Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Un pasteur méthodiste aimerait dire à son peuple de la terre ce qu’il a appris être la vérité sur l’âme.
John P Newman - reçu par James Padgett le 9 Décembre 1915, Washington, USA.
Je suis John P. Newman. 1
J’aimerais que vous me laissiez écrire quelques lignes ce soir. 2
Lors de ma vie terrestre, je fus un prédicateur de l’Évangile de Jésus, tel que je le comprenais alors, et j’ai fait de grands et sérieux efforts pour montrer à mon frère ce qu’étaient les vérités de cet Évangile, et j’ai parfois, et dans une grande mesure, réussi. Cependant, je vois maintenant à quel point je manquais de connaissances et de compréhension de ces vérités, et à quel point les croyances et les dogmes de mon église ont interféré avec moi et les membres de mon église et m’ont empêché d’obtenir une véritable conception des vérités du Maître. Beaucoup d’hommes ont perdu l’occasion de développer leur âme par (à cause de) leurs croyances en l’expiation. Je veux dire qu’ils se sont appuyés sur le sacrifice de Jésus, en croyant que cela était suffisant pour payer la dette qu’ils supposaient avoir envers le Père et, se basant sur cette conviction, ils ont négligé de développer leurs qualités intérieures d’amour pour leur Père. Cette doctrine de l’expiation est une doctrine qui cause un grand tort parmi les enfants des hommes, et elle ne devrait plus être crue, mais il devrait être enseigné qu’elle est en totale contradiction avec la vérité , et qu’elle n’est approuvée ni par Dieu ni par le Maître.
Je sais qu’il peut sembler surprenant, pour certains, que de telles affirmations puissent venir d’un ministre orthodoxe de l’église (Méthodiste), mais si ces personnes pouvaient seulement savoir ce que je sais maintenant, elles ne seraient absolument pas surprises, mais entreprendraient des efforts pour faire réviser et réformer les croyances de leurs églises, afin que la doctrine dont je parle, et plusieurs autres fausses et nuisibles doctrines, soient entièrement éliminées de ces croyances et de leurs propres croyances également.
J’ai découvert que le progrès est une réalité dans ce monde spirituel tout comme le progrès appartient aux mortels sur terre ; mais tous les esprits, simplement parce qu’ils sont dans le monde spirituel, ne progressent pas. Le désir et la volonté doivent exister et doivent être exercés pour que cette progression ait lieu, et j’ai entendu dire que de nombreux esprits sont dans un état de stagnation depuis de nombreuses années simplement parce qu’ils ne s’efforcent pas de désirer et de croire ce qui leur est souvent dit.
J’ai pris plus de votre temps ce soir que je ne l’avais prévu, et je dois m’excuser de m’être tant immiscé, mais j’ai pensé que je voudrais dire exactement ce que j’ai dit, car il se peut que ces vérités aident un mortel à entrer dans la lumière et sur le chemin du Royaume de Dieu.
Alors, si vous voulez bien m’excuser, je vous dirai que je suis reconnaissant pour votre bienveillance, et j’aimerais revenir, si vous me le permettez.
Je vous souhaite une bonne nuit, et je signerai, votre vrai frère en Christ, John P. Newman,
défunt pasteur d’une église de votre ville et évêque de la dénomination Méthodiste.
John Philip Newman (1er Septembre 1826 – 5 Juillet 1899) fut un évêque américain de l’Église épiscopale méthodiste, élu en 1888. Il est né à New York. Son père était d’origine allemande, sa mère d’origine française. John s’est converti à la foi Chrétienne à l’âge de seize ans et est devenu membre de l’Église M.E. Il épousa Mlle Angeline Ensign, la fille du Révérend Datus Ensign, qui fut l’un des premiers ministres Méthodistes du nord de New York. En 1869, le Révérend Newman fut nommé pasteur à l’Église métropolitaine M.E. de Washington, qu’il aida à organiser. Il a quitté cette chaire au printemps 1872. Cependant, le souhait général était qu’il y revienne dès qu’il serait admissible, et il reprit donc son pastorat au printemps de 1875. (Source : Wikipédia)↩ Cette phrase se poursuivait à l’origine : « Comme je suis très dogme de mon église, j’ai interféré avec moi et les membres de mon église le monde des esprits, et j’ai reçu l’amour du Père dans mon âme », mais cette phraqse est incompréhensible. On dirait qu’une ligne ou deux a été mal placée lors de la saisie du message, car cette phrase « dogmes de mon église qui ont interféré avec moi et les membres de mon église se répète ultérieurement ».↩