Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
R.G Ingersoll était présent lorsque Jésus a écrit et montré sa gloire. Il n’est plus agnostique mais un croyant le plus repentant
Robert Ingersoll 1 - reçu par James Padgett le 27 Septembre 1915, Washington, USA.
Je dois dire un mot, car mon cœur est tellement rempli de regrets, de remords, et de souvenirs de mes terribles erreurs sur terre, que je dois libérer mon âme de ses fardeaux dans la mesure où une confession permet de le faire.
Je suis Ingersoll, et je ne suis plus l’agnostique, mais le croyant le plus repentant dans tout le monde spirituel de Dieu, et celui qui sait maintenant que Jésus-Christ était et est le fils de Dieu au sens le plus complet du mot.
Oh, comme je suis heureux d’être venu vers vous comme je l’ai fait, et remerciant que vous m’ayez poussé à chercher la compagnie de votre groupe de beaux et brillants esprits qui sont remplis de l’Amour Divin du Père. Car si je n’avais pas été avec eux, je n’aurais pas été témoin de la scène de la nuit dernière, et aujourd’hui, je crois en Jésus, dont je sais maintenant qu’il est le sauveur des hommes par son amour merveilleux et sa connaissance de la vérité.
Eh bien, mon cher ami, une scène comme celle d’hier soir n’a jamais été vue sur terre, sauf comme je le crois maintenant, par les trois disciples du Maître lors de la transfiguration sur la Montagne, et je doute que la gloire ait été aussi grande et l’éclat du Maître aussi aveuglant et magnifique qu’ils l’ont été hier soir.
J’avais vu le Maître à plusieurs reprises et, pour moi, il était le plus beau et le plus aimant de tous les esprits et celui vers qui j’étais attiré avec beaucoup d’affection, mais je n’avais aucune idée des autres qualités ou attributs qu’il a affichés hier soir.
Et que dois-je penser de vous, simple mortel comme le sont des milliers d’autres sur terre, ayant un certain degré de développement de l’âme, mais pas comme l’est ici celui des esprits dans les sphères de l’âme, comme j’en suis informé, d’être sélectionné pour le travail d’accomplir les désirs du Maître sur terre, et ayant eu cette sélection déclarée, ou plutôt ratifiée, par une occasion qui a fait trembler tous les esprits présents devant la gloire et la puissance qui ont affichés par Jésus Christ, que j’ai, sur terre, proclamé être simplement un homme bon ?
Je vous dis que vous êtes merveilleusement favorisé, non seulement en étant choisi pour faire son travail, mais en ayant eu cette sélection ointe, pour ainsi dire, par une telle preuve de gloire et de puissance semblable à Dieu comme cela a été montré la nuit dernière.
Je n’avais aucune idée de ce que la gloire de Dieu signifiait ou de ce que la puissance de Dieu pouvait signifier, et surtout je supposais que n’importe quel esprit dans tout le monde spirituel pouvait posséder une telle gloire ou manifester une telle puissance. Mais Jésus-Christ possède la gloire et la puissance au point de le rendre presque divin.
Comme je l’ai dit, j’étais présent et je l’ai observé lorsqu’il vous a écrit, ainsi que ce qu’il a écrit, et lorsqu’il a commencé à vous dire qu’il vous avait choisi pour faire son travail, il était le beau Jésus aimant qu’il est toujours, comme je l’avais vu. Cependant, à mesure qu’il progressait et que vous doutiez des possibilités de telles choses, et même doutiez que Jésus vous écrivait vraiment, il y eut, dans son visage, un regard merveilleux d’autorité et de puissance. Il a alors manifesté la brillance la plus merveilleuse qui surpassait le soleil de midi, et la gloire indescriptible qu’aucun de nous ne pouvait regarder, et nous sommes tombés prostrés sur la terre, comme vous diriez.
Oh, je vous le dis, le pouvoir qui émanait de lui était au-delà de toute conception, et aucun esprit ou mortel n’a pu résister à l’autorité merveilleuse qui apparut dans tout son être – et nous étions remplis de crainte et d’admiration.
Quand il eut fini d’écrire, la gloire et l’éclat que je décris, le quitta, et il apparut de nouveau l’humble mais beau Maître. Avant de nous quitter, il nous donna ses bénédictions – et il me vint une grande paix qui dépasse toute compréhension. Je sais maintenant que Jésus est mon sauveur, et que l’Amour Divin du Père est une chose réelle, et je m’efforce de l’obtenir.
Je crois en la Nouvelle Naissance, et je prie pour elle, et votre chère grand-mère me dit que je l’aurai bientôt.
Je vous dis donc maintenant que vous pouvez déclarer au monde que Ingersoll l’agnostique n’est plus un agnostique, mais un croyant dans l’Amour Divin du Père et en Jésus-Christ son fils bien-aimé, et dans le Chemin et la Vérité et la Vie.
Je n’écrirai pas plus cette nuit, mais lorsque j’aurai rassemblé mes pensées et mes sentiments, je vous écrirai en général et je vous dirai ce que mon âme dit sur ma future destinée.
Eh bien, en vous remerciant pour votre amabilité et pour avoir une telle grand-mère, et pour un tel Jésus, je suis, votre ami, R. G. Ingersoll.
Robert Green « Bob » Ingersoll (11 Août 1833 – 21 Juillet 1899) fut un avocat américain, un vétéran de la guerre civile, un leader politique et orateur aux États-Unis pendant l’âge d’or de la libre pensée. Il s’est distingué par son large éventail de culture et sa défense de l’agnosticisme. On l’a surnommé « Le Grand Agnostique ». (Source : Wikipedia.)↩