Par ordre Chronologique 1916
La résurrection qui est commune à chacun, qu’il soit saint ou pécheur
Paul de Tarse - reçu par James Padgett le 16 Janvier 1916, Washington, USA.
C’est moi, Saint Paul, du Nouveau Testament.
Je viens ce soir pour vous communiquer une vérité dont la connaissance est importante pour les hommes et que vous devez placer dans votre Livre des Vérités.
Je vous ai déjà écrit sur mes écrits présumés tels qu’ils sont contenus dans la Bible et, que, comme je l’ai dit et en dépit des apparences, je n’ai pas écrits.
Je désire ce soir écrire quelque peu sur le sujet de la « Résurrection », parce que, comme je le vois, la doctrine de l’Église à propos de la résurrection se fonde davantage sur ce qui m’est attribué que sur les écrits des Évangiles, bien que ces derniers contiennent également une base pour la doctrine.
Je n’ai jamais dit qu’il y aurait une résurrection du corps physique ni de l’individu revêtu d’un corps quelconque, mais mes enseignements furent que l’homme, à sa mort, s’élèverait dans un corps spirituel, lequel ne serait pas un nouveau corps créé pour l’occasion spéciale de son départ du corps matériel, mais celui qui fut, avec lui, pendant sa vie et lui est venu de façon individualisée lors de sa première venue en tant qu’être vivant. Ce corps spirituel est nécessaire à l’existence de l’homme, et il est cette partie de lui qui contient ses sens et est le siège de ses pouvoirs de raisonnement.
Bien sûr, les organes du corps physique sont nécessaires à l’utilisation de ces sens, et sans ces organes, il n’y aurait pas de manifestations des sens inhérents au corps spirituel. Même si un homme devait perdre le parfait fonctionnement de ses organes physiques de vision, la capacité de voir existerait cependant encore en lui, bien qu’il n’ait plus la capacité de les mettre en œuvre ; et ce même principe s’applique à l’ouïe et aux autres sens.
Donc, lorsque l’homme perd ses organes physiques qui lui sont nécessaires pour voir, il est mort quant à la vue, tout aussi mort que jamais en référence à tous les autres organes des sens lorsque tout le corps physique meurt. Et s’il était possible de restaurer ces organes physiques nécessaires à la vue et à l’ouïe, il serait capable de voir et d’entendre tout comme il pouvait le faire avant leur perte. La restauration de ces organes ne lui donne pas le pouvoir de voir et d’entendre, mais permet simplement aux facultés de la vue et de l’ouïe d’utiliser de nouveau les organes pour manifester les pouvoirs qui sont dans une partie du corps esprit.
Lorsque le corps physique meurt, le corps spirituel, au moment même de la mort, ressuscite avec toutes ces facultés dont j’ai parlé, puis continue de vivre librement et sans l’entrave du corps matériel, lequel, ayant tous ces organes détruits, ne peut plus réaliser les objets de sa création. Il connaît la mort, et, par la suite, ne connaîtra jamais la résurrection en tant que corps matériel, bien que ses éléments ou ses parties ne meurent pas, mais, selon le fonctionnement des lois de Dieu, entrent dans d’autres et nouveaux fonctionnements, sans jamais pouvoir être de nouveau réunis pour former de nouveau le corps qui est décédé.
Ainsi, la résurrection du corps, telle que je l’ai enseignée, est la résurrection du corps spirituel et non de la mort, car il ne meurt jamais, mais se sépare seulement de son enveloppe qui, sous la forme matérielle, fut visible comme une vie apparente.
Il existe une loi contrôlant l’union des deux corps et le fonctionnement des pouvoirs et facultés du corps spirituel à travers les organes du corps physique, ce qui limite l’étendue des opérations de ces facultés à celles qui sont entièrement matérielles – ou qui ont l’apparence du matériel – et quand je dis du matériel, je veux dire que ce qui est plus grossier ou plus compact que le corps spirituel. Ainsi, les facultés de vision du corps spirituel permettent, à travers les organes du corps matériel, de voir ce qu’on appelle des fantômes ou des apparitions ainsi que les choses plus matérielles, mais jamais, de cette façon, voir les choses totalement spirituelles. Et quand il est dit que les hommes ou les femmes ont la clairvoyance, cela ne veut pas dire qu’ils voient à travers les yeux physiques ; cette vue, au contraire, est purement spirituelle, et son fonctionnement est totalement indépendant des organes matériels.
Maintenant, lorsque ce corps – le matériel – meurt, le corps spirituel est ressuscité, comme il a été dit, et est libéré de toutes les limitations que son incarnation dans la chair a imposées. Il est alors capable d’utiliser toutes ses facultés sans limites ou sans l’aide des organes physiques et, en ce qui concerne la vue, tout dans la nature, tant matérielle que spirituelle, devient l’objet de sa vision. Et, ce et que les limites des organes matériels l’ont empêché de voir et qui, pour les hommes, était irréel et inexistant, devient réel et véritablement existant.
