Par ordre Chronologique 1916
Incarnation de l’âme – Mystère de la naissance de l’âme dans l’être humain
St Luc - reçu par James Padgett le 13 Janvier 1916, Washington, USA.
C’est moi, Luc.
Je veux vous parler ce soir du mystère de la naissance de l’âme dans l’être humain. Toutes les âmes qui entrent dans les corps mortels, ont, avant cet avènement, une existence réelle, vivante et à l’image de la Grande Âme, bien qu’elles n’aient pas les qualités et les potentialités de cette Âme, ni la forme de personnalité individualisée qu’elles ont après être devenues des parties de la composition, ou de la forme, des corps mortels et spirituels des êtres humains.
L’âme, lors de son existence préalablement à son incarnation dans un corps mortel, a conscience de son existence, de sa relation à Dieu et aux autres parties de la Grande Âme, et plus particulièrement du caractère duplex de son être. Par là, j’entends les différences sexuelles dans les deux parties de l’âme qui, de la manière dont elles sont unies, constituent l’âme unique et complète. 1
Quand vient le temps pour cette âme d’habiter le corps d’un mortel, les deux parties dont je parle se séparent, et une seule des parties entre en même temps dans un mortel et jamais dans le même mortel. Bien que cette séparation soit nécessaire pour l’individualisation de chaque partie de cette âme complète, les deux parties ne perdent jamais cette interrelation ou les qualités de liaison qui existaient avant leur séparation. En outre, dans le grand avenir, lorsque le travail d’individualisation sera complété, elles se rejoindront, se réuniront à nouveau et connaîtrons une seule et même existence.
Cette séparation peut exister plus ou moins longtemps, en fonction du développement similaire de ces qualités voisines, lequel est absolument nécessaire pour que ce rapprochement dans l’original, pour ainsi dire, puisse avoir lieu. Alors que, comme je l’ai dit, cette âme, avant sa séparation, a une conscience de son existence, lorsque son caractère duplex la quitte, ou plutôt quitte les deux parties séparées, il ne revient pas à ces parties jusqu’à leur rentrée dans le monde des esprits. Mais pour retrouver cette conscience, il n’est pas nécessaire que ces deux parties reviennent en même temps dans la vie spirituelle. Si une partie devient un esprit, libre du corps physique, et l’autre partie reste dans le corps mortel, cette partie qui vient dans le monde spirituel peut recevoir, selon certaines conditions et développements, l’éveil à cette conscience.
Il arrive souvent que, malgré que ces deux parties soient revenues au monde des esprits, elles restent longtemps, en tant qu’esprits et pour diverses raisons, sans avoir une restauration de cette conscience. Les conditions de développement des deux parties peuvent être tellement différentes que la réalisation de cette conscience peut être totalement impossible et, très souvent, lorsque ces deux parties individualisées sont informées qu’elles sont les âmes sœurs l’une de l’autre, elles ne croient pas l’information, et elles continuent à vivre dans l’indifférence totale à ce fait.
Mais finalement, la conscience de leur relation viendra à elles parce que leur développement, qu’il soit intellectuel ou spirituel, tendra vers l’éveil de cette conscience, qui, bien que dormante, est toujours présente en eux.
Maintenant, quant à ce que cette âme est dans ses parties constitutives ou sa forme, avant sa séparation, dans le but de devenir une habitante du corps mortel, nous les esprits nous n’en sommes pas informés et nous ne savons pas. Nous sommes souvent présents à la conception, et également lors de la naissance d’un enfant, nous réalisons qu’une âme s’est enveloppée dans la chair, mais nous ne pouvons pas voir cette âme alors qu’elle entre dans cette maison de l’environnement mortel, parce que, pour nous, elle est invisible et n’a pas de forme. Cependant, après son séjour dans le corps humain, nous pouvons la percevoir et réaliser son existence car alors elle prend une forme, et cette forme varie dans différentes incarnations, ou lors des incarnations chez différents humains.
