Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Rejette l’expiation déléguée. Si les hommes pouvaient avoir la foi des apôtres, la guérison et les soi-disant miracles existeraient aujourd’hui
St Jean - reçu par James Padgett le 12 Septembre 1915, Washington, USA.
C’est moi, Jean.
Je n’écris pas Saint Jean, parce que je ne suis pas appelé par ce nom dans les cieux spirituels, et je vous ai assez souvent écrit maintenant, pour que vous m’identifiiez lorsque j’écris simplement Jean.
Eh bien, j’ai entendu ce que le Maître a dit, et je ne peux que confirmer que je n’ai jamais écrit ni, bien entendu, prêché que le sang de Jésus sauve du péché ou que Jésus était une propitiation pour les péchés de l’humanité. Ni dans mon Évangile, ni dans mes Épîtres, ni dans l’Apocalypse, je n’ai écrit une telle doctrine. Comme je vous l’ai déjà dit, beaucoup de choses contenues dans ces livres ont été écrites par d’autres afin de mettre en avant certains plans et idées des auteurs. Je n’ai jamais dit que Jésus était Dieu et qu’il a été engendré par le Saint-Esprit, qu’il était l’égal à Dieu, ou qu’il avait sauvé les hommes du péché en raison des qualités personnelles qu’il possédait.
Éliminez donc votre mental ces fausses doctrines et recevez les vérités que le Maître écrira de façon parfaitement impartiale, libre de toute idée préconçue.
[La réponse à la question de M. Padgett est la suivante :]
Je voulais dire que beaucoup d’esprits essaieraient de communiquer avec l’homme et tenteraient d’enseigner de fausses doctrines sur Jésus et sa mission.
Les esprits capables de transmettre la vérité et dignes de foi sont seulement ceux qui reconnaissent que Jésus était le fils de Dieu en accord avec les différentes explications que vous avez reçues. Jésus ou Jésus-Christ n’était Dieu. Seuls les esprits qui reconnaissent Jésus comme Fils de Dieu, qui ont reçu la Nouvelle Naissance, qui connaissent le royaume du Christ, ou le don de l’Amour Divin du Père, et la manière de l’obtenir, comme Jésus l’a enseigné, doivent être reconnus. Tous les autres esprits qui n’ont pas cette connaissance, et par conséquent ne reconnaissent pas Jésus comme le fils de Dieu, devraient entendre ses enseignements ; ils ne peuvent pas être considérés comme de vrais disciples de Jésus.
Cela n’a rien de mystérieux ou de contraire aux lois qui régissent la conduite ou les croyances des hommes. Si un esprit ou un homme ne sait rien d’un certain sujet, il ne peut certainement pas enseigner aux autres ses qualités ou ses mérites, et, par conséquent, j’appliquais une loi ordinaire de la nature à la manière dont les esprits doivent être jugés. Car je dois vous dire maintenant, et c’est une vérité, tout comme c’était une vérité au moment où j’ai écrit mon évangile et mes épîtres et tout comme c’est une vérité maintenant, et le restera toujours, que tout esprit qui reconnaît que Jésus est le fils de Dieu est un esprit racheté, qui a reçu une partie de l’Amour Divin, et progresse dans le royaume que Jésus est en train de former. Et lorsque j’ai donné ces instructions à mes enfants, comme je les appelais, j’avais l’intention de ne communiquer qu’avec les esprits ou les hommes qui avaient reçu cette Nouvelle Naissance.
Je sais que tous les Esprits qui ont reçu cet Amour Divin en abondance suffisante sont de bons Esprits, libres de péché et d’erreur et qui possèdent le pouvoir ou l’inclination d’influencer les mortels à ne pas pécher ou à faire quelque chose qui soit contraire à la Volonté du Père, tandis que tous les autres Esprits peuvent ou ne peuvent pas exercer sur les mortels une influence malfaisante.
Par conséquent, testez les esprits, et s’ils ne reconnaissent pas Jésus comme le fils de Dieu, laissez-les seuls, et ne recevez pas leurs communications ou enseignements, parce qu’ils ne croient pas au Christ et à la Nouvelle Naissance.
Parmi mes enfants ou croyants dans la religion chrétienne, il y avait beaucoup de personnes qui avaient le pouvoir ou le don de communiquer avec les esprits des défunts, et qui communiquaient ainsi ; et de telles communications ont été portées à la connaissance du reste de la congrégation et crues par eux. D’où mon injonction contre la communion avec ces esprits qui n’étaient pas croyants en Christ.
Vous ne devez pas penser que c’est le seul âge où les esprits communiquent avec les mortels, car je dois vous dire qu’en mon temps c’était beaucoup plus courant qu’aujourd’hui ; et dans nos congrégations lors de nos adorations et dans nos autres rassemblements, nous avions souvent, en privé, ces communications.
C’était une partie importante des services de nos réunions, et une partie qui nous maintenait en harmonie constante avec le pouvoir de l’âme de ceux qui vivaient dans la forme spirituelle, et de qui nous recevions des pouvoirs de guérison et de faire le bien de bien d’autres façons.
En ce temps-là, guérir les malades et faire des choses semblables étaient une partie très importante de notre travail en tant que chrétiens. Nous croyions ce que Jésus nous avait dit sur la terre, et nous avons développé notre foi et accompli beaucoup d’œuvres, que les gens, qui ne croyaient pas comme nous, ont pensé être des miracles. Pour nous, la guérison des malades et le fait de faire ces autres choses étaient tout aussi naturels que de manger et de dormir. Je vous dis que notre foi était alors une certitude. Nous possédions la substance dont Paul parle, et nous nous efforcions de faire les choses comme nous efforcions de respirer et d’être capables de faire du bien matériel à nos frères.
Mais, après quelques siècles, lorsque les hommes sont venus à l’église pour d’autres raisons que celle de recevoir la Nouvelle Naissance et de faire la volonté du Père, la foi, comme celle dont je vous parle, est morte, et le pouvoir de faire ces choses a été enlevé aux hommes, et l’église est devenue une congrégation d’hommes ayant le simple culte verbal.
Et tout au long des siècles depuis lors jusqu’à aujourd’hui, cette puissance n’a pas été avec les hommes, sauf ici et là où un vrai croyant avec une foi telle que celle que nous avions est apparu, et a fait des choses merveilleuses.
Alors je dis, ne laissez pas ce que la Bible peut dire à propos de Jésus étant Dieu et ayant ces autres qualités en référence au salut des hommes, vous déranger dans vos croyances en ce que le Maître peut vous écrire.
Je n’écrirai plus ce soir, mais je vous dirai bonne nuit.
Votre frère en Christ, Jean.
Note : Jean s’est exprimé, dans les messages suivants, au sujet des corrections apportées à la doctrine Chrétienne traditionnelle :
Auteur | Titre du message | Date du message |
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Saint Jean | Ce n’est pas le sang de Jésus mais l’Amour Divin qui sauve et libère. Les révélations de la Bible ne sont pas vraies dans de nombreux détails | 07 Septembre 1915 |
Saint Jean | Il est important que l’homme cherche et trouve la vérité | 12 Mai 1916 |
Saint Jean | Qu’est ce qu’un homme qui n’est satisfait avec aucune église doit faire | 19 Octobre 1916 |
Saint Jean | Les hommes ou les prophètes ne peuvent pas dire ce qui va se passer dans les siècles à venir – cela ne peut être connu que par le Père | 10 Mars 1918 |