Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

Hélène a décidé de disputer leurs âmes sœurs mais sans la coopération de Marie

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 6 Décembre 1915, Washington, USA.

C’est moi, ta vraie Hélène.

Je veux simplement dire que toi et le Dr Stone vous êtes des hommes très insensés de négliger vos âmes sœurs, comme vous l’avez fait dernièrement. Nous avons attendu que vous nous appeliez, mais vous n’avez pas exprimé le désir que nous vous écrivions une courte lettre avant de vous coucher, afin de vous faire savoir que nous sommes ici et que nous vous aimons.

Pensez-vous que cela soit juste, alors que nous sommes avec vous tous les soirs, attendant impatiemment que vous nous disiez : Mes chéries, venez nous écrire une longue lettre ce soir, et dites-nous que vous nous aimez de tout votre cœur et de toute votre âme. Je sais que beaucoup d’hommes ayant des amoureuses comme vous les avez, ne laisseraient pas passer la nuit sans prier pour que nous leur écrivions, que nous pensions au moins un peu à eux. Maintenant, que devons-nous faire pour vous punir de votre négligence ?

J’ai dit : « Dites à mon âme-sœur de me donner un baiser. »

Eh bien, il a résolu le problème. Nous ne lui donnerons pas le baiser, mais nous le ferons se coucher sans son baiser habituel, et alors il réalisera que sa punition est juste ce qu’il mérite, et il ne nous négligera plus. Mais Mary dit : Non, elle ne punira pas son âme-sœur de cette façon, car si elle le faisait, elle se punirait plus qu’elle ne le punirait, et d’ailleurs, elle ne peut pas écrire à moins que tu ne consentes à écrire pour elle, et elle sait que de nombreuses soirs où il te rend visite, il espère recevoir un message. Cependant, comme il voit que tu es occupé, il n’exprime pas sa demande et, par conséquent, elle ne va pas le punir pour ce dont il n’est pas responsable.

Tu vois donc quelle insensée petite fille elle est. Tu vois donc que les amoureux des esprits et les amoureux des mortels, lorsqu’ils sont des femmes, ne diffèrent pas beaucoup. Et elle dit que maintenant que le faisceau est ouvert, elle va écrire juste un peu si tu l’aides, et je vois quelle sotte petite fille elle est, et sachant qu’elle ne sera pas heureuse si elle ne lui dit pas un mot, je lui dis d’aller de l’avant et de laisser le docteur voir quelle insensée petite chérie elle est. Elle me dit qu’elle se moque de ce que je pense, qu’elle sait que le Docteur ne pensera pas qu’elle est folle, mais qu’il sera simplement ravie de la voir écrire. Alors prépare-toi dès maintenant à entendre des mots d’amour brûlant.

[Mary écrit maintenant :]

Eh bien, je lui dirai que je l’aime de tout mon cœur et de toute mon âme, et je me soucie peu qu’Hélène se moque de moi, car je l’aime et j’ai le droit de le lui dire, et il doit me croire, car je suis avec lui presque tout le temps et je veux qu’il le sache.

Alors dites-lui aussi que lorsqu’il ne pense pas à moi, je pense à lui et j’essaie de l’aider de toutes mes forces et de mon amour. Et dites-lui en particulier que je suis si heureuse de voir que l’amour du Père pénètre de plus en plus dans son âme et que, par conséquent, lui et moi nous nous rapprochons dans notre amour et dans le développement de notre âme. Je sais que vous êtes fatigué, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’écrire cela, car j’ai attendu si longtemps pour lui écrire et le lui dire. Mais je ne m’étendrai pas plus et je dirai que je vous remercie et que je l’aime comme seule une âme-sœur peut aimer. Alors, au revoir.

[Hélène (la femme et l’âme-sœur de M. Padgett) reprend :]

Chéri, j’apprécie tellement de voir Mary exprimer son amour pour le Docteur car cela la rend si heureuse, et je l’aime tellement que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la rendre heureuse.

Je t’écrirai avant que tu ailles te coucher.

Ta vraie et bien-aimée, Hélène.