Nous n’avons jamais vu l’Âme de Dieu, bien que nous sachions que cette Grande Âme existe, et donc nous ne pouvons voir l’âme d’aucune image de la Grande Âme jusqu’à ce qu’elle devienne, comme je le dis, individualisée.
Je sais que les hommes se sont souvent interrogés et ont posé la question de la préexistence de l’âme qui s’est incarnée, et quelles qualités et attributs elle avait lors de sa préexistence. En ce qui concerne ces particularités, je voudrais dire que nous, les esprits, bien que nous soyons habitants des Cieux Célestes de Dieu, avons peu d’informations, bien que nous sachions que l’âme, et je veux dire l’âme entière dans sa totalité, a une existence avant de s’individualiser. Vous pouvez vous demander comment nous le savons. Eh bien, il serait difficile de vous expliquer cela, afin que vous puissiez comprendre, mais je peux dire que nous, esprits du développement supérieur de l’âme, nous pouvons, par nos perceptions de l’âme, comprendre l’existence de ces âmes comme images de la Grande Âme. Les qualités de ces images sont telles que, bien que nous ne puissions raisonnablement, comme vous le diriez, voir ces âmes ou leurs dualités, nous sommes conscients de leur existence. Pour utiliser une illustration, qui n’est pas tout à fait appropriée, vous comprenez que le vent souffle, mais vous ne pouvez pas le voir.
Et nous comprenons mieux, et tel est le résultat de nos observations, que lorsque l’âme, et gardez à l’esprit que je veux mentionner les deux parties lorsque je parle de l’âme, s’est incarnée et individualisée, elle ne perd jamais par la suite cette individualité et, par conséquent, ne revient plus jamais à sa condition de préexistence, et ne peut plus jamais se réincarner dans l’existence d’un être humain.
La réincarnation n’existe pas, et toutes les théories et spéculations des hommes sur cette question, qui concluent qu’une âme une fois incarnée peut à nouveau s’incarner, sont erronées, car l’incarnation d’une âme n’est qu’un pas dans son progrès d’une existence invisible, sans forme, vers un ange glorieux ou vers un esprit perfectionné. Dans ce cheminement elle ne revient jamais sur ses pas – elle progresse continuellement, bien que parfois elle stagne – mais elle continue en tant qu’esprit individualisé jusqu’à ce qu’elle atteigne son but dans l’accomplissement du plan du Père pour le perfectionnement de son univers.
C’est un sujet qui est difficile à traiter pour plusieurs raisons, parmi lesquelles il y a le fait que nous les Esprits, peu importe le niveau de nos réalisations, n’avons pas l’information pour donner une description complète et complète de l’âme et de ses qualités avant son incarnation, et vous, mortels, vous n’êtes pas capables de comprendre la pleine vérité comme nous pouvons essayer de vous la transmettre.
Je me suis efforcé de vous donner une vague idée de l’âme, car vous êtes en bonne condition ce soir pour recevoir mes idées, mais je réalise à quel point ma tentative s’est avérée inadéquate. Néanmoins, sur cette base, vous pouvez comprendre que l’âme a une existence avant de trouver son foyer dans le corps physique, qu’elle est duplex et a une conscience de la relation entre ses deux parties, et qu’après avoir vécu l’expérience de la vie mortelle et reçu une individualité, elle retourne au monde spirituel, et qu’à un moment donné, cette conscience reviendra à elle. Les deux parties ne seront alors plus qu’une à moins que, dans le développement de ces parties séparées, n’aient surgi des barrières pouvant empêcher leur réunification. En outre, cette âme ne retracera plus jamais les étapes de sa progression et ne se réincarnera jamais.
Je vais maintenant conclure, et avec mon amour et mes bénédictions, je vais vous souhaiter une bonne nuit.
Votre frère en Christ, Luc.
L’idée exprimée ici que l’âme, préalablement à son incarnation, est sexuée, a été contredite récemment par un message communiqué par Judas le 30 Août 2001.↩