Ceci, en résumé, est ce que je voulais dire en ce qui concerne la résurrection du corps. De cela, vous vous rendez compte que la résurrection ne se produit pas un jour inconnu dans le futur, mais au moment même où le corps physique meurt et, comme le dit la Bible, en un clin d’œil. Cette expression de la Bible qui m’a été attribué, je l’ai écrite et enseignée. Cette résurrection s’applique à toute l’humanité, car tous ceux qui ont vécu et qui sont morts ont été ressuscités, et tous ceux qui vivront à l’avenir et qui mourront seront ressuscités.
Mais cette résurrection n’est pas la « Grande Résurrection » sur laquelle, dans mes enseignements, j’ai déclaré que la grande vérité du Christianisme devait être fondée. Ce n’est pas la résurrection de Jésus à propos de laquelle j’ai déclaré « sans laquelle notre foi en tant que Chrétiens est vaine ». C’est la résurrection commune, applicable à toute l’humanité de chaque nation et de toute race, qu’ils aient ou non une connaissance de Jésus. Et plusieurs fois dans de nombreuses nations, il a été démontré, avant la venue de Jésus, que les hommes sont morts et sont de nouveau apparus comme des esprits vivants sous la forme d’anges et d’hommes, et ont été reconnus, par les hommes mortels, comme des esprits ayant eu une existence terrestre antérieure.
Je dis donc que c’est la résurrection commune à tous les hommes; et la venue et la mort et la résurrection de Jésus, comme enseignées par les églises, n’ont pas apporté la Grande Résurrection à la connaissance ou au réconfort des hommes et n’ont pas fourni le fondement véritable sur lequel reposent la vraie foi et la foi Chrétienne.
Beaucoup d’infidèles, d’agnostiques et de spiritualistes affirment et prétendent, avec force et vérité, que la résurrection de Jésus, telle que mentionnée ci-dessus, ne fut pas une chose nouvelle et, en ce sens, n’a pas prouvé à l’humanité l’existence d’une vie future de manière plus convaincante par rapport à ce qui avait été prouvé, avant son temps, par les expériences et les observations des hommes et des disciples d’autres sectes et croyances, et ceux dépourvus de toute foi.
La grande faiblesse de l’église aujourd’hui est qu’elle proclame et enseigne, comme fondement de sa foi et de son existence, cette résurrection de Jésus telle qu’indiquée ci-dessus. En conséquence, comme il est clairement et péniblement apparent aux églises elles-mêmes, comme les hommes pensent par eux-mêmes, et qu’ils le font plus que jamais dans l’histoire du monde, ils refusent d’admettre que cette résurrection est suffisante pour montrer la supériorité de la venue et de la mission de Jésus et de ces enseignements par rapport à ceux des autres réformateurs et enseignants qui l’ont précédé dans l’histoire des croyances et des religions du monde. En conséquence, les églises perdent leurs adhérents et leurs croyants. Le Christianisme diminue rapidement, l’agnosticisme augmente et se manifeste à travers les sociétés de la pensée libre et de la laïcité, etc.
Par conséquent, vous voyez la nécessité de faire connaître à nouveau à l’humanité la véritable pierre angulaire du vrai Christianisme que le Maître est venu pour enseigner et qu’il a enseignée, mais fut perdue avec la disparition des premiers disciples de la scène de l’action et de la vie terrestre, Et les hommes de moindre mentalité spirituelle, et de plus de désirs matériels, avec leur ambition de pouvoir et de domination, sont devenus les dirigeants, les guides et les interprètes de l’église.
Il y a une Résurrection que le Maître a enseignée, et que ses apôtres, quand ils ont l’ont découverte ont enseigné et que, en tant qu’humble disciple j’ai enseignée, qui est vitale pour le salut de l’homme et qui est le véritable fondement du vrai Christianisme ; et qu’aucun autre homme, ange ou réformateur n’a jamais enseignée ou a enseigné depuis.
Il est trop tard ce soir pour expliquer cette Résurrection, mais je reviendrai très prochainement et j’essaierai de vous la faire comprendre ainsi qu’au monde.
Je vais maintenant vous dire bonne nuit et que Dieu vous bénisse et vous protège.
Votre frère en Christ, Paul.
Note : Saint Paul s’est également exprimé sur la résurrection dans les messages suivants :
Auteur | Titre du message | Date du message |
---|---|---|
Jésus | La résurrection que Jésus a enseignée sans laquelle notre foi en tant que Chrétiens est vaine | 08 Février 1916 |
Jésus | Quel est le corps réel qui est ressuscité au moment de la mort physique | 04 Octobre 1916 |