, dans l’application de ces lois, les droits des premiers ne sont pas plus importants que les droits des seconds, car ces droits sont corrélatifs, et il faut bien comprendre ces droits pour comprendre les devoirs relatifs qui reposent sur eux.
J’ai le sentiment que ce sujet est par nature très sec, mais qu’il n’est pas moins important pour le bien-être de l’homme que de nombreuses vérités d’une importance beaucoup plus grande en apparence.
Ces lois ne sont pas, dans une très large mesure, je le sais, comprises par les hommes, ni ces droits dont je parle, mais si les hommes essayent seulement d’entrer en harmonie avec le Père, ils parviendront, sans trop de crainte, à comprendre ces lois et ces devoirs et droits sans avoir à commettre d’erreurs dans leur compréhension. Je n’entrerai pas ce soir dans les détails parce que cela exigerait une écriture trop longue, et j’écris simplement de cette manière générale comme un préliminaire à ce que je désire écrire ci-après sur le sujet indiqué.
Donc, je m’arrête maintenant, j’attends d’avoir plus de temps pour entrer dans l’esprit et le cœur de mon thème, et vous ne serez pas déçu.
Si vous voulez bien m’excuser, je vais m’arrêter maintenant.
Votre vieil ami et professeur, Joseph H. Salyards.