Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

Jules César écrit que la position terrestre ne détermine pas la demeure spirituelle

Jules César - reçu par James Padgett le 16 Septembre 1915, Washington, USA.

Je suis l’esprit de celui qui, sur terre, s’appelait César.

Eh bien, il n’y avait qu’un seul vrai César – tous les autres sous ce nom n’étaient que des imitations. Je fus Jules César, Empereur de Rome et conquérant des Gaulois et des Égyptiens.

Je suis maintenant dans un état de ténèbres, et je souffre aussi de mes actes sur terre qui furent très mauvais et nombreux.

Je ne suis pas un empereur maintenant, mais un esprit qui est dans la condition de quelqu’un qui n’a personne pour le vénérer – pas le plus vil de mes anciens esclaves qui daigne plier le genou ou me saluer comme son supérieur. Et pourquoi ! Parce que dans le monde des esprits, l’homme est tel que le développement de son âme le conditionne, et le mien a été très retardé par mon manque de croyance et de foi, comme je le vois maintenant.

Je veux simplement vous dire ceci afin que vous sachiez qu’aucune position sur terre ne peut déterminer la position de la personne lorsqu’elle entre dans le monde spirituel. Je veux dire que la position de l’homme sur terre n’influence en rien la position de ce même homme dans le monde spirituel. Beaucoup de mes esclaves sont plus élevés que moi dans leur développement et dans leur spiritualité. Eh bien, c’est possible, mais je suis dans l’état que je dis être ; je ne connais pas un tel esprit et je doute qu’il y en ait un.

Je vois des esprits brillants et j’ai demandé le professeur Salyards, et je le trouve très beau et très brillant, et je suis enclin à écouter ce qu’il peut me dire. Il dit qu’il connaît bien mon histoire sur terre car il a lu de nombreux livres traitant de ma vie et de mes exploits ; et il est heureux de me rencontrer et de me montrer le chemin vers une condition plus élevée et plus heureuse d’existence. Je l’aime bien, et je crois que je vais aller avec lui et l’écouter.

Eh bien, je vais essayer.

Je vous souhaite donc bonne nuit et bonne chance. Je suis votre ami maintenant, puisque vous avez montré un tel intérêt pour moi.

Jules César.

Note : Jules César est revenu un an plus tard pour confirmer qu’il est maintenant sorti des enfers.