Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

Anne Rollins – Le sang de Jésus ne sauve pas du péché

Anne Rollins - reçu par James Padgett le 5 Septembre 1915, Washington, USA.

Je dirai aussi un mot. Je suis ta chère grand-mère.

Je suis venu te dire que je sais maintenant que le sang de Jésus ne sauve pas du péché. Tu te souviens comment, lorsque j’étais sur terre, j’ai cru à cette doctrine de l’erreur. Comment j’avais l’habitude de parler du sang précieux de Jésus pouvant sauver de tout péché, et de chanter de tout mon cœur et de toute ma foi le vieil hymne : « Il y a une fontaine remplie de sang » et ainsi de suite. Je sais maintenant que cette croyance est fausse, et que Jésus est tellement désireux de faire apprendre aux hommes que c’est une grande erreur et un obstacle pour la progression de l’âme.

Bien sûr, je sais qu’une grande majorité de ceux qui vivent actuellement ne croiront jamais que cette parole de la Bible est erronée jusqu’à ce qu’ils viennent au monde des esprits. Mais si seulement il était possible de leur apprendre à mettre de côté cette croyance et à compter entièrement sur l’Amour Divin pour leur salut alors qu’ils sont sur terre, leur progrès serait beaucoup plus facile lorsqu’ils passeraient dans leur nouvelle vie. Tu vois donc que, bien que beaucoup disent qu’une croyance ne vaut pas grand-chose, je te dis qu’elle cause plus de malheur et retarde, plus que n’importe quelle autre chose, le progrès des esprits.

Je sais que seul l’Amour Divin du Père sauve du péché et rend les mortels un avec Lui. Ainsi, dans ton travail pour le Maître, tu devras faire de gros efforts pour amener les gens à abandonner cette croyance dans le sang et à se tourner vers la vérité de la Nouvelle Naissance. Beaucoup d’orthodoxes (Chrétiens conventionnels) s’opposeront à tes efforts et refuseront de croire ce que tu leur diras être la vérité, mais beaucoup croiront et chercheront cette Nouvelle Naissance, et trouveront la paix et le bonheur d’une âme dont les péchés ont été pardonnés. Je ne dois plus écrire ce soir.

Je reviendrai bientôt pour t’en dire plus sur le résultat de ton travail parmi les esprits malheureux qui cherchent ton aide.

Alors, mon cher fils, je te souhaite une bonne nuit – ta grand-mère aimante, Anne Rollins.